Frédéric Surleau
Préfet des Bouches-du-Rhône | |
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Directeur Administration des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine | |
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École des Ponts ParisTech (jusqu'en ) |
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Archives nationales (F/1bI/849, F/1bI/1118)[1] |
Frédéric Surleau, né le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie) et mort le à Paris 12e[2], est un haut fonctionnaire français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Fils du directeur de l'école publique de Nouméa, qui porte le même prénom, Frédéric Surleau quitte la Nouvelle-Calédonie pour entrer à l’École nationale des ponts et chaussées à Paris[3]. Diplômé en 1905, l'ingénieur retourne sur la Grande Terre (Nouvelle-Calédonie) pour conduire la construction et l’exploitation de la voie ferrée Nouméa-Païta[4].
Nommé en métropole, il est directeur à partir de 1935 des chemins de fer d’Alsace et de Lorraine qui disparaît en 1937 au sein de la Société nationale des chemins de fer français dont il devient directeur général adjoint[4]. Lors de la création du Haut comité de coordination de la recherche scientifique en 1938, il est l'un des deux vice-présidents nommés, avec Frédéric Joliot-Curie, auprès de Jean Perrin[5].
Conséquence de l'incendie des Nouvelles Galeries à Marseille, Édouard Daladier décide de placer la ville sous tutelle et nomme Surleau administrateur extraordinaire entre 1939 et 1940[6]. Il est préfet des Bouches-du-Rhône sous le Régime de Vichy, durant l'été 1940[4].
Inspecteur général des ponts et chaussées de 1942 à 1964, il est conseiller d’État entre 1944 et 1954[4], s'occupant particulièrement des transports et des communications[3]. Il est président du conseil d’administration des chemins de fer d’outre-mer (1944-1960), vice-président du Conseil supérieur de l'aviation marchande (1950-1954), président des commissions d’investissements des transports et communications au commissariat général du plan (1950-1959) et de la Banque commerciale de Paris (1959-1964)[4].
Il préside également le comité parisien pour le centenaire du rattachement de la Nouvelle-Calédonie à la France, en 1953[3]. Il est membre du conseil de la Société des Océanistes et membre titulaire de la 1re section de l’Académie des sciences coloniales à partir du [4].
Distinction[modifier | modifier le code]
- Médaille de l'Aéronautique au titre de « conseiller d'État, président de la commission des marchés de l'aéronautique » (décret du 28 février 1951)[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « http://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/UD/FRAN_IR_001514/d_1824 »
- Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris 12e, n°1141, vue 15/31.
- Patrick O'Reilly, « Nécrologie : Frédéric Surleau, 1884-1972 », Journal de la Société des Océanistes,
- « Frédéric SURLEAU », sur www.academieoutremer.fr (consulté le )
- Michel Pinault, Frédéric Joliot-Curie, Odile Jacob,
- « Incurie municipale à Marseille ? Quand la cité phocéenne passait sous tutelle de l’État », France Culture, (lire en ligne, consulté le )
- « Bulletin officiel des décorations, médailles et récompenses n°02 du 22 mars 1951 - Légifrance », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressource relative à la vie publique :
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