Aller au contenu

Phyllis Dillon

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Phyllis Dillon
Naissance
Linstead, Drapeau de la Jamaïque Jamaïque
Décès (à 59 ans)
Long Island (New York), Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Chanteuse
Genre musical ska, rocksteady, reggae
Années actives 1966 à 1971
Labels Treasure Isle
Trojan Records

Phyllis Dillon, née le à Linstead en Jamaïque et décédée le à New York[1], est une chanteuse de ska, de rocksteady, et de reggae.

Biographie[modifier | modifier le code]

Phyllis Dillon grandit à Linstead (paroisse de Sainte-Catherine) où elle admire les voix des célèbres chanteuses américaines des années 1950[2], dont Connie Francis, Patti Page ou encore Dionne Warwick. Elle s'inscrit à un concours de chant au Glass Bucket Club de Kingston, où le guitariste Lynn Taitt repère sa voix[3]. Il lui propose de venir auditionner dans les studios de Duke Reid et celui-ci lui propose alors d'enregistrer une chanson Don't Stay Away qui sort en 1967 sous forme de 45 tours sur le label du Duke : Treasure Isle[1]. Viennent ensuite de nombreux titres : Perfidia, It's Rocking Time, Love Letters en duo avec Alton Ellis, Woman Of The Ghetto, etc[4].

Selon la chanteuse, Reid sélectionnait personnellement les meilleures chansons enregistrées. Plusieurs faces de sa période rocksteady sont des adaptations d'airs de rhythm and blues et de soul[5].

Elle s'installe à New York en décembre 1967[3] où elle chante avec les Bucaneers. Les cinq années qui suivent, elle effectue les aller-retours en Jamaïque pour enregistrer auprès de Reid ; en parallèle, elle se centre sur sa famille et aspire à une vie active stable[6]. Dillon cesse toute activité musicale en 1971, avant de revenir en 1993 au Festival Rock Steady de Portmore en Jamaïque, et l'année suivante à Londres.

Elle meurt des suites d'un cancer le [3].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Phyllis Dillon Brought Good Cheer With Her Sweet Sound », sur jamaica-gleaner.com, (consulté le )
  2. Yannick Maréchal, L'Encyclopédie du Reggae 1960-1980, Paris, Éditions Alternatives, (ISBN 978-2-86227-437-9)
  3. a b et c (en) Andrew Hamilton, « Phyllis Dillon | Biography & History », sur AllMusic (consulté le )
  4. (en) Heather Augustyn, Don Drummond : The Genius and Tragedy of the World's Greatest Trombonist, McFarland & Co Inc, (ISBN 978-0-7864-7547-6), p. 132
  5. (en-GB) « Phyllis Dillon », sur Trojan Records (consulté le )
  6. (en) « Phyllis Dillon age, hometown, biography », sur Last.fm (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]