Impasse Vitry
Situation | |
---|---|
Coordonnées | 43° 38′ 05″ nord, 1° 26′ 32″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 3 - Nord |
Quartier(s) | Trois-Cocus |
Début | no 91 rue Ernest-Renan |
Fin | Impasse Barthe |
Morphologie | |
Longueur | 431 m |
Largeur | 8 m |
Transports | |
Métro | (à proximité) |
Bus | 4160 (à proximité) |
Odonymie | |
Anciens noms | Chemin de Lalande (XVIIIe siècle) Chemin, puis chemin coupé des Trois-Cocus (XIXe siècle-1937) |
Nom actuel | 1937 |
Nom occitan | Carlòt Vitry |
Histoire et patrimoine | |
Création | avant le XVIe siècle |
Notice | |
Archives | 315557302411 |
modifier |
L'impasse Vitry est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
L'impasse Vitry est une voie publique. Elle se trouve dans le quartier des Trois-Cocus, dans le secteur 3 - Nord. Elle correspond à une partie de l'ancien chemin vicinal no 24, qui allait des Minimes à Saint-Jean-de-l'Union (actuelles impasses Barthe et Vitry, et rue Edmond-Rostand) [1].
L'impasse Vitry naît au carrefour de la rue Ernest-Renan. Elle est longue de 431 mètres et principalement orientée au sud-ouest. Elle donne successivement naissance à plusieurs voies privées – l'impasse Albert-Fronty, la rue Augustin-Dassier et l'impasse Louis-Eychenne. Elle se termine par un rond-point qui sert d'aire de retournement, au carrefour du cheminement Marguerite-Canal, une voie piétonne qui longe les voies de la ligne de chemin de fer de Toulouse à Bordeaux. Enfin, elle est reliée à l'impasse Barthe par un tunnel piétonnier qui passe sous ces mêmes voies.
La chaussée compte une seule voie de circulation à double-sens. L'impasse Vitry est définie comme une zone 30 et la vitesse y est limitée à 30 km/h. Elle est de plus définie comme une vélorue où la priorité absolue est donnée aux cyclistes, quoiqu'il n'existe ni bande, ni piste cyclable.
Voies rencontrées[modifier | modifier le code]
L'impasse Vitry rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Rue Ernest-Renan
- Impasse Albert-Fronty (d)
- Rue Augustin-Dassier (d)
- Impasse Louis-Eychenne (d)
- Cheminement Marguerite-Canal - accès piéton
- Impasse Barthe - accès piéton
Transports[modifier | modifier le code]
L'impasse Vitry n'est pas directement desservie par les transports en commun. Elle débouche cependant au nord sur la rue Ernest-Renan, parcourue par la ligne de bus 41. Plus au nord, cette rue aboutit au chemin des Izards, où se trouve la station Trois-Cocus, sur la ligne de métro , ainsi que les arrêts des lignes de bus 4160.
Il existe une station de vélos en libre-service VélôToulouse à l'angle de la rue Ernest-Renan, la station no 244 (93 rue Ernest-Renan).
Odonymie[modifier | modifier le code]
L'impasse tient son nom de la famille Vitry, propriétaire de terrains en bordure du chemin dans la deuxième moitié du XIXe siècle. La ferme se trouvait plus à l'est (emplacement de l'actuel no 53 rue Ernest-Renan). Ce n'est cependant qu'en 1937 que la municipalité lui attribua son nom actuel[2].
Au XVIIIe siècle, on la désignait, ainsi que l'impasse Barthe qui la prolonge au sud, comme le chemin de Lalande[3]. Au siècle suivant, c'est plus précisément le chemin des Trois-Cocus – ou chemin coupé des Trois-Cocus après 1856 et l'aménagement de la voie ferrée, qui coupe le chemin en deux parties réduites en impasses[4]. Ce nom des Trois-Cocus désigne, depuis le XVIIIe siècle au moins, le quartier qui se trouvait autour de l'actuelle place des Trois-Cocus : on l'attribue généralement à une ferme qui portait une inscription représentant trois coucous (cocut, « coucou » en occitan)[5].
Histoire[modifier | modifier le code]
Patrimoine et lieux d'intérêt[modifier | modifier le code]
- no 27 : ferme maraîchère (deuxième moitié du XIXe siècle)[6].
- no 35 : ferme maraîchère (deuxième moitié du XIXe siècle)[7].
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
Références[modifier | modifier le code]
- Salies 1989, vol. 1, p. 273.
- Salies 1989, vol. 1, p. 116.
- Salies 1989, vol. 2, p. 74.
- Salies 1989, vol. 2, p. 532.
- Salies 1989, vol. 2, p. 532-533.
- Notice no IA31112051, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- Notice no IA31127432, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
- Guillaume Lafforgue, La Grande-Lande et Croix-Daurade (partie du gardiage de Toulouse), éd. Privat, Toulouse, 1909.
Article connexe[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Notice no 315557302411 », Au nom de la voie, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 20 septembre 2021 (consulté le ).
- Inventaire préliminaire de la ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse (consulté le ).
- Inventaire général du patrimoine culturel d'Occitanie, sur le site Ressources patrimoines - La médiathèque culturelle de la Région Occitanie (consulté le ).