Louis Bancel

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louis Bancel
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 52 ans)
FéricyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Louis Henri Claude BancelVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Formation
Lieux de travail
Enfants
Louis Bancel, sculpteur et résistant.
Œuvre monumentale située au Père-Lachaise à Paris.
Louis Bancel, sculpteur.
Œuvre située à Paris au Mail de Bièvre, 75013.

Louis Bancel, né le à Saint-Julien-Molin-Molette et mort le à Féricy[1], est un sculpteur français.

Il était l'époux de Chantal Bancel. Il est le père du linguiste Pierre Bancel, de la musicienne Marie Bancel, de l'historien Nicolas Bancel et de l'informaticien Renaud Bancel.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bachelier précoce, il entame des études en Mathématiques supérieures au lycée du Parc de Lyon, mais les interrompt à l'âge de 17 ans pour rejoindre la Résistance. À la Libération, l'expérience de la guerre et la découverte de l'histoire de l'art le mènent à changer de voie. Après trois ans d'apprentissage chez le sculpteur lyonnais Lucien Descombe il s'installe à Paris en 1948.

Citant les modernes comme Picasso, Matisse et Laurens, mais aussi les sculptures primitives des Cyclades, Bancel fait progressivement évoluer son travail vers des formes les plus pures et les plus simples possibles.

Le monument aux déportés de Buchenwald[modifier | modifier le code]

Par l'intermédiaire de son ami le peintre Boris Taslitzky, Louis Bancel est contacté en 1957 par l'association des déportés de Buchenwald-Dora. Il réalise le monument dédié à la mémoire des victimes du camp, inauguré le .


La monumentale sculpture en bronze se situe aujourd'hui au Cimetière du Père-Lachaise dans la partie du cimetière consacrée aux victimes de la seconde guerre mondiale. Elle repose sur une dalle de granite de l'architecte M. Romer (lui-même déporté) gravée d'un texte de Louis Aragon :

« Qu’à jamais ceci montre comme l’Homme dut tomber
Et comment le courage et le dévouement
Lui conservent son nom d’Homme. »

Quelques autres monuments[modifier | modifier le code]

Hommages[modifier | modifier le code]

Panneau de la place Louis-Bancel à Saint-Julien-Molin-Molette.
  • Il existe une place Louis-Bancel à Saint-Julien-Molin-Molette.

Sources[modifier | modifier le code]

  • Bernard Gouttenoire, Dictionnaire des peintres et sculpteurs à Lyon aux XIXe et XXe siècles, Lyon, La Taillanderie, 2000.
  • Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, Faites entrer l'infini no 26, Paris, Société des Amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, .
  • Monuments à la mémoire des déporté(e)s victimes des camps de concentration et d'extermination nazis, Mairie de Paris : Musée de la Résistance nationale, 2005

Références[modifier | modifier le code]

  1. « matchID - Moteur de recherche des décès », sur deces.matchid.io (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :