L'étape est remportée par le coureur belge Jean Rossius, qui partage la tête du classement général avec son compatriote Philippe Thys, classé dans le même temps.
La deuxième étape, qui mène les coureurs jusqu'à Cherbourg, se déroule sous une chaleur accablante et provoque d'importants écarts au classement général. Les Belges Philippe Thys et Jean Rossius profite de la dernière côte du parcours, à Octeville, pour s'isoler en tête. Rossius, pourtant moins expérimenté, s'adjuge l'étape, tandis que les deux hommes partagent la tête du classement général. De nombreux favoris accusent un retard conséquent : Octave Lapize concède dix-huit minutes, Faber et Petit-Breton, déjà retardés la veille, perdent de nouveau vingt et vingt-trois minutes, tandis que l'espoir italien Costante Girardengo finit à plus d'une heure, loin devant Paul Duboc : deuxième du Tour de France 1911, le Normand concède plus de deux heures au cours de cette étape[1]. Tandis que plusieurs coureurs isolés abandonnent, l'un d'eux, Marcel Allain, est mis hors course pour avoir effectué une partie de l'étape en train.
Jean-Paul Bourgier, Le Tour de France 1914 : De la fleur au guidon à la baïonnette au canon, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 159 p. (ISBN978-2-917971-14-7)..