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Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires

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Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires
Image illustrative de l’article Gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires

Création 1964
Pays Drapeau de la France France
Allégeance Ministère des Armées
Branche Gendarmerie nationale
Type Formation spécialisée
Rôle Police militaire
Effectif 300 officiers et sous-officiers
Garnison Nanterre
Surnom GSAN
Commandant GBR Eric Bammé

La gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires (GSAN) est une formation spécialisée[1] de la Gendarmerie nationale française, chargée d'assurer le contrôle du gouvernement sur l'arsenal nucléaire français.

Histoire[modifier | modifier le code]

Créée en 1964 sous l'appellation « groupement spécial de sécurité », elle devient la « gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires » en 1993[2].

Commandée par un officier général, elle est un acteur central de la dissuasion nucléaire, sa principale mission étant d'assurer le contrôle gouvernemental de l'armement nucléaire. Elle contribue également à la sécurisation des transports sensibles de la dissuasion nucléaire.

Rôle[modifier | modifier le code]

La GSAN relève du directeur général de la gendarmerie nationale ainsi que du ministre des armées pour ce qui concerne son emploi. La GSAN assure le contrôle gouvernemental sur les sites des forces armées (air et marine) mettant en œuvre l'armement nucléaire, tel que définie par le code de la défense:[3]

  • Le contrôle gouvernemental de l'engagement, c'est-à-dire de garantire au Président de la République le controle des armes nucléaires, nottament de son engagement.
  • Le contrôle gouvernemental de la conformité de l'emploie, c'est-à-dire s'assurer que les forces armées appliquent les directives du Président de la République.
  • Le contrôle gouvernemental de l'intégrité des moyens, c'est-à-dire protéger l'ensemble des moyens contre les actes malveillants ou hostiles et contre les atteintes au secret de la défense nationale, notamment lors des transports de matériels sensibles.[4]

La GSAN est composée d'unités organiques (50 gendarmes) et d'unités de participation (250 gendarmes). Ces dernières sont désignées par la Direction générale de le Gendarmerie Nationale et sont rattachées pour emploie à la GSAN. Un exemple d'unités de participations fût l'escadron 11/6 de la gendarmerie mobile dans le cadre d'un peloton spécial de sécurité.[5]

Organisation[modifier | modifier le code]

Unités organiques[modifier | modifier le code]

  • État-major implanté à Nanterre (92)
  • Une antenne spéciale de sécurité armes (ASSA) implantées à Taverny (95)
  • Une antenne spéciale de sécurité de transports sensibles (ASSTS) implantés à Taverny (95)

Unités de participations[modifier | modifier le code]

Les unités précises varient mais on en distingue deux types:

  • des pelotons spéciaux de sécurité (PSS) implantée sur les différentes bases à vocation nucléaire
  • des escadrons de gendarmerie mobile pour assurer les missions de transports sensibles liés à la dissuasion nucléaire (à ne pas confondre avec les escortes « Tango » qui concernent le nucléaire civil).

Localisations[modifier | modifier le code]

La GSAN est implantée sur plusieurs sites :

  • sur la base opérationnelle de l'île Longue ;
  • sur les bases aériennes mettant en œuvre l'arme nucléaire.
  • sur d'autres sites relevant du ministère des armées.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Article R. 3225-5 du code de la Défense, sur Légifrance.
  2. Pascal Brouillet (dir.), De la maréchaussée à la gendarmerie : Histoire et patrimoine, Service historique de la Gendarmerie nationale, , 216 p. (ISBN 2-11-093655-X), p. 136.
  3. « Article R*1411-8 » Accès libre, sur Légifrance (consulté le )
  4. a et b « La gendarmerie de la sécurité des armements nucléaires » Accès libre, sur Archive du site du ministère de la Défense, (consulté le )
  5. Antoine Faure, « Des gendarmes à bord du « Grand Charles » » Accès libre, sur Gendinfo, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]