Après Mein Kampf, mes crimes
Réalisation | Alexandre Ryder |
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Scénario | José Lacaze |
Acteurs principaux | |
Pays de production | France |
Genre |
Film dramatique Film biographique Film historique Film de guerre |
Durée | 90 minutes |
Sortie | 1940 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Après Mein Kampf, mes crimes est un film français réalisé par Alexandre Ryder (sous le pseudonyme de Jean-Jacques Valjean) et produit par Jacques Haïk, sorti en 1940, avant l'invasion de la France par l'Allemagne nazie.
Le film montre la prise du pouvoir par les nazis et se veut un procès de Hitler, au moment où la France vient de déclarer la guerre à l'Allemagne (). De composition hybride, il alterne documents originaux et reconstitutions interprétées par des acteurs (docufiction).
Synopsis[modifier | modifier le code]
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre : Après Mein Kampf, mes crimes
- Réalisation : Jean-Jacques Valjean[1]
- Scénario et dialogue : José Lacaze
- Photographie : Géo Blanc
- Musique : Wladyslaw Eiger (appelé plus tard Walter Eiger)[2]
- Production : Films Régent Jacques Haïk
- Pays : France
- Format : Noir et blanc - 1,37:1 - 35 mm - son mono
- Genre : Film dramatique, Film biographique, Film historique, Film de guerre
- Durée : 90 minutes
- Année de sortie en France : 1940
Distribution[modifier | modifier le code]
- Alain Cuny : Marinus van der Lubbe, l'incendiaire du Reichstag
- Pierre Labry : Ernst Röhm
- Albert Morys[3] : Hitler
- Roger Dalmais[4] : Engelbert Dollfuss
- Jacques Henley : Kurt von Schleicher
- Sandra Milowanoff : Elisabeth von Schleicher
- Roger Karl : le colonel allemand
- Jean Heuzé : le capitaine autrichien
- Nicolas Amato : le sous-lieutenant
- Line Noro : Frieda
- André Valmy : Ernst
- Alexandre Mihalesco : le tailleur
- Simone Bourday : la bonne
- Jean Gaudrey (qui dirigera la version française du film nazi le Juif Süss)[5].
- Lita Recio
À noter du film[modifier | modifier le code]
- Le film est sorti en France en 1940, avant l'invasion allemande.
- Il a été repris en Belgique en 1945, après la Libération, avec l'ajout d'images de camps d'extermination[6].
Critique[modifier | modifier le code]
Selon Alain Riou dans TéléObs, « ses qualités purement cinématographiques paraissent faibles eu égard à la personnalité de ses dirigeants », Jacques Haïk (futur représentant des Forces françaises libres dans les pays arabes) et Alexandre Ryder. Cependant, « dans ses meilleurs moments, il atteint à une réelle force pédagogique qui n'est pas indigne de la série Pourquoi nous combattons (Why We Fight) dirigée par Frank Capra après l'entrée en guerre de l'Amérique »[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Senterre, « Après Mein Kampf, mes crimes », Marianne, (consulté le )
- Selon l'Encyclopédie canadienne en ligne
- Maurice Bruyneel dit Albert Morys (Paris 1915-Antibes 1989) était un acteur de théâtre et de cinéma ami de l'éditeur Robert Denoël. Il épousa sa veuve en 1951.
- Dalmais, chanteur fantaisiste de music-hall, ne semble avoir interprété que ce rôle au cinéma.
- TéléObs, 30 octobre 2008
- Alain Riou, Le Drôle de film, dans TéléObs, 30 octobre 2008, passé sur la chaîne Histoire
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Fiche sur la Chaîne de télévision Histoire