Commune frontalière et ancien poste frontière franco-belge, elle est voisine de la ville française de Jeumont. Erquelinnes est la première commune belge arrosée par la Sambre et fait partie de la région touristique de la Haute-Sambre.
Petit pont (dissimilation du gallo-roman *arcanina, diminutif du latin arcus « arche de pont »)[3] ; variante : hydronyme prémédiéval *Arcana (cf. Archennes)[4], ou terre (suffixe -ina) [protégée par une défense en] encorbellements (germanique *erchel, *archen « [palissade ornée de] becs-de-corbin ») (?); variante : site voué au culte d'Hercule (A.-G. Chotin)
Blason d'Erquelinnes. Les armoiries originelles avaient été octroyées le 6 octobre 1926. Ce sont celles d'une branche de la famille de la Barre, seigneurs d'Erquelinnes en 1644 et barons en 1722.
Blasonnement :D’azur à la fasce d’or accompagnée de trois têtes de lion du même, lampassées de gueules, à la bordure engrêlée également d’or[5].
Drapeau d'Erquelinnes : Blanc avec, au centre, un emblème rouge constitué de deux parallélogrammes et de quatre trapèzes s'emboîtant en spirale de façon à former une lettre « e » hexagonale[6].
Origine du blason : Ignace de la Barre, seigneur d'Erquelinnes, fils de Philippe et d'Anne Marie de Bousseau, portait ; d’azur, à une fasce d’or, accompagnée de trois têtes de lion arrachées du même et lampassées de gueules.
Il a épousé par contrat le 24/09/1694 à Aire en Artois (à présent Aire-sur-la-Lys 62921) , Marie-Jeanne-Thérèse de Haynin, baptisée à Valenciennes (Saint-Vaast 14/10/1665), fille de Louis Charles de Haynin, seigneur de Barat ou Barra à cette époque (et du Fay du chef de sa femme Anne Marie Sarat de Haynin Courtembecque, qui portait les mêmes armes sans brisure), gentilhomme et plénipotentiaire après avoir servi treize ans au service du roi d’Espagne) qui portait ; d'or, à la croix engrêlée de gueules et un croissant du même au premier canton.
Ces deux armes apparaissent ainsi mais accostéesdans l' Armorial général de France Volume 1 par C. d'Hozier (par Borel d'Hauterive Annuaire de la noblesse 1856-1878 p 2 Flandres à 13bis).
Cette bordure engrêlée d'or n'apparaissant pas dans l'armorial en référence, ce dessin pouvait être relevé par un descendant du couple (la partie engrêlée n'étant qu'une brisure). Y a-t-il eu telle descendance, la généalogie ne donne hélas rien. La commune a très probablement volontairement fait cet assemblage récent pour distinguer la ville d'Erquelinnes de son ancienne famille seigneuriale.
↑Jean Germain, Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française, (lire en ligne), p. 33.
↑A. Carnoy, Origines des noms des communes de Belgique, Louvain, Éditions Universitas, , 2 vol.
↑Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70),
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 306.
↑Lieve Viaene-Awouters et Ernest Warlop, Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones, t. 1 : Communes wallonnes A-L, Bruxelles, Dexia, , p. 307.
↑Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier jour du mois écoulé, quel que soit le registre dans lequel elles sont reprises (registre de la population, registre des étrangers ou registre d'attente).
↑Ces chiffres reprennent toutes les personnes inscrites dans la commune le premier janvier écoulé, dans le registre de la population ou le registre des étrangers sans le registre d'attente.