Brigitte Bierlein

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Brigitte Bierlein
Illustration.
Brigitte Bierlein en 2019.
Fonctions
Chancelière fédérale d'Autriche

(7 mois et 4 jours)
Président fédéral Alexander Van der Bellen
Gouvernement Bierlein
Législature XXVIe
Prédécesseur Hartwig Löger (intérim)
Sebastian Kurz
Successeur Sebastian Kurz
Présidente de la Cour constitutionnelle autrichienne

(1 an, 3 mois et 11 jours)
Vice-président Christoph Grabenwarter
Prédécesseur Gerhart Holzinger
Successeur Christoph Grabenwarter
Vice-présidente de la Cour constitutionnelle autrichienne

(15 ans, 1 mois et 21 jours)
Président Karl Korinek
Gerhart Holzinger
Prédécesseur Karl Korinek
Successeur Christoph Grabenwarter
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Vienne (Autriche)
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Vienne (Autriche)
Nationalité Autrichienne
Parti politique Indépendante
Diplômée de Université de Vienne
Profession Juriste

Brigitte Bierlein
Chanceliers fédéraux de l'Autriche

Brigitte Bierlein (/bʁiˈɡɪtə ˈbiːɐ̯laɪ̯n/), née le à Vienne, où elle meurt le [1], est une juriste et femme d'État autrichienne.

Nommée présidente de la Cour constitutionnelle en 2018, elle est chancelière fédérale d'Autriche de à . Elle est la première femme à exercer ces deux fonctions en Autriche.

Biographie[modifier | modifier le code]

Brigitte Bierlein naît le à Vienne, dans une Autriche alors occupée par les forces alliées.

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Brigitte Bierlein en 2018.

Brigitte Bierlein commence sa carrière au sein de la justice comme juge puis procureure[2].

Vice-présidente de la Cour constitutionnelle de 2003 à 2018, elle en devient la présidente en 2018 ; elle est la première femme à accéder à ces deux postes. Elle quitte ses fonctions lors de sa nomination à la tête du gouvernement, peu avant d'avoir atteint l'âge limite pour y siéger[3].

Chancelière fédérale[modifier | modifier le code]

Sans affiliation politique, Brigitte Bierlein est proche du centre droit autrichien.

Le , après le renversement du gouvernement Kurz I et le lancement de consultations avec les forces représentées au Parlement, Brigitte Bierlein — figure respectée par la plupart des partis représentés au Parlement[4] — est chargée de former un gouvernement[5] ; elle devient la première femme chancelière de l'histoire de l'Autriche[6]. Elle propose les noms de Clemens Jablons, ancien président de la Cour administrative suprême, pour le poste de vice-chancelier et de ministre de la Justice, et celui du diplomate Alexander Schallenberg comme ministre des Affaires étrangères. Elle prête serment le [7].

Elle quitte ses fonctions le , à la suite des élections législatives anticipées qui voient la victoire de l’ÖVP de son prédécesseur Sebastian Kurz.

Vie privée[modifier | modifier le code]

Sans enfants, Brigitte Bierlein vivait avec un juge retraité[8].

Mort[modifier | modifier le code]

Brigitte Bierlein meurt à Vienne (Autriche) des suites d'une brève maladie le , cinq ans jour pour jour après avoir prêté serment comme chancelière fédérale.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) « Brigitte Bierlein, Austria’s first woman chancellor, dies at 74 », APNews,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « Austria appoints Brigitte Bierlein as its first female chancellor », The Guardian,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « Autriche: la présidente de la Cour constitutionnelle sera chancelière par intérim », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. « Politique. En Autriche, une chancelière pour succéder à Sebastian Kurz », Courrier international,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. « La juge Brigitte Bierlein devient la première chancelière d'Autriche », RTS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Autriche: première femme nommée à la tête du gouvernement en attendant les élections », Le Point,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Autriche: le nouveau gouvernement intronisé - Europe », RFI,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. Pierre Cochez, « Brigitte Bierlein, une juriste nommée chancelière d’Autriche », La Croix,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]