7e étape du Tour de France 1919
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Généralités | |||||||||||||||||||||||||||
Course | 7e étape، Tour de France 1919 | ||||||||||||||||||||||||||
Type | Étape de montagne | ||||||||||||||||||||||||||
Date | 11 juillet 1919 | ||||||||||||||||||||||||||
Distance | 323 km | ||||||||||||||||||||||||||
Pays | France | ||||||||||||||||||||||||||
Lieu de départ | Bagnères-de-Luchon | ||||||||||||||||||||||||||
Lieu d'arrivée | Perpignan | ||||||||||||||||||||||||||
Vitesse moyenne | 24,447 km/h | ||||||||||||||||||||||||||
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Documentation |
La 7e étape du Tour de France 1919 s'est déroulée le vendredi .
Les coureurs relient Luchon, en Haute-Garonne, à Perpignan dans les Pyrénées-Orientales, au terme d'un parcours de 323 kilomètres.
Le Français Jean Alavoine remporte sa troisième victoire d'étape, tandis que son compatriote Eugène Christophe conserve la première place du classement général.
Parcours[modifier | modifier le code]
Au départ de la ville thermale de la Haute-Garonne, le parcours de l'étape rejoint la route nationale 618 à Chaum et ne la quittera qu'à Tarascon-sur-Ariège. Elle passe d'abord le col des Ares au trentième kilomètre, puis le col de Portet-d'Aspet avec une longue descente par la vallée de la Bouigane vers Saint-Girons. En direction de Massat par la vallée du Salat puis de l'Arac, le col de Port (1 249 m) est franchi en tête par Jules Nempon. Après Tarascon-sur-Ariège commence l'élévation progressive par Ax-les Thermes vers le col de Puymorens, puis en Haute-Cerdagne et rapprochés, le col Rigat, le col de la Perche et Mont-Louis avant la longue descente vers Perpignan par la vallée de la Têt[1].
Déroulement de la course[modifier | modifier le code]
Excellent grimpeur, le Français Honoré Barthélémy, trop éloigné au classement général après avoir perdu du temps les premiers jours, passe de nouveau à l'offensive dans la septième étape et franchit seul le col de Puymorens. Une crevaison ruine ensuite ses espoirs. À l'avant, Eugène Christophe et Firmin Lambot se marquent, accompagnés par Jean Alavoine. Ce dernier, meilleur finisseur, l'emporte au sprint à Perpignan[2].
Classements[modifier | modifier le code]
Classement de l'étape[modifier | modifier le code]
Quinze coureurs sont classés[3].
Le Belge Louis Mottiat, malade, abandonne à Saillagouse, près de Bourg-Madame[4].
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Classement général[modifier | modifier le code]
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Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- « Le profil de la 7e étape », L'Auto, , p. 2 (lire en ligne).
- Bourgier 2014, p. 106-108.
- Bourgier 2014, p. 153.
- « Ce qu'ils ont eu », L'Auto, , p. 2 (lire en ligne).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Jean-Paul Bourgier, 1919, le Tour renaît de l'enfer : De Paris-Roubaix au premier maillot jaune, Toulouse, Le Pas d'oiseau, , 158 p. (ISBN 978-2-917971-38-3). .