Portail:Poésie

Le projet « Poésie » lié à ce portail
Une page de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Portail de la poésie

Il y a actuellement 15 201 articles liés au portail.

Articles principaux

Histoire et genres

Histoire de la poésie

Mouvements poétiques

Œuvres, auteurs

Techniques et études

La poésie aujourd'hui

Prix de poésie

Tous les prix littéraires

d'aujourd'hui
d'hier

Revues de poésie

Toutes les revues

d'aujourd'hui
d'hier
Lumière sur…
François Villon (Grand Testament de Maistre François Villon, 1489)
François Villon (Grand Testament de Maistre François Villon, 1489)

François de Moncorbier dit Villon (né en 1431 ou 1432 à Paris, disparu en 1463) est un poète français de la fin du Moyen Âge. Il est probablement l'auteur français le plus connu de cette période. Les romantiques en ont fait le précurseur des poètes maudits.

Les seules sources contemporaines dont nous disposons concernant Villon sont, outre ses propres écrits littéraires, six documents administratifs relatifs à ses procès. Ainsi, il faut soigneusement séparer les faits établis avec une quasi-certitude de la « légende Villon » à laquelle il a lui-même largement contribué en se mettant en scène dans ses œuvres.

En français moderne Villon se prononce [vijɔ̃] (comme « pavillon ») : la preuve en est apportée par le jeu des rimes comme dans la Ballade finale du Grand Testament, où le poète fait rimer son nom avec « carillon » ou « vermillon ». La prononciation à Paris, au XVe siècle, était différente comme pour le prénom, mais il ne viendrait à l'idée de personne de ne pas prononcer aujourd'hui François [fʀɑ̃swa] , donc par cohérence il faut dire [vijɔ̃] » pour Villon.


Autres articles sélectionnés au sein du portail Poésie

Image du mois
Un poème au hasard

« Telle qu’était Diane, alors qu’imprudemment
L’infortuné chasseur la voyait toute nue,
Telle dedans un bain Clorinde s’est tenue,
N’ayant le corps vêtu que d’un moite élément.

Quelque dieu dans ces eaux caché secrètement
A vu tous les appas dont la belle est pourvue,
Mais s’il n’en avait eu seulement que la vue,
Je serais moins jaloux de son contentement.

Le traître, l’insolent, n’étant qu’une eau versée,
L’a baisée en tous lieux, l’a toujours embrassée ;
J’enrage de colère à m’en ressouvenir.

Cependant cet objet dont je suis idolâtre
Après tous ces excès n’a fait pour le punir
Que donner à son onde une couleur d’albâtre. »


La jalousie
Extrait des Plaintes d'Acante
Tristan L’Hermite

Ce poème s'affiche de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.

Le saviez-vous ?

Ces annonces s'affichent de manière aléatoire : vous pouvez effectuer un nouveau tirage.