Parc naturel régional du Gâtinais français

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Parc naturel régional du Gâtinais français
Paysage du Gâtinais en forêt de Buthiers, commune de Seine-et-Marne.
Géographie
Pays
Région
Département
Coordonnées
Ville proche
Superficie
756 km2
Population
88 991
Administration
Type
Catégorie UICN
V (paysage terrestre ou marin protégé)
WDPA
Création
Administration
Syndicat mixte d'aménagement et de gestion du Parc naturel régional du Gâtinais français[1]
Site web
Carte


Le parc naturel régional du Gâtinais français est une aire protégée située dans le sud de l’Île-de-France. Surnommé « pays des mille clairières et du grès », le site est classé « parc naturel régional » depuis le . Depuis 2008, la réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais a été étendue pour inclure toutes les communes du Parc Naturel Régional du Gâtinais Français.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Le parc naturel régional du Gâtinais français est situé au sud de la région Île de France, à cheval sur les département de l'Essonne et de la Seine-et-Marne, à l'est de la Forêt de Fontainebleau avec laquelle il forme la réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais.

Délimitation[modifier | modifier le code]

Périmètre du PNR.

Le Parc naturel régional du Gâtinais français s'étend sur 75 640 hectares, couvrant 69 communes[2] (36 en Essonne et 33 en Seine-et-Marne) et représentant 82 153 habitants, qui est aujourd'hui au cœur des préoccupations en matière de préservation de l'environnement et du patrimoine naturel et culturel[3].

La délimitation du Parc naturel régional du Gâtinais français se fonde sur l'ancien comté du Gâtinais, lequel était divisé entre Gâtinais français et Gâtinais orléanais, plus au sud.

Paysage et occupation humaine[modifier | modifier le code]

Les bourgs et les villages sont implantés principalement dans les vallées et sur les rebords des plateaux ; ces derniers sont généralement peu habités. Le caractère des communes est rural : 54 des 69 communes du périmètre ont moins de 1 500 habitants et elles occupent à elles seules 72 % du territoire. Parmi ces communes, 11 d’entre elles ont moins de 250 habitants, représentant cependant 10 % de l’espace.

Son originalité, il la puise dans ses paysages contrastés : les bois et forêts couvrent plus du tiers du territoire et s’imbriquent avec les terres agricoles, le sable et le grès composent le sous-sol et ce dernier rend parfois l’horizon chaotique quand il affleure.

Le Parc naturel régional du Gâtinais français est parfois surnommé le « pays des mille clairières et du grès ». L’eau y modèle des perspectives avec trois rivières qui sillonnent le territoire : la Juine, l’Essonne et l’École, et un fleuve, la Seine, qui le borde au nord-est. Ces éléments ont favorisé des cultures et savoir-faire particuliers : un sol sablonneux idéal pour les cultures des plantes médicinales et de l’orge brassicole, un sous-sol gréseux idéal pour construire des maisons, des chaos gréseux recherchés par les varappeurs, des forêts et des cultures qui fournissent aux abeilles la matière première pour un miel caractéristique …

L’orge et l’abeille ont été choisis pour constituer le logo du Parc. L’étoile quant à elle, symbolise le réseau des Parcs naturels régionaux de France, qui suivent tous la même orientation dans leurs missions de préservation et de développement raisonné[4].

Administration, charte[modifier | modifier le code]

Logo du parc.

C'est sous l'impulsion des communes, des conseils généraux de l’Essonne et de Seine-et-Marne, du conseil régional d’Île-de-France, de l’État et des acteurs locaux, que le parc a été créé. Il est administré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du Parc naturel régional du Gâtinais français, qui a pour mission de conjuguer préservation des patrimoines naturel et culturel, développement économique et social et maintien de la qualité de vie - un équilibre incontournable pour un développement durable. Le renouvellement du classement en parc naturel régional (décret) a été publié au Journal officiel du [5]. La charte du parc[6] est un contrat qui concrétise le projet de protection et de développement de son territoire pour dix ans.

Le contenu de la charte[modifier | modifier le code]

  • Le projet de protection, de développement et les règles du jeu que se donnent les partenaires pour mettre en œuvre ce projet,
  • un plan de référence qui explique les orientations de la charte selon les vocations des différentes zones du parc,
  • les statuts du syndicat mixte de gestion et d’aménagement du parc,
  • le programme d’actions précis et chiffré.

L'engagement des signataires[modifier | modifier le code]

Conformément à la loi du sur la protection et la mise en valeur des paysages, les signataires de la charte sont tenus d’en respecter les orientations et d’en appliquer les mesures dans l’exercice de leurs compétences. En particulier les documents d’urbanisme des collectivités locales doivent être compatibles avec la charte. Dans le cas contraire, ils doivent être révisés. Le parc accompagne d’ailleurs les communes dans ces démarches.

L'action du parc a également permis de mettre en valeur des productions agroalimentaires locales comme la menthe poivrée, le cresson et le miel, toutes labellisées « Marque Parc ».

Faune[modifier | modifier le code]

Oiseaux

Les rapaces nocturnes y sont représentés avec la chouette chevêche ou chevêche d'Athéna, chouette effraie ou effraie des clochers, chouette hulotte, hibou moyen-duc et hibou des marais[7]. Busard cendré, héron cendré, canard colvert, corbeau freux, coucou gris, martinet noir, mésange bleue, mésange charbonnière, rouge-gorge, pie bavarde, etc.

Mammifères

Sanglier, chevreuil, cerf élaphe, belette, fouine, putois, blaireau, ragondin, renard, écureuil roux, hérisson, taupe, lapin de garenne, lièvre, etc.

Amphibiens

Crapaud commun, alyte accoucheur, grenouille agile, grenouille rousse, grenouille verte, rainette verte, salamandre tachetée, triton palmé, triton ponctué, etc.

Insectes

Coccinelle à sept points, papillons, etc.

Poissons

Brochet, carpe commune, etc.

Reptiles

Coronelle lisse, couleuvre verte et jaune, couleuvre à collier, couleuvre d'Esculape, vipère aspic, orvet fragile ...

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Site du parc.
  2. Les 69 communes du Parc du Gâtinais français
  3. Parc naturel régional du Gâtinais français - Un territoire vivant
  4. « Histoire et spécificités du Parc », sur Parc naturel régional du Gâtinais français (consulté le )
  5. Décret n° 2011-465 du 27 avril 2011 portant renouvellement de classement du parc naturel régional du Gâtinais français (région Île-de-France)- JO du 29/04/2011 (Sur Légifrance).
  6. Charte du parc
  7. Faune et flore du parc