Aller au contenu

Rue du Chairedon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Rue du Chairedon
Image illustrative de l’article Rue du Chairedon
La rue du Chairedon devant l'école Lespinasse.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 51″ nord, 1° 26′ 06″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 2 - Rive gauche
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début no 4 rue des Teinturiers
Fin no 6 place Hippolyte-Olivier
Morphologie
Longueur 113 m
Largeur m
Odonymie
Anciens noms Rue Saint-Michel (XVIe siècle)
Rue des Maltaises (XVIIIe siècle-1834)
Rue des Teinturiers (XVIIIe siècle-1834)
Rue Cahuzac (1794)
Nom actuel XVe siècle
Nom occitan Carrièra del Chai Redond
Histoire et patrimoine
Création avant le XVe siècle
Lieux d'intérêt École élémentaire Lespinasse
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315551596855
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue du Chairedon
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue du Chairedon

La rue du Chairedon (en occitan : carrièra del Chai Redond) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La rue du Chairedon est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche.

Elle naît perpendiculairement à la rue des Teinturiers, face à l'impasse du même nom. Longue de 113 mètres, elle est orientée au nord. Elle reçoit à droite après 65 mètres les deux rues du Pont-Vieux et de la Laque, puis se termine 48 mètres plus loin en s'élargissant pour déboucher sur la place Hippolyte-Olivier.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique de la rue des Teinturiers vers la place Hippolyte-Olivier. Elle appartient, entre la rue des Teinturiers et la rue de la Laque, à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h puis, entre la rue de la Laque et la place Hippolyte-Olivier à une aire piétonne. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées[modifier | modifier le code]

La rue du Chairedon rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue des Teinturiers
  2. Rue du Pont-Vieux (d)
  3. Rue de la Laque (d)
  4. Place Hippolyte-Olivier

Odonymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la rue est ancien, puisqu'il est déjà connu au XVe siècle – il se retrouvait aussi pour la place à laquelle elle aboutit au nord. L'origine n'en est pas moins obscure : elle se rapporte peut-être à une cave ou un chai rond (chai redond en occitan), sans qu'on puisse l'expliquer[1].

Au XVIe siècle, c'était aussi la rue Saint-Michel[2]. Au XVIIIe siècle, on la désignait également comme la rue des Teinturiers, comme une rue voisine, à cause de la présence de ces artisans dans le faubourg Saint-Cyprien[3]. C'était, enfin, la rue des Maltaises : leur couvent des religieuses hospitalières de Saint-Jean-de-Jérusalem, dites « maltaises », se trouvait à l'angle de la rue des Teinturiers (emplacement de l'école élémentaire Lespinasse, actuel no 3)[4]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de rue Cahuzac, en mémoire de Pierre Cahuzac, maçon du faubourg Saint-Cyprien injustement condamné à mort et pendu par les parlementaires à la fin du XVIIIe siècle : cette nouvelle appellation ne subsista cependant pas[5]. Finalement, c'est en 1834 que la rue prit officiellement et définitivement son nom actuel[1].

Histoire[modifier | modifier le code]

Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]

Établissements scolaires[modifier | modifier le code]

  • no  2 : manufacture de cierges et bougies Bernady ; lycée professionnel privé Jasmin Coiffure[6].

Immeuble et maison[modifier | modifier le code]

  • no  10 : immeuble (première moitié du XIXe siècle)[10].
  • no  12 : maison Raoul (1936)[11].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]