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Les Sorcières d'Akelarre

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Les Sorcières d'Akelarre

Titre original Akelarre
Réalisation Pablo Agüero
Scénario Pablo Agüero
Katell Guillou
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Drapeau de la France France
Drapeau de l'Argentine Argentine
Genre Historique
Drame
Durée 90 minutes
Sortie 2020

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Sorcières d'Akelarre (Akelarre) est un film hispano-franco-argentin réalisé par Pablo Agüero, sorti en 2020.

Synopsis[modifier | modifier le code]

En 1609 au Pays basque, cinq jeunes filles d’un village de pêcheurs sont arrêtées et accusées de « sorcellerie » pour leur participation présumée à un rituel païen, le sabbat.

Essayant de clamer leur innocence, elles seront toujours considérées comme des « sorcières ». Il ne leur reste plus qu’à le devenir.

Akelarre, interprétable en basque par « lande du bouc », fait référence à la mythologie basque. Un tableau de Goya, se nomme aussi Aquelarre.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

En 2008, alors à Cannes pour présenter son premier long métrage Salamandra à la Quinzaine des réalisateurs, Pablo Agüero tombe sur l'essai de Jules Michelet La Sorcière qui l'intéresse beaucoup, et lui fait prendre conscience que la représentation des sorcières dans la culture est celle des inquisiteurs. Il imagine alors un film qui prendrait le point de vue des victimes, de faire « un film de sorcière sans sorcière »[1].

L'histoire est inspirée des notes que Pierre de Rosteguy de Lancre a écrites sur son voyage au pays basque français en 1609 dans son ouvrage Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons[2]. Celui-ci fait partie d'une commission royale d'Henri IV, envoyée dans le Labourd pour « purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l'emprise des démons », faire la lumière, en particulier à Saint-Jean-de-Luz, sur les actes et les mœurs réputés libres des femmes de marins en l'absence de leurs maris, et sur les comportements des guérisseuses et cartomanciennes. Cette chasse aux « sorcières » entrainera entre soixante et quatre-vingts exécutions, avec l'audition de quatre à cinq cents témoins à Saint-Pée-sur-Nivelle.

Pierre de Rosteguy de Lancre, par ses écrits, est considéré comme un des créateurs du mythe du Sabbat des sorcières.

Une même vague de chasse aux sorcières a lieu du côté espagnol.

Selon le réalisateur Pablo Agüero, le film « est le résultat d'une longue enquête. En partant du livre de Pierre de Rosteguy de Lancre, qui dépeignait la sorcière comme une femme révolutionnaire, j'en suis venu à la singulière histoire du peuple basque, qui, contrairement aux Bretons ou aux Cathares, a résisté »[3].

Sortie[modifier | modifier le code]

Accueil critique[modifier | modifier le code]

En France, le site Allociné recense une moyenne des critiques presse de 3,3/5[4].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

  • 35e cérémonie des Goyas : meilleure actrice pour Amaia Aberasturi, meilleure direction de production, meilleure photographie, meilleur son

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Les Sorcières d'Akelarre » (fiche film), sur Allociné
  2. Pierre de (1553-1631) Auteur du texte L'Ancre, Tableau de l'inconstance des mauvais anges et démons , où il est amplement traicté des sorciers et de la sorcellerie... par Pierre de Lancre,..., (lire en ligne)
  3. (es) Esteban Ramón, « 'Akelarre': el empoderamiento y rebeldía de las 'brujas vascas' de siglo XVII », sur rtve.es
  4. « Les Sorcières d'Akelarre », sur Allociné (consulté le ).
  5. (es) « Todos los ganadores de los premios Goya más atípicos », sur La Vanguardia, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]