Léon Melchissédec
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Nom de naissance |
Pierre Léon Melchissédec |
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Formation |
Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d) |
Activités |
Chanteur classique, artiste lyrique, professeur de musique |
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Tessiture |
Léon Melchissédec, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Neuilly-sur-Seine[1], est un chanteur d'opéra, baryton et professeur de chant au Conservatoire national de musique de Paris.
Biographie[modifier | modifier le code]
Le père de Léon Melchissédec est un fonctionnaire[2]. Deux de ses oncles sont barytons : l'un, également prénommé Léon, est baryton à Lyon et l'autre, Guillaume, à Nancy. Lycéen à Nîmes, il chante pour la première fois, à 19 ans, en 1862, pour les mineurs, à Rive-de-Gier[3]. Il est, en qualité d'amateur, second violon au théâtre de Saint-Étienne.
Il va à Paris et entre au Conservatoire. Il est élève d’Henri Laget (d) pour le chant, d’Ernest Mocker pour l'opéra comique et de Levasseur pour l'opéra. À la sortie du conservatoire, il obtient un second accessit de chant et deux seconds prix dans l'opéra et l'opéra-comique. Il est engagé à l'opéra-comique où il débute le dans José Maria[4] de Jules Cohen.
Il fait la guerre de 1870. À son retour il revient à l'opéra-comique. Il est engagé en 1877 à la Gaîté-Lyrique. Il crée, avec Capoul, des opéras de Saint-Saëns : Paul et Virginie et le Timbre d'argent. En 1878, il entre à l'opéra et chante dans Guillaume Tell[5], Aïda, Faustine, Rigoletto, Françoise de Rimini… Il chante dans la version révisée de Sapho de Gounod, le , sous la baguette du compositeur lui-même ; Gabrielle Krauss et Pol Plançon sont également dans la distribution.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/82/Centenaire_du_Conservatoire_national_de_Paris_%28Melchiss%C3%A9dec_professeur%2C_Pirou_Photographe%29.jpg/220px-Centenaire_du_Conservatoire_national_de_Paris_%28Melchiss%C3%A9dec_professeur%2C_Pirou_Photographe%29.jpg)
Il est nommé, en 1894, professeur de déclamation lyrique au Conservatoire. Jusqu'en 1923, il forme de nombreux élèves dont Marthe Chenal, Louis Azéma. Il crée une méthode d’apprentissage du chant[6].
Durant la Première Guerre mondiale, il est en Belgique, à Gand, chez sa fille[7].
Opéras, discographie[modifier | modifier le code]
- Chanson de Méphistophélès (fait partie de Huit Scènes de Faust et de La Damnation de Faust (Hector Berlioz).
- Guillaume Tell; opéra en 4 actes(1829)de Gioachino Rossini (1792-1868)
- Stars of the Paris opera, avec Rose Caron, Blanche Deschamps-Jehin, Jean-Baptiste Faure, Leon Melchissedec... 1 disque : 33 t., mono ; 30 cm Édition : Toronto (Canada), Rococo , [196. ?]
- L'Africaine (Giacomo Meyerbeer (1791-1864) 1 disque monoface : 78 t ; 27 cm Paris 1906 APGA
- L'Âge d'or de l'opéra, 1 disque : 33 t ; 30 cm Édition : S.l. 1962[8]
- Le Caïd d'Ambroise Thomas, air du tambour-major, disque E. Berliner's Gramophone (S.l.) 1899[9]
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Le Cid, opéra de Jules Massenet ; Pierre-Léon Melchissédec est le roi.
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Paul et Virginie, Victor Massé (1822-1884) Atelier Nadar.
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Paul et Virginie, Victor Massé (1822-1884) Atelier Nadar.
Publications[modifier | modifier le code]
- Le chant, la déclamation lyrique, le mécanisme et l'émission de la voix, 1925, Paris, Nilsson 286 p.
- Pour chanter : ce qu'il faut savoir… ma méthode ; préface en vers, de Paul Ferrier. 1913, Paris, Nilsson 122 p. Nouvelle édition revue et adaptée par Mme Marquet-Melchissédec, Paris, Durand et Cie, 1935.
Décorations[modifier | modifier le code]
Chevalier de la Légion d'honneur[3].
Chevalier de l'ordre des Palmes académiques en 1879
Officier de l'Instruction publique en 1891
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives des Hauts de Seine, commune de Neuilly-sur-Seine, acte de décès no 189, année 1925 (page 49/286).
- Félix Jahyer, « Melchissédec, Pierre, Léon (1843-1925) -- Portrait », Appartient à l’ensemble documentaire : IconMUS0 Bibliothèque nationale de France, département Musique, 187? (lire en ligne sur Gallica).
- « Melchissédec », Paris-soir, , p. 5 (lire en ligne sur Gallica).
- « Melchissédec », Nos artistes : portraits et biographies, , p. 260 (lire en ligne sur Gallica).
- « Reprise de Guillaume Tell », L'Orchestre, , p. 2 (lire en ligne sur Gallica).
- Georges Pioch, « Le Théâtre, le conservatoire ou l'espérance en 1912, déclamation lyrique », Gil Blas, , p. 5 (lire en ligne sur Gallica).
- « Une farce de Melchissédec », L'Oise combattante, , p. 3 (lire en ligne sur Gallica).
- Dans ce disque Léon Mechissédec interprète l'air de Capulet dans Roméo et Juliette, il peut être écouté sur Gallica lire en ligne sur Gallica.
- Ce disque peut-être écouté sur Gallica lire en ligne sur Gallica.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Ressource relative à la vie publique :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Baryton français
- Enseignant au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris
- Naissance en mai 1843
- Naissance à Clermont-Ferrand
- Décès en mars 1925
- Décès à Neuilly-sur-Seine
- Décès à 81 ans
- Décès dans le département de la Seine
- Élève du Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris