Max Beer

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Max Beer
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
LondresVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Skimru, SpekatorVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
autrichienne (-)
allemande (-)Voir et modifier les données sur Wikidata
Formation
London School of Economics (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Vorwärts
Volksstimme
Institut de recherche sociale
Neue Zeit (d)
Die Glocke (magazine) (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parti politique

Max Beer, né Moses Beer le à Tarnobrzeg (Galicie) et mort le à Londres, est un journaliste et historien austro-allemand. Sa renommée réside avant tout dans ses publications dans le journal social-démocrate Vorwärts, et dans son ouvrage en cinq volumes à l'histoire du socialisme.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans la petite ville de Tarnobrzeg, alors partie de l'empire d'Autriche, Moses (« Max ») Beer est le fils d'un sous-officier de l'armée autrichienne d'origine et de tradition juive. Après avoir quitté l'école à 15 ans et travaillé, il vient en Allemagne en 1889 puis devient rédacteur du Volksstimme, quotidien social-démocrate à Magdebourg.

Après avoir été emprisonné pour violation de la loi sur la presse, Max Beer émigre à Londres en 1894 et est l'un des premiers élèves de la London School of Economics. De 1898 à 1902, il vit à New York où il est correspondant pour Die Neue Zeit, organe du SPD, Vorwärts, le Münchener Post et Arbeiter-Zeitung, des journaux socialistes. De 1902 à 1912, il est correspondant de Vorwärts à Londres à la place d'Eduard Bernstein et décrit le développement du mouvement syndical et la situation politique au Royaume-Uni. Pendant la Première Guerre mondiale, il est expulsé en 1915 comme un « étranger ennemi » et il doit rentrer en Allemagne.

Entre 1919 et 1921, Max Beer collabore avec le bimensuel socialiste Die Glocke. De 1927 à 1929, il travaille à l'institut Marx-Engels à Moscou et de 1929 à 1933 à l'Institut de recherche sociale à l'université de Francfort-sur-le-Main.

Peu de temps après la captation du pouvoir par les nazis, ses œuvres sont brûlés. En 1934, il émigre à Londres et perd sa nationalité allemande.

En 1951, le SED rebaptise Dragonergasse dans le quartier de Mitte à Berlin-Est Max-Beer-Straße.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Geschichte des Sozialismus in England. Dietz, Stuttgart 1913.
  • Jean Jaurès: Sein Leben und Wirken. Zur Erinnerung an seinen Todestag (31. Juli 1914). Internationale Korrespondenz, Berlin-Karlshorst 1915.
  • Karl Marx: Eine Monographie. Verlag für Sozialwissenschaft, Berlin 1918; 4., verbesserte Auflage 1922.
  • Allgemeine Geschichte des Sozialismus und der sozialen Kämpfe. Verlag für Sozialwissenschaft, Berlin 1919–1923
  • Der britische Sozialismus der Gegenwart, 1910–1920. Dietz, Stuttgart 1920.
Éditions en français
  • La France annexionniste, F. Wyss, Berne, 1918.
  • Karl Marx. Sa vie. Son œuvre., traduction par Marcel Ollivier, 1926.
  • Histoire générale du socialisme et des luttes sociales, traduction par Marcel Ollivier, Les Revues, Paris, 1930-1931.

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]