L'Étrat
L'Étrat | |||||
Les quartiers résidentiels du nord de l'Étrat, vus depuis l'est. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Saint-Etienne Métropole | ||||
Maire Mandat |
Yves Morand 2020-2026 |
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Code postal | 42580 | ||||
Code commune | 42092 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Stratiens, Stratiennes [1] | ||||
Population municipale |
2 778 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 328 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
374 643 hab. (2021) | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 29′ 11″ nord, 4° 22′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 430 m Max. 704 m |
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Superficie | 8,48 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Saint-Étienne (banlieue) |
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Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Sorbiers | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | site de la commune | ||||
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L'Étrat est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Ses habitants sont les Stratiens.
Géographie[modifier | modifier le code]
La commune est située sur l'ancienne N 498, joignant la zone commerciale de Ratarieux (A72) à St-Chamond (A47). Cette dernière coupe dans le centre, l'axe Saint-Étienne - Saint-Héand - Chazelles.
L'Étrat est distante de la préfecture du département, Saint-Étienne, de 7 km[2]. Lyon se trouve à 63 km[3].
Communes limitrophes :
La Fouillouse | Saint-Héand | La Tour-en-Jarez | ||
La Fouillouse | N | La Tour-en-Jarez | ||
O L'Étrat E | ||||
S | ||||
Villars | Saint-Priest-en-Jarez | La Tour-en-Jarez |
La superficie de la commune est de 8,48 km2 ; son altitude varie de 430 à 686 mètres[4].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Nord-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 800 à 1 200 mm, bien répartie dans l’année[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 767 mm, avec 8,7 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne à 6 km à vol d'oiseau[7], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 793,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
L'Étrat est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[14] et 374 643 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,8 %), forêts (18,9 %), zones urbanisées (17 %), zones agricoles hétérogènes (17 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,3 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Transports[modifier | modifier le code]
La commune est desservie par les lignes 17, 27 et 37 du réseau STAS.
Histoire[modifier | modifier le code]
La ville tire son nom du latin Strata indiquant selon toute vraisemblance la présence d'une voie antique[20].
Au départ simple hameau au bord de la voie reliant Lyon à St-Rambert[21], le lieu dépend au Moyen Âge du fief voisin de La Tour-en-Jarez, jusqu'en 1884 où d'importantes rivalités amènent une séparation inévitable.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Blason | De gueules au dauphin d’argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1886. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].
En 2021, la commune comptait 2 778 habitants[Note 3], en augmentation de 7,05 % par rapport à 2015 (Loire : +1,27 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les habitants de l'Étrat se nomment les Stratiens.
Jumelages[modifier | modifier le code]
- Vörstetten, Bade-Wurtemberg, Allemagne
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
Édifices et sites[modifier | modifier le code]
- Le siège administratif et le centre de Formation de l'AS Saint-Étienne se trouvent à l'Étrat.
- Église Saint-Roch de L'Étrat.
Personnalités[modifier | modifier le code]
- Jules Balaÿ (1795-1862), homme politique français, avait acquis le château de la Bertrandière.
- Samy Klein (1915-1944), rabbin français, résistant, a été fusillé par les nazis sur la commune.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- https://www.habitants.fr/loire-42
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre L'Étrat et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre L'Étrat et Lyon », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
- Institut national de l'information géographique et forestière, Répertoire géographique des communes, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre L'Étrat et Saint-Étienne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Étienne », sur la commune de Saint-Étienne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- "STRATA . Une route, un grand chemin pavé, (...). Les toponymes correspondants réfèrent dans la quasi-totalité des cas à un habitat riverain d’une ancienne voie romaine restée praticable à l’époque médiévale. En l’ absence d’article dans les formes anciennes du nom, on ne peut dire avec certitude si celui-ci est de formation latine (< STRATA ) ou romane". Xavier Gouvert, Problème et méthodes en toponymie française : essais de linguistique historique sur les noms de lieux du Roannais, Thèse sous la direction de Jean-Pierre Chambon, 2008, p. 530.
- C'est-à-dire la vallée du Rhône à la plaine du Forez, via St-Chamond.
- L'Étrat sur le site de l'association des maires de France (consulté le 13 mars 2015)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Article connexe[modifier | modifier le code]
Lien externe[modifier | modifier le code]
- Sites officiels : mairie.etrat.free.fr et www.ville-letrat.fr
- Ressources relatives à la géographie :