Servantes adoratrices du Saint-Sacrement et de la Charité
| Servantes adoratrices du Saint-Sacrement et de la Charité | |
 Devise : « Loué soit le Saint Sacrement » | |
| Ordre de droit pontifical | |
|---|---|
| Approbation diocésaine | 25 avril 1858 par Mgr Cirilo de Alameda y Brea |
| Approbation pontificale | 15 septembre 1860 par Pie IX |
| Institut | congrégation religieuse |
| Type | apostolique & contemplatif |
| But | adoration eucharistique, aide aux prostituées, enseignement, |
| Structure et histoire | |
| Fondation | 3 février 1856 Madrid |
| Fondateur | Micaela Desmaisières López de Dicastillo y Olmeda |
| Abréviation | A.A.S.C. |
| Site web | (es) site officiel |
| Liste des ordres religieux | |
Les Servantes adoratrices du Saint-Sacrement et de la Charité (en latin : Sorores Adoratrices Ancillae SS. Sacramenti et a Caritate) forment une congrégation religieuse féminine enseignante, hospitalière et adoratrice de droit pontifical.
Historique[modifier | modifier le code]
La congrégation est fondée par Micaela Desmaisières López de Dicastillo y Olmeda (1809 - 1865) qui prend conscience du problème de la prostitution. Le , elle ouvre un refuge pour les prostituées qui veulent quitter leur condition, et où elles reçoivent une formation afin de gagner leur vie autrement. Pour pérenniser son travail, Micaela pense former une communauté pour prendre en charge son œuvre[1].
Avec l'aide de son directeur spirituel, le jésuite José Eduardo Rodriguez, elle fonde le les Servantes adoratrices du Saint-Sacrement et de la Charité pour la réhabilitation des prostituées[2]. L'institut est reconnu le par le cardinal Alameda y Brea puis reçoit le décret de louange le par Pie IX[3] et ses constitutions religieuses sont approuvés par le Saint-Siège le [4].
Activité et diffusion[modifier | modifier le code]
Les sœurs se dédient au service des victimes de la prostitution, à l'enseignement et à l'Adoration perpétuelle.
Elles sont présentes en[5]:
- Europe : France, Espagne, Italie, Portugal, Royaume-Uni.
- Amérique : Argentine, Bolivie, Brésil, Chili, Colombie, Cuba, République dominicaine, Équateur, Pérou, Vénézuela.
La maison généralice est à Rome, via Alessandro Torlonia.
En 2017, la congrégation comptait 1006 religieuses dans 134 maisons[6].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (es) « fundadora »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur adoratrices.com (consulté le ).
- (es) « Convento de Las Adoratrices », sur diariodealmeria.es (consulté le ).
- (es) « Hermanas Adoratrices », sur hermanasadoratrices.org (consulté le ).
- (it) « Santa Maria Michela del SS. Sacramento », sur santiebeati.it (consulté le ).
- (es) « presencias »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur adoratrices.com (consulté le ).
- (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1468
Lien externe[modifier | modifier le code]
