Gilbert Étienne Defforges
Gilbert Étienne Defforges, né le à Roanne et mort le à Orléans, est un militaire et astronome français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Gilbert Étienne Defforges naît le à Roanne[1],[2]. Il est le fils d'un horloger[1]. Il entre à l'École polytechnique en [1],[2]. Il s'élève rapidement dans la hiérarchie militaire[3] : il est nommé sous-lieutenant en [1],[2] ; lieutenant en [1],[2] ; capitaine en [1],[2],[3] ; chef de bataillon en , lieutenant-colonel en , colonel en , général de brigade en et général de division en [1]. En , il est au quartier général du 10e corps d'armée à Rennes[4].
Il est lié à la construction, de à , du premier observatoire à Tachkent[2]. En , il participe, sous la direction de François Perrier, à la mission envoyée en Floride pour observer le transit de Vénus[1],[2]. En , il participe, avec Léon Bassot, Herbert Hall Turner et Lewis, à la détermination de la différence de longitude entre Paris et Greenwich[4]. En , il participe, avec Turner, à celle entre Dunkerque et Greenwich[4]. En , il en mission en Russie et Asie pour des études sur les lois de la pesanteur[2].
Il meurt le à Orléans[1],[2],[3] des suites d'une hernie inguinale étranglée[1] survenue lors d'une tournée d'inspection[3] le du mois[1]. Sa mort est attribuée aux « fatigues de la guerre »[1] et il est déclaré mort pour la France[1],[2] le [5].
Honneurs et distinctions[modifier | modifier le code]
Le , Defforges est nommé correspondant du Bureau des longitudes[2],[6],[7],[8].
Le , il est élu associate de la Royal Society[6].
Le , il est élevé à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur[6],[9].
Vie privée[modifier | modifier le code]
Defforges épouse le à Paris, Marie Constance Bourgeois[2]. Le couple aura cinq enfants parmi lesquels un fils Eugène Robert Defforges (-), officier de marine, résistant mort en déportation[2].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- DAF.
- EURUS.
- Turner 1916, p. 289.
- Turner 1916, p. 290.
- MDH.
- Turner 1916, p. 292.
- BAMIP 1889.
- BDL.
- Léonore.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Annuaire de l'Armée française pour l'année , Paris, Berger-Levrault, , 1re éd. (lire en ligne [PDF]).
- [BAMIP 1889] « Bureau des longitudes », BAMIP, t. XLVI, no 865, , p. 147 (lire en ligne [PDF]).
- [Cottam et Orchiston 2014] (en) Stella Cottam et Wayne Orchiston, Eclipses, transits, and comets of the nineteenth century : how America's perception of the skies changed, Cham, Springer, coll. « Astrophysics and space science library » (no 406), (réimpr. ), 1re éd., XI-336 p., 15,6 × 23,4 cm (ISBN 978-3-319-08340-7 et 978-3-319-37775-9, OCLC 894328393, DOI 10.1007/978-3-319-08341-4, S2CID 126495071, SUDOC 181559080, présentation en ligne, lire en ligne).
- [Le Gorre 2014] Ludovic Le Gorre, « Gilbert-Étienne Defforges, l'homme d’exception que les Roannais ont oublié », Le Progrès, (lire en ligne).
- [Turner 1916] (en) Herbert Hall Turner, « General Gilbert Defforges », MNRAS, vol. 76, no 4, , p. 289-292 (OCLC 6911069649, DOI 10.1093/mnras/76.4.289, Bibcode 1916MNRAS..76..289., lire en ligne [PDF]).
Liens externes[modifier | modifier le code]
- [BDL] « Defforges, Gilbert-Étienne » , Les procès-verbaux du Bureau des longitude : un patrimoine numérisé (-), BDL.
- [DAF] Philippe Véron, Dictionnaire des astronomes français -, OHP (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), notices, s.v. Defforges, Gilbert Étienne (-), p. 134.
- [EURUS] « Defforges, Gilbert Étienne (-) » , Les Français en Russie (-) : base de données nominative, EURUS.
- [Léonore] « Defforges, Gibert Étienne » , base Léonore.
- [MDH] « Defforges, Gilbert Étienne » , Mémoire des hommes.