Jérôme Chartier

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Jérôme Chartier
Illustration.
Jérôme Chartier en 2021.
Fonctions
Député français
Élection 19 juin 2002
Réélection 20 juin 2007
20 juin 2012
Circonscription Septième circonscription du Val-d'Oise
Législature XIIe (Cinquième République)
XIIIe (Cinquième République)
XIVe (Cinquième République)
Groupe politique Groupe UMP
Prédécesseur Yves Cochet
Successeur Dominique Da Silva
Maire de Domont

(20 ans, 6 mois et 10 jours)
Conseiller régional d'Île-de-France

(5 ans, 6 mois et 19 jours)
Biographie
Date de naissance (57 ans)
Lieu de naissance Paris
Nationalité Français
Parti politique RPR
LR
Diplômé de École supérieure des sciences économiques et commerciales,
Université Paris-Descartes,
Université Paris-I Panthéon-Sorbonne,
Université Paris-Cité
Religion Catholicisme

Jérôme Chartier
Maires de Domont

Jérôme Chartier, né le à Paris, est un ancien homme politique français, ancien membre des Républicains. Maire de Domont de 1995 à 2016, député de la 7e circonscription du Val-d'Oise de 2012 à 2017, il fut aussi premier vice-président du conseil régional d'Île-de-France de 2015 à 2019.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales et études[modifier | modifier le code]

Fils d'un couple catholique classé à gauche, d’une mère militante dans le secteur associatif d’aide à la réinsertion et d'un père directeur de publication de journaux du groupe La Vie catholique, il est issu d'une fratrie de cinq enfants[1].

Maire de Domont[modifier | modifier le code]

En 1994 et 1995, il participe à la campagne présidentielle de Jacques Chirac. Puis il est élu le 18 juin 1995, à 28 ans, maire de Domont, il est alors le plus jeune maire de France pour une ville de plus de 10 000 habitants[2].

En 2001, il est réélu maire de Domont au premier tour de scrutin avec 62 % des voix. Il est réélu en 2008 au premier tour avec le score pratiquement similaire de 61,8 % des voix.

En 2014, il est réélu maire de Domont au premier tour de scrutin avec le meilleur score de France pour une ville de plus de 15 000 habitants, avec 78,9 % des voix[3].

En 2012, en tant que maire de la commune, et en présence de représentantes de l’association du côté des femmes, il conduira le cortège de la marche blanche après l’assassinat de Naïma, jeune Domontoise décédée sous les coups de son mari en [4]

Président d'agglomération[modifier | modifier le code]

En 2001, il est élu président de la communauté de communes de l'Ouest de la Plaine de France[5]. Il quitte ses responsabilités en décembre 2012.

Député du Val-d'Oise[modifier | modifier le code]

Portrait officiel de Jérôme Chartier lorsqu’il était député.

Il est élu le député de la 7e circonscription du Val-d'Oise (cantons de Domont, Ecouen, Montmorency, Sarcelles-Sud-Ouest), recueillant près de 58 % des suffrages. Il siège au sein du groupe UMP.

Il est réélu député du Val-d'Oise le avec près de 57 % des voix (48 % au 1er tour).

Candidat à sa réélection au scrutin de juin 2012, il résiste à la « vague rose ». Obtenant 38,29 % des voix au premier tour contre 39,35 % pour son adversaire du PS, il parvient à l’emporter au second tour avec 50,29 % des voix[6].

Il perd son mandat de député lors des élections législatives de 2017. Largement distancé au premier tour par le macroniste Dominique Da Silva (24,26 % des voix contre 35,98 %)[7], il s'incline au second tour avec 46,1 % des suffrages[8].

Premier vice-président de la région Île-de-France[modifier | modifier le code]

En , il est élu sur la liste de Valérie Pécresse et devient premier vice-président, chargé de l'économie et de l'emploi, du conseil régional d'Île-de-France[9].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

En 2001, il conduit la campagne pour le maintien de la majorité départementale du conseil général du Val-d'Oise[10].

Lors de l’été 2012 il s’engage dans la candidature de François Fillon à la présidence de l’UMP à l’automne 2012[11].

Alors que François Fillon doit faire face à plusieurs défections de son camp à la suite du Penelope Gate, Jérôme Chartier fait partie, avec Bruno Retailleau et Valérie Boyer du dernier « noyau dur » de ses soutiens[12]. Le , il ouvre le grand rassemblement du Trocadéro, censé relancer sa campagne. À l’issue de la défaite au premier tour de l’élection présidentielle, il reste personnellement proche de François Fillon, dont il est l'ami[1], et refuse toute responsabilité dans la nouvelle organisation de Force républicaine.

En décembre 2019, il quitte la vie politique[1].

Il fonde ensuite une société de conseil en stratégie auprès de grands patrons[13].

Engagement intellectuel et écrits[modifier | modifier le code]

En 2003, il initie le cycle des Entretiens de Royaumont[1].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Le lifting de Marianne, l’Archipel, 2005, 238 p.
  • Éloge du travail, Grasset, 2013, 180 p.
  • La démocratie des croyants, Bouquins, 2023, 129 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Anne Fulda, « Jérôme Chartier, engagé volontaire », Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 4-5 décembre 2021, p. 43 (lire en ligne).
  2. « Jérôme Chartier, le conseiller un peu spécial de François Fillon », sur LExpress.fr, (consulté le )
  3. « Les élections municipales de Domont », Le Monde (consulté le ).
  4. « L’hommage à Naima », Le Parisien (consulté le ).
  5. « François Fillon inaugure la nouvelle caserne de la gendarmerie de Domont »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Gouvernement.
  6. « Résultats des élections législatives 2012 : VAL-D'OISE (95) - 7e circonscription », Ministère de l'Intérieur.
  7. (en) « La République en marche en tête dans le Val-d'Oise, François Pupponi préservé à Sarcelles », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consulté le ).
  8. (en) Christophe Lefèvre, « Jérôme Chartier (LR) : « C’est une défaite dans l’honneur » », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  9. « Le Nouvel exécutif régional », Conseil régional d'Île-de-France (consulté le ).
  10. « Alain Richard mène l’assaut contre une droite en perte de vitesse », Les Échos (consulté le ).
  11. Alexandre Lemarié, « Hortefeux, Ciotti, Morano… L’organigramme complet de la direction de l’UMP », in lemonde.fr, 15 janvier 2013.
  12. Geoffroy Clavel, « Retailleau, Boyer, Chartier... le dernier noyau dur des soutiens de François Fillon », huffingtonpost.fr, 3 mars 2017.
  13. Paris Match, « Jérôme Chartier, de Fillon à Royaumont », sur parismatch.com,

Liens externes[modifier | modifier le code]