Camille Selden
Camille Selden
Elise Krinitz, la « Mouche ».
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Elise Krinitz |
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Camille Selden, pseudonyme d’Elise Krinitz, née à Belgern le et morte à Orsay le , est une femme de lettres prussienne.
Biographie[modifier | modifier le code]
Née en Prusse, dans une famille modeste, elle est adoptée par les Krinitz, puis, enfant, vient vivre en France[1]. Elle a publié divers romans et des études littéraires et musicales. Elle a signé des articles dans diverses revues dont La Vie parisienne[1] sous le nom de plume de Smock.
Elle est surtout connue pour avoir été la secrétaire, la lectrice et l'amie d'Henri Heine, qui la surnomme la « Mouche »[1]. Elle publiera bien des années après la mort d'Henri Heine le récit de leur amitié et des derniers jours de cet écrivain[1]. Elle fut aussi une proche d'Hippolyte Taine[1].
Œuvres[modifier | modifier le code]
- Daniel Vlady, histoire d’un musicien, 1862
- L'Esprit des femmes de notre temps, 1865
- La Musique en Allemagne : Mendelssohn, 1867
- L'Esprit moderne en Allemagne, 1869
- Daniel Stern : sa vie et ses œuvres
- Portraits de femmes, 1877
- En route, 1881
- Les Derniers jours de Henri Heine, 1884
- Traductions
- Max Reichard, Souvenirs d’un aumônier protestant au camp français devant Sébastopol, 1869
- Goethe, Les Affinités électives de Goethe, 1872
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Sarah Juliette Sasson, « Selden, Camille (Elise de Krinitz, dite) [v.1830 -Orsay 1896] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3935-3936
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- J. Wright, Un intermédiaire entre l'esprit germanique et l'esprit français sous le Second Empire : Camille Selden, sa vie, son œuvre, Paris, Champion, 1931, 260 p.
- Eduard Engel (de): Aus Heinrich Heine’s letzten Tagen – Die Mouche – Frau Caroline Jaubert. In: Die Gartenlaube. Heft 19, 1884, S. 312–316
- Menso Folkerts: Wer war Heinrich Heines „Mouche“? Dichtung und Wahrheit. In: Heine-Jahrbuch (de), 38/1999, S. 133–151.
Liens externes[modifier | modifier le code]
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