Mokusei ! Une histoire d'amour

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Mokusei ! Une histoire d'amour
Auteur Cees Nooteboom
Pays Drapeau des Pays-Bas Pays-Bas
Genre roman
Version originale
Langue Néerlandais
Titre Originaltitel: Mokusei! een liefesverhaal
Éditeur Arbeiderspers
Lieu de parution Amsterdam
Date de parution 1982
Nombre de pages 61
ISBN 9789029532693
Version française
Traducteur Philippe Noble
Éditeur Actes Sud
Collection Romanesques
Lieu de parution Arles
Date de parution 1987
Nombre de pages 82
ISBN 9782868691354

Mokusei ! Une histoire d'amour est un roman de l’écrivain néerlandais Cees Nooteboom (né en 1933), publié en 1982.

Résumé[modifier | modifier le code]

Le photographe néerlandais Arnold Pessers, un homme d'une trentaine d'années, séjourne à Tokyo pour une commande. Il est tiraillé entre un Japon sublimé et sublime et un Japon inesthétique qui imite l'Occident sans aucun sens critique. Pour Pessers, le Japon traditionnel est un pays inaccessible, il est aussi pour lui différent d'une autre manière de nombreux pays non européens. La formation artistique des samouraïs, la philosophie du mono no aware ou la calligraphie en sont notamment des exemples.

Arnold Pessers ayant été chargé de photographier une Japonaise, il exploite les photos de plusieurs modèles, qui ne sont toutefois pas assez japonaises pour lui. Dans une maison de thé près du mont Fuji, Arnold Pessers a alors une séance photo avec un modèle idéal. Il l'appelle d'abord Masque de neige, puis un peu plus tard Mokusei. Ce nom provient de l'espèce de fleur du même nom, qui est l'une des rares fleurs japonaises à dégager un parfum.

Une relation amoureuse se développe entre Mokusei et Arnold Pessers, mais elle est mise à mal par le fait que Mokusei ne veut pas venir en Europe et qu'elle souhaite avoir des enfants. À la fin, Arnold reconnaît en Mokusei son propre caractère éphémère.

Critique[modifier | modifier le code]

« L'étrangeté de deux cultures différentes et notre idée européenne d'un Japon qui n'existe pas. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, Arnold doit faire la douloureuse expérience que le Japon proprement dit lui ôte sa joie d'être au Japon.[...]Mokusei reste lui aussi sans visage, leur relation est donc unilatérale et pas vraiment profonde. Et même après la lecture, il ne reste qu'un sentiment de vide, comme si cette relation entre Arnold et Mokusei n'était au fond qu'un rêve qui s'efface rapidement et qui ne devient pas tangible[1]. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (de) Friederike Krempin, « Japanische Literatur : Mokusei! », (consulté le ).