Triméthoxyamphétamine
Les triméthoxyamphétamines (TMA) sont une famille d'isomères de substances psychotropes aux propriétés hallucinogènes. Le plus connu est le TMA-2[1].
Elles ont été étudiées par Alexander Shulgin.
Elles sont considérées comme des stupéfiants et figurent dans la Convention sur les substances psychotropes de 1971.
Chimie[modifier | modifier le code]
Il existe six isomères de TMA qui ne diffèrent entre eux que par la position de trois groupements méthoxy :
- TMA ou 3,4,5-triméthoxyamphétamine, numéro CAS
- TMA-2 ou 2,4,5-triméthoxyamphétamine, numéro CAS
- TMA-3 ou 2,3,4-triméthoxyamphétamine, numéro CAS
- TMA-4 ou 2,3,5-triméthoxyamphétamine, numéro CAS
- TMA-5 ou 2,3,6-triméthoxyamphétamine, numéro CAS
- TMA-6 ou 2,4,6-triméthoxyamphétamine, numéro CAS
Les TMA sont une structure chimique proche de la mescaline.
TMA | |
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Nom chimique | 1-(3,4,5-triméthoxyphényl)propan-2-amine, 3,4,5-triméthoxyamphétamine |
Point de fusion | 220–221 °C (hydrochlorure) |
SMILES | NC(C)CC1=CC(OC)=C(OC)C(OC)=C1 |
Numéro CAS |
Effets et conséquences[modifier | modifier le code]
Il s'agirait d'hallucinogènes plus puissants que la mescaline[1].
Les effets psychiques incluent hallucinations, pseudo-hallucinations, synesthésie[1].
Des cas de décès ont été recensés liés à la faible marge d'erreur entre dose psychotrope et dose létale[1].
Production[modifier | modifier le code]
Comme pour la plupart des « drogues de synthèse », la production s'effectue près des lieux de consommation grâce à la mise en œuvre de laboratoires clandestins mobiles.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) Michel Hautefeuille et Dan Véléa, Les drogues de synthèse, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 3625), , 127 p. (ISBN 978-2-130-52059-7, OCLC 300468465)