Chapelle Saint-Pierre de Saint-Étienne-des-Sorts
Chapelle Saint-Pierre de Saint-Étienne-des-Sorts | ||||
Présentation | ||||
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Culte | catholique | |||
Type | chapelle | |||
Rattachement | Bénédictins, puis diocèse de Nîmes | |||
Début de la construction | XIe siècle | |||
Style dominant | Art roman languedocien | |||
Géographie | ||||
Pays | France | |||
Région | Occitanie | |||
Département | Gard | |||
Ville | Saint-Étienne-des-Sorts | |||
Coordonnées | 44° 11′ 38″ nord, 4° 42′ 04″ est | |||
Géolocalisation sur la carte : Gard
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
Géolocalisation sur la carte : France
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La chapelle Saint-Pierre est une chapelle romane en ruines située à Saint-Étienne-des-Sorts, au sud de Pont-Saint-Esprit, dans le département français du Gard en région Occitanie.
Localisation[modifier | modifier le code]
La chapelle se dresse au bout du chemin Saint-Pierre, à quelques centaines de mètres au nord-ouest du village de Saint-Étienne-des-Sorts, sur le sommet d'une colline aux pentes raides, face au Rhône[1].
Historique[modifier | modifier le code]
La chapelle, en ruines, date du XIIIe siècle et a été fondée par les bénédictins de Pont-Saint-Esprit[2].
Saint-Étienne-des-Sorts était un « prieuré régulier relevant d'abord de Cluny et uni plus tard à la sacristie du chapitre collégial de Saint-Martial d'Avignon »[3].
Le prieuré faisait partie de la viguerie de Bagnols, une viguerie du diocèse d'Uzès : l'évêque d'Uzès avait droit de collation pour le prieuré[3].
Il est mentionné sous le nom d'Ecclesia de Sancto-Stephano de Sors en 1314, de Saint-Estienne des Sorts en 1627 et de Saint-Estève de Sors en 1715[3].
Architecture[modifier | modifier le code]
Architecture extérieure[modifier | modifier le code]
La nef[modifier | modifier le code]
La nef, qui a perdu sa toiture, est édifiée en moellons et percée de trous de boulin (trous destinés à ancrer les échafaudages).
Ses façades latérales sont dépourvues de contreforts mais possèdent de puissants chaînages d'angle réalisés en blocs de pierre de grande taille.
Le chevet[modifier | modifier le code]
La chapelle possède un petit chevet semi-circulaire composé d'une abside unique édifiée en moellons et percée de trous de boulin.
Cette abside, qui a perdu sa toiture, est percée d'une fenêtre axiale à simple ébrasement. Cette petite fenêtre est flanquée de chaque côté d'un piédroit harpé constitué de trois blocs de pierre et est sommée d'un linteau monolithe.
Les marques de tâcheron[modifier | modifier le code]
La chapelle présente de belles marques de tâcheron sur les pierres de l'encadrement de la fenêtre absidiale.
On notera un signe en forme de lettre U sur le linteau monolithe de la fenêtre, un double U sur l'imposte gauche et une faucille sur l'imposte droite.
Architecture intérieure[modifier | modifier le code]
L'intérieur, en ruines et sans dallage, présente une nef aux parois de moellons, surmontée d'une voûte en berceau légèrement brisé.
L'abside est constituée de murs en moellons surmontés d'une voûte en cul-de-four réalisée en pierre de taille assemblée en grand appareil, reposant sur une corniche moulurée.
L'arc triomphal est, comme l'abside, réalisé en moellons dans sa partie inférieure et en pierre de taille dans sa partie supérieure.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Gard provençal
- Observatoire du patrimoine religieux
- Eugène Germer-Durand, Dictionnaire topographique du département du Gard, Imprimerie impériale, Paris, 1868, p. 205.