Jacqueline Francell

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Jacqueline Francell
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Jacqueline Francell en 1930
Nom de naissance Jacqueline Anne-Marie Étiennette François
Naissance
Paris
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 54 ans)
Neuilly-sur-Seine
Profession Actrice, chanteuse

Jacqueline Francell est une actrice et chanteuse française née le à Paris 9e et morte le à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine).

Elle est surtout connue pour les nombreuses opérettes où elle s'illustra. Elle joua aussi dans une douzaine de films entre 1931 et 1944.

Biographie[modifier | modifier le code]

Fille de Fernand Claude Eugène François dit Fernand Francell (1879-1966), ténor de l’Opéra-Comique, et d’Étiennette Jeanne Anne-Marie Fernet, professeur de piano, Jacqueline Anne-Marie Étiennette François naît le à Paris 9e[1].

Après avoir donné la réplique à son père lors d’une série de représentations à New York puis dans Les Noces de Figaro au théâtre des Champs-Élysées, elle fait ses débuts dans l’opérette le aux côtés de René Koval au théâtre des Bouffes-Parisiens, devenant rapidement une vedette en ce domaine. Elle interprète notamment Flossie (1929), Les Aventures du roi Pausole (1930) avec Dorville, Un soir de réveillon avec Henry Garat, Arsène Lupin banquier (1930) avec Jean Gabin, Florestan Ier, prince de Monaco de Sacha Guitry au théâtre des Variétés, Oh ! papa ! (1933) au théâtre des Nouveautés[2], Fleur d’Hawaï (1933) à l’Alhambra, Le Guéridon Empire (1936), revue de Rip à la comédie des Champs-Élysées ou encore La Margoton du bataillon (1937) avec Suzy Delair.

Elle présente son tour de chant au théâtre de l'Empire puis interprète à la radio La Jeune Fille dans le soleil (1937), opérette de Claude Pigault, le pianiste qui l’accompagnait à l’Empire. Suivent encore J'hésite au théâtre Antoine (1938) et Balalaïka au théâtre Mogador avec Reda Caire (1938).

Dès 1929, elle grave ses premiers disques et entame une carrière au cinéma dès le début du « parlant », participant entre autres à de nombreux films musicaux. Elle se distingue ainsi dans La Petite Chocolatière de Marc Allégret (1931), Enlevez-moi (1932), version filmée de l’opérette Le Grand Refrain avec Jeanne Aubert, L'Amour guide (1933) tourné aux États-Unis avec Maurice Chevalier et La Rose effeuillée avec Germaine Sablon.

La guerre et l'Occupation n'arrêtent pas sa carrière. En 1941, elle reprend au théâtre Marigny l’opérette Passionnément et assure une partie de la narration du documentaire controversé de Sacha Guitry De Jeanne d'Arc à Philippe Pétain (1944).

Après la guerre, Jacqueline Francell joue dans Plume au vent (1948) à la comédie des Champs-Élysées avec Jimmy Gaillard, Denise Provence et Gaston Gabaroche. Elle revient à Marigny pour Ciboulette, puis se produit à l’Opéra de Monte-Carlo. Au théâtre de la Potinière, elle joue La Bride sur le cou (1947) avec Yves Furet, qu’elle retrouve en 1948 au Casino de Cannes dans Mozart de Sacha Guitry.

En 1962, Marcel Achard lui demande de reprendre le rôle de Jandeline dans Patate au théâtre Saint-Georges. Prise d’un malaise, elle est transportée aux urgences de la clinique Ambroise-Paré à Neuilly où elle meurt des suites d’une opération le 13 octobre, à l'âge de 54 ans[1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Jacqueline Francell épouse le à la mairie du 16e arrondissement de Paris Gabriel Bouillon (1898-1984), avec comme témoins Victor Boucher et Maurice Chevalier[3], frère du chef d’orchestre Jo Bouillon. Le couple divorce le [1],[3].

En 1929, elle entretient une liaison avec Jean Gabin, son partenaire dans Flossie, alors marié à Gaby Basset.

Théâtre[modifier | modifier le code]

Filmographie[modifier | modifier le code]

Discographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Acte no 402 (vue 10/31), registre des naissances de l'année 1908 pour le 9e arrondissement, Paris-Archives - Archives en ligne de la Ville de Paris (avec mentions marginales de l'union et du décès).
  2. « Oh ! papa ! », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  3. a et b Acte no 797 (vue 28/31), registre des mariages de l'année 1941 pour le 16e arrondissement, Paris-Archives - Archives en ligne de la Ville de Paris (avec mention marginale du divorce).

Liens externes[modifier | modifier le code]