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Kazuo Okamatsu

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Kazuo Okamatsu
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Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 80 ans)
KamakuraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
岡松和夫Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Université Kantō Gakuin (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinctions
Prix Akutagawa ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix Bungakukai du meilleur débutant (d) ()
Prix Akutagawa ()
Prix Nitta Jirō de littérature (d) ()
Prix Shōhei Kiyama ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Kazuo Okamatsu (岡松 和夫, Okamatsu Kazuo; à Fukuoka, préfecture de Fukuoka - ) est un philologue et écrivain japonais[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Kazuo perd ses deux parents encore enfant[1], fréquente l'école secondaire de sa ville natale de Fukuoka, puis étudie à l'université de Tokyo, dont il sort diplômé du département de littérature française. En 1954, il reprend des études au Tōdai, cette fois de littérature japonaise. En 1955 il prend part à un concours national d'écriture pour étudiants avec un texte intitulé Yuri no kioku (百合の記憶) qu'il publie sous le pseudonyme Aoki Kazuo (青木和夫) dans la revue littéraire Bungei. En 1957, il épouse la nièce du traducteur Teiichi Hirai (1902-1976) et commence à travailler à l'école secondaire de Yokohama. En 1959, il est honoré pour Kabe du prix de littérature pour débutants de la revue Bungakukai.

En 1964, il participe en compagnie de Otohiko Kaga, Shūichi Sae, Meisei Gotō et Yūichi Takai au groupe littéraire Sai () et à sa revue dirigée par Masaaki Tachihara. Deux ans plus tard, il accepte un poste de professeur à temps partiel de littérature japonaise à l'université pour femmes de Kantō. En 1968, il est promu professeur assistant et en 1973, professeur titulaire. Après qu'Okamatsu a été vainement en lice à trois reprises dans les années 1970 pour le prix Akutagawa, il finit par l'obtenir en 1976 pour Shikinoshima.

Il passe les années 1980 à São Paulo comme chercheur[2]. Il travaille en tant que philologue, en particulier sur l’œuvre du poète et maître zen Ikkyū Sōjun. En 1986, il est lauréat de plusieurs autres prix littéraires dont le prix Jirō Nitta (新田次郎文学賞) pour Ikyō no uta (異郷の歌), et le prix Shōhei-Kiyama en 1998 pour Tōge no sumika (峠の棲家). Okamatsu est membre du PEN club japonais[3].

En , Okamatsu meurt d'une pneumonie à l'âge de 80 ans[4].

Titres (sélection)[modifier | modifier le code]

  • 1976 Kumano (熊野)
  • 1976 Shikinoshima (志賀島)
  • 1987 Kuchibeni (口紅)
  • 1991 Ikkyū densetsu (一休伝説)

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (ja) « 岡松和夫 » (consulté le )
  2. (pt) « Brasil Nikkei Bungaku », Assoc. Cultural e Literária Nikkei Bungaku do Brasil, (consulté le )
  3. (ja) « P.E.N.会員 », P.E.N.-Club Japan,‎ (consulté le )
  4. (ja) « 芥川賞作家の岡松和夫さん死去 », The Asahi Shimbun Digital,‎ (consulté le )

Source de la traduction[modifier | modifier le code]