Joseph de Luzy

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Joseph de Luzy
Joseph de Luzy

Naissance
Tence (Haute-Loire)
Décès (à 84 ans)
Seine-Port (Seine-et-Marne)
Origine Drapeau de la France France
Arme Génie
Grade Colonel
Années de service 17651814
Distinctions Officier de la Légion d’honneur
Chevalier de Saint-Louis
Famille Luzy de Pélissac

Emblème

Joseph de Luzy, né le à Tence (Haute-Loire), mort le à Seine-Port (Seine-et-Marne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire. Il a deux enfants Alexandre et Adèle de son épouse Anne-Marie Lonnoy, native de Dinant.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme élève à l’école du génie de Mézières, et il en sort le , avec le grade de lieutenant en second. Il reçoit son brevet de capitaine le , et il est fait chevalier de Saint-Louis le .

De 1791 à l’an IV, il est employé sur les côtes de la Manche, de Cherbourg, et de Brest, où il est chargé par les généraux Wimpffen et Hoche des reconnaissances de Honfleur à Pont-à-Mousson, et de Honfleur jusqu’au fleuve Rance. Pendant cette période, il est aussi chargé, en tant que directeur adjoint, de la surveillance des travaux du port et de la rade de Cherbourg.

Il est nommé chef de bataillon le , et chef de brigade le . Le , il reçoit le commandement de la direction du génie de la place d’Anvers, et le , il est nommé directeur des fortifications à Saint-Domingue. Le ], il prend une part glorieuse à la bataille de Vertières, l’une des plus meurtrières de la campagne, et d’ailleurs le général La Poype dans son rapport sur ce combat, se loue beaucoup de la conduite du colonel Luzy, qui est fait prisonnier par les Anglais à la fin de cette guerre désastreuse. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .

Libéré sur parole fin 1804, il est nommé le , à la direction des forteresse de Mayence, et électeur du département de la Haute-Loire. De l’an XIV à 1807, il fait partie de la réserve de la Grande Armée, sous les ordres des maréchaux Lefebvre et Kellermann. Il est admis à la retraite le .

Il reprend du service le , comme commandant d’armes de la place d’Ostende, et en , il est réadmis à la retraite.

Il meurt le à Seine-Port.

Sources[modifier | modifier le code]