Pedro Blanco López

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Pedro Blanco López
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Pedro Blanco López, né le à León et mort le à Porto, est un compositeur, pianiste, professeur et critique musical espagnol.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fils du musicien Mateo Blanco del Rio et de Emilia López Moya, il a commencé ses études musicales avec son père à León. À partir de 1897, il étude à l'École national de la Musique de Madrid, où Felipe Pedrell et Andrés Monge sont ses maîtres. Avec tous les deux, et avec Tomás Bretón[1], il maintient une importante relation épistolaire pendant toute sa vie. A Madrid, il reçoit le Premier Prix de Piano en 1902[réf. nécessaire].

Il commence à Madrid une carrière comme pianiste qui le fait voyager à Porto, où il reste de 1903 jusqu´à sa mort. À Porto, il se marie avec Clementina Nogueira, avec qui il a deux enfants. Après son arrivée au Portugal, il s'intègre dans le cercle littéraire de la ville de Espinho, composé de personnalités comme le peintre Amadeo de Souza-Cardoso, le poète et pédagogue João de Barros, et surtout, le docteur Manuel Laranjeria. Avec ce dernier il fait la connaissance d'autres personnalités comme Miguel de Unamuno[2]. Pedro Blanco maintient une correspondance avec lui pendant des années.

Pendant plus d'une décennie Pedro Blanco développe une activité intense comme professeur de piano, dans une multitude de disciples. Il fait partie du premier corps d'enseignants du Conservatoire de musique de Porto, où il est professeur de 1917 jusqu'à sa mort[3].

Blanco occupe une position remarquable dans la vie culturelle de Oporto pendant les deux premières décennies du XXe siècle, participant à des mouvements comme Renascença portuguesa. Artiste passionné et charismatique[pourquoi ?], il profite de son influence pour déployer une importante action sociale.

Dans la ville de la rivière Duero, il se lie d'amitié avec des personnalités comme le sculpteur António Teixeira Lopes[4], le dessinateur Leal da Câmara[5], ou l'écrivain Antero de Figueiredo. Il maintint une correspondance avec beaucoup de personnalités du monde musical et artistique espagnol et international.

En 1911, Pedro Blanco est élu correspondant à Porto de la Société internationale de Musique[6]. Parmi ses travaux musicologiques, ressort un travail d'introduction à la musique populaire portugaise, publié dans la revue française S.I.M.[7]

Œuvre musicale[modifier | modifier le code]

Pedro Blanco est auteur d'une vingtaine de pièces pour piano, chant et piano, piano et violon, et pour orchestre[8].

Pour piano[modifier | modifier le code]

  • Mazurca Triste (Op. 1).
  • Hispania (Op. 4. Version pour orchestre de L. Lambert)
  • Heures Romantiques. Impressiones Intimes (Op. 6)
  • Galanías (Op. 10)
  • Dos mazurcas: Del amor y Del dolor (Op. 12)
  • Castilla (Op. 16)

Pour chant et piano[modifier | modifier le code]

  • ¡Guitarra mía! (Op. 2)
  • Los ojos negros (Op. 3)
  • Canções : O Senhor Reitor, Flor da Rua, A Fiandeira (Op.5).
  • Dos melodías : Rosa e lírio, Barca-bela (Op. 9).
  • Cantiga et Trovas do longe (Op. 11).
  • Duas melodias para piano e canto: Madrigal, Quand même (Op. 14).

Pour piano et violon[modifier | modifier le code]

  • Romance y Zambra andaluza (Op. 7)

Pour orchestre[modifier | modifier le code]

  • Añoranzas (Op. 8).
  • Duas melodias portuguesas : Anjo da Guarda, Noite de Amores (Op. 13).
  • Concierto en si menor (piano et orchestre, Op. 15).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Cartas de Bretón, Turina, Ravel a Pedro Blanco, Vértice, no 102, 1952, p. 8-10.
  2. Epistolario inédito de Miguel de Unamuno, vol. I, Espasa Calpe, Madrid, 1991, p. 298.
  3. Revista Musical Hispano-Americana, 31 décembre 1917, p. 13.
  4. Carta de Teixeira Lopes a Pedro Blanco, 25 juillet 1915.
  5. Carta de Pedro Blanco a T. J. Leal da Câmara, décembre 1916.
  6. Carta de S. I. M. a Pedro Blanco, 29 mars 1911.
  7. Pedro Blanco, La musique populaire portugaise, Revue musicale S. I. M., vol. 8, 15 février 1912, p. 41-47.
  8. Martínez-Pereda, op. cit., p. 261-262.

Liens externes[modifier | modifier le code]