Rue du Chairedon
![]() La rue du Chairedon devant l'école Lespinasse. | |
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 35′ 51″ nord, 1° 26′ 06″ est |
Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 2 - Rive gauche |
Quartier(s) | Saint-Cyprien |
Début | no 4 rue des Teinturiers |
Fin | no 6 place Hippolyte-Olivier |
Morphologie | |
Longueur | 113 m |
Largeur | 8 m |
Odonymie | |
Anciens noms | Rue Saint-Michel (XVIe siècle) Rue des Maltaises (XVIIIe siècle-1834) Rue des Teinturiers (XVIIIe siècle-1834) Rue Cahuzac (1794) |
Nom actuel | XVe siècle |
Nom occitan | Carrièra del Chai Redond |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVe siècle |
Lieux d'intérêt | École élémentaire Lespinasse |
Protection | ![]() |
Notice | |
Archives | 315551596855 |
modifier ![]() |
La rue du Chairedon (en occitan : carrièra del Chai Redond) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
La rue du Chairedon est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier Saint-Cyprien, dans le secteur 2 - Rive gauche.
Elle naît perpendiculairement à la rue des Teinturiers, face à l'impasse du même nom. Longue de 113 mètres, elle est orientée au nord. Elle reçoit à droite après 65 mètres les deux rues du Pont-Vieux et de la Laque, puis se termine 48 mètres plus loin en s'élargissant pour déboucher sur la place Hippolyte-Olivier.
La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique de la rue des Teinturiers vers la place Hippolyte-Olivier. Elle appartient, entre la rue des Teinturiers et la rue de la Laque, à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h puis, entre la rue de la Laque et la place Hippolyte-Olivier à une aire piétonne. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.
Voies rencontrées[modifier | modifier le code]
La rue du Chairedon rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Odonymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la rue est ancien, puisqu'il est déjà connu au XVe siècle – il se retrouvait aussi pour la place à laquelle elle aboutit au nord. L'origine n'en est pas moins obscure : elle se rapporte peut-être à une cave ou un chai rond (chai redond en occitan), sans qu'on puisse l'expliquer[1].
Au XVIe siècle, c'était aussi la rue Saint-Michel[2]. Au XVIIIe siècle, on la désignait également comme la rue des Teinturiers, comme une rue voisine, à cause de la présence de ces artisans dans le faubourg Saint-Cyprien[3]. C'était, enfin, la rue des Maltaises : leur couvent des religieuses hospitalières de Saint-Jean-de-Jérusalem, dites « maltaises », se trouvait à l'angle de la rue des Teinturiers (emplacement de l'école élémentaire Lespinasse, actuel no 3)[4]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de rue Cahuzac, en mémoire de Pierre Cahuzac, maçon du faubourg Saint-Cyprien injustement condamné à mort et pendu par les parlementaires à la fin du XVIIIe siècle : cette nouvelle appellation ne subsista cependant pas[5]. Finalement, c'est en 1834 que la rue prit officiellement et définitivement son nom actuel[1].
Histoire[modifier | modifier le code]
Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]
Établissements scolaires[modifier | modifier le code]
- no 2 : manufacture de cierges et bougies Bernady ; lycée professionnel privé Jasmin Coiffure[6].
- no 3 : école élémentaire Lespinasse.
Au XVIIe siècle, l'emplacement est occupé par le couvent des Hospitalières de Saint-Jean-de-Jérusalem, ou Dames maltaises, qui comprend une église, un cloître et un jardin. Leur congrégation est dispersée à la Révolution française[7]. En 1862, l'école Lespinasse est établie à l'angle des rues du Chairedon et des Teinturiers (actuels no 4 bis et 4 ter). Elle est nommée en l'honneur de Louis-Nicolas de Lespinasse (1734-1808), peintre, dessinateur et graveur, dont le buste en bronze a été réalisée par le fondeur d'art Louis Roques[8].
L'école est reconstruite dans les années 1950 dans un style moderne, en béton enduit[9].
Immeuble et maison[modifier | modifier le code]
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Salies 1989, vol. 1, p. 253.
- Salies 1989, vol. 2, p. 432.
- Salies 1989, vol. 1, p. 503.
- Salies 1989, vol. 2, p. 132-133.
- Salies 1989, vol. 1, p. 204.
- Notice no IA31132721, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Salies 1989, vol. 2, p. 132.
- Salies 1989, vol. 2, p. 103.
- Notice no IA31132634, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31132651, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31132658, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, Toulouse, éd. Milan, (ISBN 978-2-8672-6354-5).
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Notices no 315551596855 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).