Association des bibliothèques publiques du Québec

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Association des bibliothèques publiques du Québec
Cadre
Sigle
ABPQVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Siège
Pays
Organisation
Effectif
6 employés ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web
Bibliothèque de Chicoutimi au Saguenay Lac St-Jean

L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) est un organisme qui rassemble les bibliothèques publiques autonomes québécoises.

Description[modifier | modifier le code]

L’Association des bibliothèques publiques du Québec regroupe 318 bibliothèques (173 municipalités de plus de 5 000 habitants et corporations membres) ce qui dessert plus de 84% de la population du Québec[1]. Son rôle est de représenter les intérêts de ses membres et de promouvoir leurs services à la population[2]. L’ABPQ s’assure aussi de défendre le rôle de la bibliothèque dans la société : « […] elle sensibilise les acteurs des différents paliers gouvernementaux à l’importance de la présence d’un service de bibliothèque qui donne au citoyen un accès démocratique au savoir, à la connaissance et à la culture »[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Sa fondation remonte au 26 avril 1984 sous le nom de L’Association des directeurs et directrices de bibliothèques publiques du Québec (ADIBIPUQ)[3],[4]. L’Association avait pour objectifs de rassembler les directrices et directeurs de bibliothèques publiques québécoises et ainsi, permettre une concentration des expertises et des efforts pour répondre aux objectifs fixés et à la promotion des intérêts des bibliothèques publiques aux intervenants du milieu[5].

Au moment de la création de l'ADIBIPUQ, plusieurs de ses membres font déjà partie d'associations professionnelles en sciences de l'information, notamment l'Association pour l'avancement des sciences et des techniques de la documentation (ASTED) et l'Association des bibliothécaires du Québec/Québec Library Association (ABQLA)[6]. L'ADIBIPUQ naît donc d'un désir d'obtenir une meilleure représentation des intérêts particuliers des bibliothèques publiques auprès de différentes instances gouvernementales, de favoriser le développement de la lecture publique et de pallier un certain manque découlant du démantèlement du Service des bibliothèques et de la Direction des bibliothèques publiques, autrefois rattachés au ministère de la Culture[6].

Son nom a été modifié en 1995 pour devenir les Bibliothèques publiques du Québec (BPQ) et une autre fois en 2012 pour son nom actuel, L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ)[5]. Elle dévoile à ce moment une toute nouvelle signature visuelle et propose un logo bleu, couleur de la connaissance, symbolisant l’ouverture, le regroupement et le numérique[7].

Au fil du temps l'ABPQ a connu plusieurs présidentes et présidents ; par ordre chronologique[8] :

  • Marie-Louise Simon, de 1984-1985
  • Louise Guillemette-Labory, de 1985-1986
  • Michelle Depuy, de 1986-1989
  • Maud Lefebvre[9], de 1989-1992
  • Jean Payeur de, 1992-1997
  • Denis Boisvert, de 1997-2000
  • Florian Dubois, de 2000-2002
  • Micheline Perreault, de 2002-2004
  • Suzanne Payette, de 2004-2013
  • Stéphane Legault, de 2013-2017
  • Chantal Brodeur[10], de 2017-2018
  • Denis Chouinard, depuis 2018.

Mission, vision et valeurs[modifier | modifier le code]

Avec pour objectif de faire la promotion des bibliothèques publiques du Québec et de ses divers services à la population, L'ABPQ s'est dotée d'une mission, d'une vision et de valeurs, qui représentent son étendard dans l'avancement et la sensibilisation pour les bibliothèques publiques[11].

  • La mission de l’ABPQ est d’« exercer un leadership dans le but d’assurer le développement, le positionnement stratégique et le rayonnement des bibliothèques publiques du Québec »[12].
  • La vision développée par l'ABPQ est d'être « au cœur des grands enjeux de la société, l’ABPQ est un levier indispensable pour le développement de bibliothèques publiques de qualité au Québec »[11].
  • L'ABPQ promeut six grandes valeurs qui sont les suivantes :
    • La coopération par la « mise en place de mécanismes et d’outils favorisant les échanges ainsi que l’entraide entre les membres de l’Association »[13].
    • L’équité avec le « traitement équitable et objectif de tous les membres, peu importe la taille de la population desservie ou la région d’appartenance »[13].
    • Le respect en ayant une « prise en considération des intérêts et des enjeux de nos membres ainsi que de nos différents partenaires »[13].
    • L'engagement avec une « attitude qui favorise l’implication active et la responsabilisation face au devenir collectif des bibliothèques publiques »[13].
    • L'efficience en mettant en place une « gestion intègre et performante axée sur les résultats et la mise en commun des ressources »[13].
    • L'inclusion grâce à la « conviction que les bibliothèques jouent un rôle majeur pour l’inclusion sociale et la participation culturelle et que chaque personne engagée dans la mission des bibliothèques représente un capital humain à valoriser »[13].

De façon plus globale, bien que le point de départ de l'ABPQ ait été de regrouper les bibliothèques publiques québécoises afin de faire valoir les intérêts de celles-ci et de favoriser un développement harmonieux de leurs services sur l'ensemble du territoire, sa mission s'élargit au fil du temps afin de mieux s'adapter aux besoins du public. Le principe d'accessibilité universelle, promu par le Manifeste de l'UNESCO sur la bibliothèque publique, se retrouve donc au cœur des préoccupations de l'ABPQ[14]. D'autres concepts reliés, comme l'éducation et l'alphabétisation, l'accueil des nouveaux arrivants, le soutien communautaire, la bibliothèque tiers-lieu ou bien la lutte contre le fossé numérique, influencent aussi la mission de l'Association et contribuent à la mise sur pied de projets et d'initiatives variés[14].

Programmes, évènements publics et initiatives[modifier | modifier le code]

Conférence au Rendez-vous des bibliothèques publiques du Québec de 2016.

L'ABPQ est à l'origine de plusieurs programmes, évènements et initiatives reliés aux bibliothèques publiques, et collabore avec d'autres acteurs du milieu afin de les mettre en place. En voici quelques exemples:

  • Le rendez-vous des bibliothèques publiques du Québec, présenté depuis 2015 en partenariat avec les Bibliothèques de Montréal[15].
  • La Semaine des bibliothèques publiques, organisée en partenariat avec l'organisme Bibliopresto, Bibliothèque et Archives nationales du Québec (BAnQ) et le Réseau Biblio du Québec, qui a lieu tous les ans lors de la troisième semaine du mois d'octobre[16]. Celle-ci vise à souligner, valoriser et promouvoir le rôle qu'occupent les bibliothèques publiques au sein de la communauté[16]. Des activités de nature diverse sont organisées dans différentes bibliothèques au courant de cette semaine, notamment des ateliers de bricolage, des animations et des périodes d'heure du conte[17].
  • Le programme Une naissance un livre, lancé dans l'ensemble du Québec en 1999, à la suite d'une initiative du Regroupement des bibliothèques publiques de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches[18]. Le programme offre une petite trousse de lecture aux parents qui inscrivent leur enfant de moins d'un an à la bibliothèque; la trousse, dont le contenu a évolué à travers le temps, est généralement composée d'un petit livre pour enfants et de documentation pour les parents. La documentation fournie dans l'édition 2021 de la trousse inclut un recueil de comptines et un guide de lecture, préparés en collaboration avec le Département d'orthophonie de l'Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), ainsi qu'un numéro spécial de la revue Naître et grandir.[19] En 2019, le programme atteignait 20 pour cent des enfants québécois, alors qu'on estimait que 20 000 trousses en français et 2500 en anglais étaient distribuées chaque année[18].
  • Le programme Biblio-Santé, anciennement connu sous le nom de Biblio-Aidants, né en 2006 d'une initiative conjointe entre les bibliothèques de Repentigny, Charlemagne et L'Assomption, avant d'être repris par l'ABPQ et étendu à l'ensemble du Québec[20]. Rebaptisé Biblio-Santé en 2021, le programme est actuellement utilisé dans 780 bibliothèques québécoises, ce qui inclut des bibliothèques publiques et des bibliothèques de santé[20]. Le programme est constitué de quinze cahiers thématiques, chacun abordant une maladie ou un enjeu lié à la santé; on y retrouve entre autres des cahiers portant sur le cancer, la santé mentale, le deuil, le diabète, les troubles du spectre de l'autisme et les maladies du cœur[21]. Les cahiers, disponibles en français et en anglais[22], proposent des listes de ressources informatives fiables recensées par des bibliothécaires. Ces ressources, qui s'adressent autant aux personnes touchées directement par une maladie ou un handicap qu'à leurs proches aidants, incluent des livres, des films et séries télévisées, des sites web et des organismes d'aide[20],[21],[22].
  • Le programme Biblio-Jeux, né en 2014 d'un partenariat entre l'ABPQ et l'organisme Trois-Rivières en action et en santé, en collaboration avec le Département d'orthophonie de l'UQTR et avec le réseau des bibliothèques de Trois-Rivières[23]. Depuis 2018, le programme est offert à l'ensemble des bibliothèques québécoises. On compte actuellement 54 bibliothèques qui y participent[24]. Le programme vise à favoriser la stimulation du langage, à l'oral et à l'écrit, par le jeu. L'Espace Biblio-Jeux est composé de 207 jeux, catégorisés selon huit "planètes" associées à différents aspects de la stimulation langagière ou à différents niveaux d'apprentissage, ainsi que de matériel d'accompagnement conçu par des orthophonistes du Département d'orthophonie de l'UQTR[23],[24]. Initialement développé pour un public plus jeune, soit les enfants âgés de 6 mois à 6 ans, le programme offre depuis 2020 un volet s'adressant aux jeunes de 6 à 12 ans[23].
  • L'abolition des frais de retard en bibliothèques publiques est aussi soutenue par l'ABPQ, suivant la tendance du mouvement « Fine Free Library », né aux États-Unis, qui gagne du terrain depuis quelques années au Québec. La première bibliothèque québécoise à abolir ses frais retard est celle de Baie-Comeau, à la suite d'un projet pilote mené en 2019[25]. En février 2021, l'ABPQ rapporte que 246 des 1068 bibliothèques publiques du Québec ont aboli leurs frais de retard[26]. Un an plus tard, ce chiffre s'élève à 475, dont 451 proposent une abolition complète des frais de retard et 24 une abolition partielle[27]. Ceci représente 46% des bibliothèques publiques de la province, qui desservent 57% de la population québécoise[27].

Membres et partenaires[modifier | modifier le code]

L'ABPQ travaille en partenariat avec les différentes bibliothèques publiques du Québec, afin de mettre en place des programmes qui répondent aux besoins de la communauté. On peut retrouver une liste des différents membres sur le site Internet[28] de l'Association. Les membres ont ainsi accès a un portail Extranet, depuis 2019, qui leur permet de communiquer entre eux afin de « partager leur savoir-faire en déposant sur l’Extranet des ressources pratiques en lien avec les bibliothèques publiques »[29]. On retrouve aussi un espace pour les membres où ils ont accès à de l'information concernant les bibliothèques et où ils peuvent s'inscrire à des événements ou s'abonner aux programmes de l'ABPQ[30].

L'ABPQ est membre de la Fédération canadienne des associations de bibliothèques[31].

Publications[modifier | modifier le code]

L'ABPQ a également publié différents mémoires[32].

  • Les bibliothèques publiques du Québec : des partenaires au sein des municipalités pour rejoindre et accompagner les 15-29 ans, le [33].
  • Forum national de consultation sur le projet de politique québécoise de la culture, allocution du [34].
  • Les bibliothèques publiques : au cœur de la réussite éducative des Québécois, le [35].
  • Renouvellement de la politique culturelle du Québec - allocution, le [36].
  • Renouvellement de la politique culturelle du Québec, le [37].
  • Avis sur le projet de loi no 47, Loi modernisant la gouvernance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, le [38].
  • La réglementation du prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques : position de l'ABPQ, le [39].
  • Commentaires et réflexions de l’Association des bibliothèques publiques du Québec sur le Livre blanc municipal publié par l’Union des municipalités du Québec en novembre 2012, le [40].
  • Les municipalités de demain : la bibliothèque publique au service de la société du savoir et des citoyens, en [41].
  • Présence du numérique dans les bibliothèques publiques québécoises – des conditions gagnantes, en [42].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « À propos de l’ABPQ », sur www.abpq.ca (consulté le )
  2. a et b « Rapport annuel 2016 », sur Association des bibliothèques publiques du Québec,
  3. « Notre histoire | ABPQ - Association des bibliothèques publiques du Québec », sur www.abpq.ca (consulté le ).
  4. Denis Boisvert, « L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) : un acteur indissociable du développement des bibliothèques publiques du Québec », Documentation et bibliothèques, vol. 64, no 3,‎ , p. 63 (ISSN 0315-2340 et 2291-8949, DOI 10.7202/1061713ar, lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b « Notre histoire | Association des bibliothèques publiques du Québec », sur www.abpq.ca (consulté le ).
  6. a et b Denis Boisvert, « L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) : un acteur indissociable du développement des bibliothèques publiques du Québec », Documentation et bibliothèques, vol. 64, no 3,‎ , pp. 63-74 (DOI https://doi.org/10.7202/1061713ar).
  7. « Un vent de changement pour la plus importante association québécoise de bibliothèques publiques | ABPQ - Association des bibliothèques publiques du Québec », sur www.abpq.ca (consulté le ).
  8. Association des bibliothèques publiques du Québec, « Liste des présidentes et présidents au fil des années » [PDF], sur abpq.ca (consulté le ).
  9. Argus, « Le partenariat : Éliminer l'état de Stagnation d'inertie et de désintéressement à l'égard des bibliothèques publiques », sur banq.ca, Argus, hiver 1990, volume 19, numéro 3, P.107, (consulté le ).
  10. Marine Durand, « Chantal Brodeur, la voix des bibliothèques », Livres-Hebdo, (consulté le ).
  11. a et b Association des bibliothèques publiques du Québec, « Plan stratégique 2018-2023 », sur ABPQ.ca, (consulté le )
  12. Association des bibliothèques publiques du Québec, « https://abpq.ca/a_propos.php », sur abpq.ca (consulté le )
  13. a b c d e et f « À propos de l’ABPQ, nos valeurs », sur Association des bibliothèques publiques du Québec (consulté le ).
  14. a et b Denis Boisvert, « L’Association des bibliothèques publiques du Québec (ABPQ) : un acteur indissociable du développement des bibliothèques publiques du Québec », Documentation et bibliothèques, vol. 64, no 3,‎ , pp.63-74
  15. « Rendez-vous des bibliothèques publiques du Québec - Édition 2022 », sur rendezvousbiblio.ca (consulté le )
  16. a et b « Accueil », sur Semaine des bibliothèques publiques (consulté le )
  17. « Programmation », sur Semaine des bibliothèques publiques (consulté le )
  18. a et b Nathalie Ferraris, « Une naissance un livre: au bonheur des bébés lecteurs », Lurelu, vol. 42, no 2,‎ , p. 13
  19. « Une naissance un livre | La trousse du parfait bébé-lecteur », sur unenaissanceunlivre.ca (consulté le )
  20. a b et c « À propos de Biblio-Santé », sur bibliosante.ca (consulté le )
  21. a et b « 15 cahiers thématiques sur la santé - Biblio-Santé », sur bibliosante.ca (consulté le )
  22. a et b « Biblio-Santé | ABPQ - Association des bibliothèques publiques du Québec », sur www.abpq.ca (consulté le )
  23. a b et c ABPQ - Association des bibliothèques publiques du Québec, « Document d'information pour bibliothèque - Biblio-Jeux » [PDF]
  24. a et b « Biblio-Jeux | ABPQ - Association des bibliothèques publiques du Québec », sur www.abpq.ca (consulté le )
  25. « Les bibliothèques publiques encouragées à abolir leurs frais de retard », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  26. Zone Arts- ICI.Radio-Canada.ca, « Au Québec, 246 bibliothèques publiques n'imposent plus de frais de retard », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  27. a et b « Abolition des frais de retard | ABPQ - Association des bibliothèques publiques du Québec », sur www.abpq.ca (consulté le )
  28. Association des bibliothèques publiques du Québec, « Répertoire des membres », sur ABPQ.ca (consulté le )
  29. Association des bibliothèques publiques du Québec, « Extranet », sur ABPQ.ca, (consulté le )
  30. Association des bibliothèques publiques du Québec, « Espace membre », sur ABPQ.ca (consulté le )
  31. « Nos membres », sur Fédération canadienne des associations de bibliothèques, (consulté le )
  32. « Mémoires », sur abpq.ca (consulté le ).
  33. Denis Choinard, Eve Lagacé et Stéphane Legault, Les bibliothèques publiques du Québec : des partenaires au sein des municipalités pour rejoindre et accompagner les 15-29 ans, (lire en ligne [PDF]).
  34. Chantal Brodeur, « Forum national de consultation sur le projet de politique québécoise de la culture » [PDF], sur abpq.ca, (consulté le ).
  35. Chantal Brodeur et Eve Lagacé, Les bibliothèques publiques : au cœur de la réussite éducative des Québécois, (lire en ligne [PDF]).
  36. Association des Bibliothèques Publiques du Québec, « Renouvellement de la Politique culturelle du Québec - allocution » [PDF], sur abpq.ca, (consulté le ).
  37. Association des Bibliothèques Publiques du Québec, Renouvellement de la Politique culturelle du Québec, , 22 p. (lire en ligne [PDF]).
  38. Association des Bibliothèques Publiques du Québec, Avis sur le projet de loi no 47, Loi modernisant la gouvernance de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, (lire en ligne [PDF]).
  39. Association des Bibliothèques Publiques du Québec, La réglementation du prix de vente au public des livres neufs imprimés et numériques : position de l'ABPQ, (lire en ligne [PDF]).
  40. Association des Bibliothèques Publiques du Québec, Commentaires et réflexions de l’Association des bibliothèques publiques du Québec sur le Livre blanc municipal publié par l’Union des municipalités du Québec en novembre 2012, (lire en ligne [PDF]).
  41. Louise Guillemette-Labory, Marie D. Martel, Jean Payeur, Stéphane Legault et Suzanne Payette, Les municipalités de demain : la bibliothèque publique au service de la société du savoir et des citoyens, (lire en ligne [PDF]).
  42. Association des Bibliothèques Publiques du Québec, Présence du numérique dans les bibliothèques publiques québécoises – des conditions gagnantes, (lire en ligne [PDF]).