Grewia coriacea

Classification APG III (2009)
Règne	Plantae
Clade	Angiospermes
Clade	Dicotylédones vraies
Clade	Noyau des Dicotylédones vraies
Clade	Rosidées
Clade	Malvidées
Ordre	Malvales
Famille	Malvaceae
Genre	Grewia

Grewia coriacea Mast. est une espèce d'arbre à briquet^[Quoi ?] de la famille des Malvaceae originaire d'Afrique tropicale. Elle présente de remarquables qualités tinctoriales pour les populations d'Afrique centrale étant donné sa fréquence d'utilisation, sa répartition géographique et sa facilité d'approvisionnement.

Description[modifier | modifier le code]

Grewia coriacea est un arbuste mesurant de 10 à 20 m de haut. Ses feuilles sont simples, à stipules oblongues et elliptiques, et ses inflorescences prennent la forme de panicules terminales et axillaires mesurant entre 3 et 10 cm de long. Ses fleurs sont jeunes, soit bisexuées soit unisexuées avec 5 sépales tomenteux et 5 pétales plus petits que les sépales, glanduleux et dont l'ovaire est supère, à 3 loges. Les fruits sont des drupes ovoïdes piriformes à exocarpe coriace avec une graine. La plante est sempervirente et fructifie en mai, juin et juillet.

Répartition[modifier | modifier le code]

Il existe environ une trentaine d'espèces du genre Grewia qui se distribue sur les plateaux, Pool et Bouenza, dans les régions dont le climat est équatorial à tropical, les sols argilo-sableux et où les pluies sont abondantes.

Propriétés[modifier | modifier le code]

Les analyses phytochimiques de l'extrait rouge sang des fruits de cette plante ont révélé la présence de flavonoïdes et d'anthocyanes^[3], ainsi que de tanins condensés^[4].

Aspects culturels[modifier | modifier le code]

Le jus coloré des fruits est souvent associé à de l'argile (kaolin) afin de décorer en rouge les nombreuses parures utilisées au cours des cérémonies traditionnelles de mariage, ainsi que pour le maquillage de la mariée^[3].

Un de ses noms vernaculaires est Tsui en langue Téké)^[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 1 août 2017
↑ ^{a et b} NCBI, consulté le 1 août 2017
↑ ^{a et b} Ongoka P. R., Matini L., Moutou J. M., Youhouvoulou, Ngabé D. [2006]. « Évaluation des propriétés physico-chimiques et du profil chimique des indicateurs colorés naturels locaux. Cas des extraits de : Hibiscus sabdariffa, Amaranthus oleraceus, Grewia coriacea, Spinacia oleracea et Bougainvillea spectabilis », in Annales de l’Université Marien Ngouabi, 7 (3), p. 138–146.
↑ Madiélé, A. B., Nkounkou Loumpangou, C., Agnaniet, H., Moutsamboté, J.M., & Ouamba, J. M. (2013). « Les plantes tinctoriales d’Afrique Centrale : enquête ethnobotanique et screening phytochimique », in Journal of Applied Biosciences, 67, p. 5236-5251
↑ Eyog Matig O., Gaoué O. G et Dossou B., éditeurs 2002. Réseau « Espèces Ligneuses Alimentaires ». Compte rendu de la première réunion du Réseau tenue 11-13 décembre 2000 au CNSF Ouagadougou, Burkina Faso. Institut International des Ressources Phytogénétiques.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

(en) Goma Malanda L. and Malonga Moundimba A.J. (2002)., Study of the evolution of photosynthetic pigments during the fruit ripening on the tree: the case of Grewia coriacea, Memory CAPES Natural Sciences, University Marien Ngouabi, 54.
(en) Ngantsoué, L., Essamambo, F., & Nkourissa, A. C. (2007). « Changes in the chemical composition of the fruits of Grewia coriacea Mast. during development and ripening », in Fruits, 62(6), p. 369-375.
(en) Attibayeba, Ngantsoue L., Massamba D. and Makoundou B. (2010), « Variation of lipids in almond during growth and ripening of the fruit of Grewia coriacea Mast., (Tiliaceae) », Rivista Italiana Sostanze Grasse, Vol. LXXXVI, p. 63-67.
(en) Okiémy-Akéli M.G., Morabandza C.J., Matini L., EPA C., Attibayéba., Ongoka R.P. (2016). « Physico-chemical Composition of Grewia coriacea Mast. (Malvaceae) Fruit during ripening », in Int. Res. J. Biological Sci., Volume 5, Issue (12), p. 38-42, December, 10 (2016)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Grewia coriacea, sur Wikimedia Commons
Grewia, sur Wikispecies

(en) Référence Catalogue of Life : Grewia coriacea Mast. (Nom accepté: Microcos coriacea (Mast.) Burret) Non Valide (consulté le 1^er août 2017)
(en) Référence Catalogue of Life : Microcos coriacea (Mast.) Burret (consulté le 23 décembre 2020)
(en) Référence Catalogue of Life : Grewia coriacea Garcke ex Mast. (Nom accepté: Grewia laevigata Vahl) Non Valide (consulté le 1^er août 2017)
(en) Référence Catalogue of Life : Grewia laevigata Vahl (consulté le 23 décembre 2020)
(en) Référence NCBI : Microcos coriacea (Syn. de Grewia coriacea) (taxons inclus) (consulté le 1^er août 2017)
(en) Référence The Plant List : Grewia coriacea Mast. (source : KewGarden WCSP) (consulté le 1^er août 2017)
(en) Référence Tropicos : Grewia coriacea Mast. (+ liste sous-taxons) (consulté le 1^er août 2017)

Iconographie :

Spécimens d'herbier sur Jstor

[ThePlantList_espèce1_août_2017-1] {a et b} The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 1 août 2017

[NCBI1_août_2017-2] {a et b} NCBI, consulté le 1 août 2017

[Ongoka-3] {a et b} Ongoka P. R., Matini L., Moutou J. M., Youhouvoulou, Ngabé D. [2006]. « Évaluation des propriétés physico-chimiques et du profil chimique des indicateurs colorés naturels locaux. Cas des extraits de : Hibiscus sabdariffa, Amaranthus oleraceus, Grewia coriacea, Spinacia oleracea et Bougainvillea spectabilis », in Annales de l’Université Marien Ngouabi, 7 (3), p. 138–146.

[4] Madiélé, A. B., Nkounkou Loumpangou, C., Agnaniet, H., Moutsamboté, J.M., & Ouamba, J. M. (2013). « Les plantes tinctoriales d’Afrique Centrale : enquête ethnobotanique et screening phytochimique », in Journal of Applied Biosciences, 67, p. 5236-5251

[5] Eyog Matig O., Gaoué O. G et Dossou B., éditeurs 2002. Réseau « Espèces Ligneuses Alimentaires ». Compte rendu de la première réunion du Réseau tenue 11-13 décembre 2000 au CNSF Ouagadougou, Burkina Faso. Institut International des Ressources Phytogénétiques.

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