Dévoluy (commune)
Dévoluy | |||||
Ancienne mairie de Saint-Étienne-en-Dévoluy | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur | ||||
Département | Hautes-Alpes | ||||
Arrondissement | Gap | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Buëch-Dévoluy | ||||
Maire Mandat |
Alexandra Butel 2023- |
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Code postal | 05250 | ||||
Code commune | 05139 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Dévoluard(e)s | ||||
Population municipale |
895 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 4,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 41′ 36″ nord, 5° 56′ 31″ est | ||||
Altitude | Min. 950 m Max. 2 755 m |
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Superficie | 186,37 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Veynes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Provence-Alpes-Côte d'Azur
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Liens | |||||
Site web | mairiedevoluy.fr | ||||
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Dévoluy (appellation officielle)[1] ou Le Dévoluy (appellation locale)[2] est, depuis le , une commune nouvelle française située dans la région naturelle du Dévoluy, dans les Hautes-Alpes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Elle est issue du regroupement des quatre communes de l'ancien canton de Saint-Étienne-en-Dévoluy[3],[4] : Agnières-en-Dévoluy, La Cluse, Saint-Disdier et Saint-Étienne-en-Dévoluy son chef-lieu.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Le chef-lieu, Saint-Étienne-en-Dévoluy, est situé à 19 kilomètres au nord-est de Veynes et à 18 kilomètres au nord-ouest de la préfecture Gap. Par la route, le bourg est distant de 28 kilomètres de Veynes et de 45 kilomètres de Gap.
Avec 18 637 hectares, la commune du Dévoluy constitue la deuxième commune du département en superficie, derrière Névache. Elle est également la dixième plus grande commune de France métropolitaine, derrière Hourtin (33) et devant Aix-en-Provence (13).
La commune est limitrophe des départements de la Drôme et de l'Isère.
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
La commune couvre tout le massif du Dévoluy.
Le territoire de la commune du Dévoluy possède de nombreuses cavités souterraines, les chourums, propices à la spéléologie.
Ce territoire est également sujet aux phénomènes d’avalanches[5]
Le Mélèze d'Europe, ou Mélèze commun (Larix decidua) est particulièrement présent dans le Dévoluy[6].
Hydrographie et eaux souterraines[modifier | modifier le code]
Cours d'eau sur la commune ou à son aval[7] :
- rivière la Souloise et ses affluents ;
- La commune est arrosée par la Ribière, qui descend de la crête des Aiguilles et se jette dans la Souloise à Saint-Disdier, quelques kilomètres plus au nord ;
- torrents de merdarel, de rioupes, des queyras, la ribière, de la grésière, de la gearette, de la pisse, des adroits, des pertusets, de l'are, le béoux, de mouche chat, des plates, de pré la pierre, des ormants, du clos des ânes, des aberts, de rabioux, de font bidouine, de crève corps, de la salette ;
- ruisseau de fontète ;
- béal de glaisette ;
- le rif froid.
Le Petit Buëch est un sillon qui sépare le Dévoluy des Préalpes du Diois[8].
Le Dévoluy dispose de deux stations d'épuration :
- celle d'Agnières-en-Dévoluy, d'une capacité de 4000 équivalent-habitants[9] ;
- celle de Saint-Étienne-en-Dévoluy, d'une capacité de 7500 équivalent-habitants[10].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 168 mm, avec 8,1 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 100,6 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 34,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −25,1 °C, atteinte le [Note 1],[13],[14].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −6,5 | −6,6 | −3,1 | −0,1 | 4,1 | 7,2 | 8,7 | 8,7 | 5,5 | 2,6 | −1,7 | −5,1 | 1,1 |
Température moyenne (°C) | −1,5 | −0,9 | 2,9 | 6,1 | 10,5 | 14,2 | 16,4 | 16,2 | 12,1 | 8,3 | 2,9 | −0,5 | 7,2 |
Température maximale moyenne (°C) | 3,5 | 4,7 | 9 | 12,4 | 16,8 | 21,3 | 24,1 | 23,8 | 18,7 | 13,9 | 7,5 | 4 | 13,3 |
Record de froid (°C) date du record |
−25 12.01.1987 |
−25,1 05.02.12 |
−19,5 01.03.05 |
−11 11.04.1994 |
−5 18.05.1991 |
−2,7 04.06.01 |
1 06.07.1996 |
−0,3 31.08.1995 |
−4,5 29.09.1993 |
−9,2 30.10.1997 |
−20 23.11.1988 |
−19,9 13.12.12 |
−25,1 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
15,1 30.01.02 |
18,2 27.02.19 |
22 18.03.1993 |
24,1 10.04.11 |
29,8 22.05.22 |
33,5 26.06.19 |
34,4 07.07.15 |
34,3 23.08.23 |
30 17.09.1987 |
26,3 07.10.09 |
20 01.11.1989 |
15,3 01.12.00 |
34,4 2015 |
Précipitations (mm) | 84,3 | 58,7 | 71 | 93,8 | 95 | 78,3 | 58,9 | 68,9 | 95,5 | 138,1 | 156,7 | 101,4 | 1 100,6 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
3,5 −6,5 84,3 | 4,7 −6,6 58,7 | 9 −3,1 71 | 12,4 −0,1 93,8 | 16,8 4,1 95 | 21,3 7,2 78,3 | 24,1 8,7 58,9 | 23,8 8,7 68,9 | 18,7 5,5 95,5 | 13,9 2,6 138,1 | 7,5 −1,7 156,7 | 4 −5,1 101,4 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[15]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Voies routières[modifier | modifier le code]
Trois routes départementales :
- la D 217 au nord par le défilé de La Souloise vers le département de l'Isère ;
- la D 937 au sud par le col du Festre, axe principal pour se rendre à Veynes et Gap ;
- la D 17 à l'ouest par le col du Noyer ouverte seulement l'été.
Transports en commun[modifier | modifier le code]
La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Veynes - Dévoluy, reléiée par TER à Aix-en-Provence, Grenoble, Marseille-Saint-Charles, Valence-Ville et Valence-TGV, ainsi que par train de nuit à Paris-Austerlitz.
La ligne de bus Zou ! Hautes-ALpes 515 / Dévoluy-Voyages (réservation conseillée) relie la gare de Veynes-Dévoluy aux principaux lieux de la commune[17],[18], allant de 30 minutes pour La Cluse à un peu moins d'une heure pour SuperDévoluy.
Les navettes inter-stations permettent également une desserte locale[19],[20].
Des transports à la demande (taxis) sont possibles depuis les gares de Grenoble[21] (92 kilomètres) et de Veynes (29 kilomètres).
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
La commune du Dévoluy est membre de la Communauté de communes Buëch-Dévoluy dont le siège est Veynes.
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Le Dévoluy est une commune rurale[Note 2],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[23],[24]. La commune est en outre hors attraction des villes[25],[26].
La commune nouvelle est dotée d'un plan local d'urbanisme[27].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (42,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (27,3 %), forêts (15,4 %), prairies (12,3 %), zones agricoles hétérogènes (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,4 %), zones urbanisées (0,1 %)[28].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[29].
Toponymie[modifier | modifier le code]
La commune du Dévoluy est née de la fusion des communes d'Agnières-en-Dévoluy, La Cluse, Saint-Disdier et Saint-Étienne-en-Dévoluy. Son nom est celui du massif éponyme qui constitue l'intégralité de son territoire.
Si le toponyme, en tant que nom de commune est récent, le toponyme Dévoluy est, par contre bien plus ancien et apparaît au XIe siècle sous les formes Devologium, Devolodium en 1150 dans le cartulaire de l'abbaye de Durbon.
Dévoluy provient du verbe dévaler, évoquant les champs d'éboulis et les ravinements des torrents avec un adage un brin moqueur, « on ne sait pas ce qu'ils sèment, mais chaque année ils récoltent des pierres », qui donne l'image du paysage minéral du Dévoluy[30].
Bien que le nom officiel de la commune nouvelle soit Dévoluy sans article, l'usage local est de dire Le Dévoluy par similitude avec le nom du massif montagneux qui s'accorde au masculin.
Histoire[modifier | modifier le code]
Les arrêtés préfectoraux des 13 mars et créent officiellement la commune nouvelle du Dévoluy qui prend effet le [31].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Jusqu'au prochain renouvellement général des conseils municipaux, la commune nouvelle du Dévoluy sera administrée par un conseil municipal comprenant 41 membres, dont 11 issus du conseil municipal d'Agnières-en-Dévoluy, 5 issus du conseil municipal de La Cluse, 15 issus du conseil municipal de Saint-Etienne-en-Dévoluy et 10 issus du conseil municipal de Saint-Disdier pris dans l'ordre du tableau.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Saint-Étienne-en-Dévoluy (siège) |
05P04 | CC des Deux Buëch | 67,87 | 532 (2014) | 7,8
|
Agnières-en-Dévoluy | 05002 | 32,46 | 292 (2014) | 9 | |
La Cluse | 05042 | 40,15 | 44 (2014) | 1,1 | |
Saint-Disdier | 05138 | 45,89 | 138 (2014) | 3 |
Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
L'élection du premier maire du Dévoluy a lieu le . Jean-Marie Bernard, dernier maire de Saint-Étienne-en-Dévoluy, est élu à la tête de la nouvelle commune[32].
Budget et fiscalité 2017[modifier | modifier le code]
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[36] :
- total des produits de fonctionnement : 6 272 000 €, soit 6 036 € par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 4 983 000 €, soit 4 796 € par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 3 077 000 €, soit 2 962 € par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 5 058 000 €, soit 4 868 € par habitant ;
- endettement : 8 783 000 €, soit 8 453 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 13,02 % ;
- taxe foncière sur les propriétés bâties : 16,69 % ;
- taxe foncière sur les propriétés non bâties : 84,74 % ;
- taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
- cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 19 633 €[37].
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2021, la commune comptait 895 habitants[Note 3], en diminution de 9,96 % par rapport à 2015 (Hautes-Alpes : +0,04 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement[modifier | modifier le code]
Établissements d'enseignements :
Santé[modifier | modifier le code]
Professionnels et établissements de santé[43] :
- pôle médical à la station de La Joue du Loup (Agnières-en-Dévoluy) ou plus loin à Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens ;
- pharmacie à La Joue du Loup (Agnières-en-Dévoluy) ou plus loin à Corps, La Roche-des-Arnauds, Mens ;
- la ville de Gap possède un hôpital, le Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud (CHICAS[44]) qui se divise en trois entités. Le premier site, le plus important, est celui de Gap qui est le plus grand centre hospitalier des Alpes du Sud. Gap est également doté d'un site spécialisé dans la gériatrie. À la suite d'une fusion, le CHICAS gère le site de Sisteron ;
- à Gap, la polyclinique des Alpes du Sud ainsi que d'autres centres de rééducations[45] ;
- il existe également une maison médicale du Gapençais[46].
Cultes[modifier | modifier le code]
- Culte catholique, Paroisse Agnières en Dévoluy - Gap - Embrun[47], Diocèse de Gap.
Économie[modifier | modifier le code]
Agriculture[modifier | modifier le code]
- L’usage des sols agricoles témoigne d'une prédominance de l’élevage représenté par un important cheptel ovin[48]. 47 exploitations agricoles sont présentes sur la commune, et se répartissent 4630 hectares de surface agricole à travailler.
Tourisme[modifier | modifier le code]
- Le secteur du tourisme est développé avec les stations de sports d'hiver de SuperDévoluy et de La Joue du Loup, réunies en domaine skiable du Dévoluy[49] dans le cadre d'une "société d’économie mixte Dévoluy"[50].
Commerces[modifier | modifier le code]
- Commerces de proximité[51].
- Restaurant Bistrot de pays L'Étincelle[52],[53].
- Restaurants et bars[54].
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- La chapelle des Gicons, dite « Mère Église », est classée monument historique depuis 1927. Cette petite église, dont la date de construction est inconnue (XIe ou XIIe siècle), et dont le surnom est d'origine inconnue (mère pour maire, principale ?), est de style roman, comportant une nef à trois travées en voûtes de plein cintre et une abside semi-circulaire, le tout flanqué d'une chapelle latérale surmontée du clocher et prolongée par une absidiole. Le bâtiment, plusieurs fois modifié, a été longtemps laissé à l'abandon. Il est actuellement en cours de restauration à l'instigation d'une association locale[55], et avec le soutien de la commune.
- Le plateau et le Pic de Bure (2709 m.) ; le site de radiotélescopes du plateau (Interféromètre du plateau de Bure).
- Le col du Noyer.
- Les étroits, défilé de la rivière Souloise, site d'une importante via ferrata.
- Les Récollets.
- L'église de la Cluse ; clocher déporté, abside semi-circulaire de style roman, vitrail circulaire représentant l'apparition de Notre-Dame de la Salette.
- La statue de la Vierge à l'enfant, au bord de la route de Veynes, juste avant le col du Festre.
- Les sources des Gillardes sont les deuxièmes plus importantes résurgences de France.
- Chapelle Sainte-Anne du Pré.
- Chapelle Sainte-Brigitte du Collet.
- Chapelle Saint-Grégoire de Rioupes.
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste de Truchières.
- Chapelle Saint-Joseph de Truziaud.
- Chapelle Saint-Laurent-et-Saint-André de l'Enclus.
Personnalités liées à l'ensemble des communes de la commune nouvelle[modifier | modifier le code]
- Laurent Artufel, célèbre auteur et acteur, vécu de 1982 à 1985 dans le village.
- Jean de Bertet, agent général du clergé de France
- Jeanne Bertrand (26 septembre 1880 - 28 octobre 1957), photographe. Née à Agnières-en-Dévoluy dans le hameau des Flauds, de parents originaires du Champsaur, son père était chef-cantonnier dans le Dévoluy. Partie vivre à New York, elle accueillera la photographe Viviane Maier, elle aussi d'ascendance champsaurine à son domicile new-yorkais.
- Louis Poumier (1922-2002), polytechnicien (X 1942). C'est à l'occasion de la création de Superdévoluy qu'il créa le concept de « multipropriété » (marque déposée des Grands travaux de Marseille, promoteurs de la station), plus proprement appelé immobilier à temps partagé[56].
- Jean Couzy (9 juillet 1923 - 2 novembre 1958), célèbre alpiniste mort dans l'ascension de la crête des Bergers (rebord méridional du plateau de Bure).
- René Desmaison (14 avril 1930 - 28 septembre 2007), célèbre alpiniste. En septembre 1961, accompagné d'André Bertrand et de Yves Pollet-Villard, il effectue la première ascension du pilier oriental du pic de Bure, dans le massif du Dévoluy. Cette ascension est présentée à l'époque comme « l'escalade la plus difficile des massifs calcaires des Alpes françaises » ; cotée TD+ (très difficile supérieur), elle reste aujourd'hui une entreprise sérieuse et emblématique du massif. Décédé en 2007, ses cendres ont été dispersées dans le cimetière de la Mère église (commune de Saint-Disdier). Une sculpture à son effigie a été inaugurée le 1er août 2008 à SuperDévoluy. Cette œuvre de Livio Benedetti fait face au pic de Bure.
- Théophile Eyraud (1926-1999), le Père Théo, curé du Dévoluy à la fin du XXe siècle.
- Jean Grandmont, homme politique. Conseiller financier parisien, élu conseiller général des Hautes-Alpes en 1964, puis la même année maire de Saint-Etienne-en-Dévoluy, il lance quatre mois après son élection le projet de création d'une la station de sports d'hiver, dénommée dès ce moment-là Superdévoluy.
- André Kauffer (1893-1977), artiste, dont le Dévoluy fut un thème d'inspiration.
- Émile Marintabouret (1889-1948), homme homme politique français, né au Courtil, hameau de Saint-Étienne-en-Dévoluy.
- Olivier Panis, pilote de formule 1 : Rallye hivernal du Dévoluy[57].
- Anne-Marie Peysson (1935-2015), ancienne speakerine et journaliste française, née à Saint-Disdier.
- Cyprien Sarrazin, skieur alpin[58].
Galerie[modifier | modifier le code]
-
L'église Saint-Étienne (Saint-Étienne-en-Dévoluy).
-
L'hospice Saint-Paul (Saint-Étienne-en-Dévoluy).
-
Vierge à l'Enfant (col du Festre).
-
Les Étroits.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Le Petit Rapporteur, bulletin municipal d'information mensuel
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Inventaire national du patrimoine naturel de la commune
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site officiel
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la géographie :
- Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement des communes
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Les records sont établis sur la période du au .
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Commune de Dévoluy (05139), Insee, consulté le .
- Dénomination utilisée sur le site de la commune, consulté le .
- Dévoluy & nous, no 31, juin 2012; page 11
- « Dévoluy : le canton devient commune » Le Dauphiné libéré, 15 avril 2012
- Notice sur les avalanches constatées et leur environnement, dans le massif du Dévoluy. Document de synthèse accompagnant la carte et les fiches signalétiques de la CLPA
- Mélèze en Provence
- L'eau dans la commune
- allée du Buech : de Lus la Croix Haute à Sisteron
- Description de la station Agnières-en-dévoluy village
- Description de la station Saint-Etienne-en-dévoluy
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Étienne-en-Dévoluy » - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Étienne-en-Dévoluy » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
- « ligne Veynes Gare-La Joue du Loup-Super Dévoluy - Dévoluy Voyages », sur www.devoluy-voyages.fr (consulté le )
- « Horaires Zou 05 Bus VEYNES GARE - LE DEVOLUY » (consulté le )
- « Navettes inter-stations » (consulté le )
- « Les navettes inter stations du Dévoluy - Dévoluy Voyages » (consulté le )
- « Taxi pour Superdévoluy et la Joue du Loup » (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- Plan local d'urbanisme
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- GEOguide Alpes du sud Par Collectif Gallimard Loisirs
- Arrêté du 2 octobre 2012 portant création de commune publié au Journal officiel du 27 octobre 2012.
- « Naissance d'une nouvelle commune : Le Dévoluy », La Provence, 3 janvier 2013.
- « Liste des maires du département des Hautes-Alpes (mise à jour 15 mai 2014) », sur le site de la préfecture des Hautes-Alpes, (consulté le ).
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le )
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le )
- Les comptes de la commune
- Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Regroupement pédagogique du Dévoluy
- École maternelle et élémentaire
- École élémentaire
- L'école de ski internationale Dévoluy
- Professionnels et établissements de santé
- Centre hospitalier intercommunal des Alpes du Sud
- Polyclinique des Alpes du Sud
- Maison médicale de garde de Gap
- Paroisse Agnières en Dévoluy - Gap - Embrun
- Diagnostic Agricole et foncier du Dévoluy
- Agnières-en-Dévoluy : Station de sports d'hiver
- Alexandre Maulin, exploitant, a cédé la société Dévoluy ski développement à une Société d'économie mixte dans laquelle la commune a 60% des parts
- Commerces de proximité
- La charte Bistrot de Pays Bistrot de Pays
- Fédération nationale des bistrots de pays
- Restaurants et bars
- l'association des amis de Mère Église (AAME, Mairie de Saint-Disdier) a édité une monographie très documentée sur le bâtiment et le pays environnant : Mère Église en Dévoluy, un pays et son église, 2007, 178 p., (ISBN 978-2-9529531-0-8)
- Yves Wattenberg, Charmes et soucis de la propriété saisonnière, Le Monde Dimanche, 5 juillet 1981 (supplément au Monde du 4 juillet 1981), page IV
- Carte du rallye
- « Cyprien Sarrazin - Serial skieur » (consulté le )