Faltonia Betitia Proba
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Faltonia Betitia Proba |
Époque | |
Activités | |
Période d'activité |
IVe siècle |
Père | |
Fratrie | |
Conjoint |
Clodius Celsinus Adelphius (en) |
Enfants | |
Gens |
Petronii (en) |
Genre artistique |
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Faltonia Betitia Proba (née v. 322, en Étrurie, l'ancien territoire des Étrusques, correspondant en gros à l'actuelle Toscane - morte v. 370) était une poétesse chrétienne du IVe siècle, dont l'influence dans l'Antiquité tardive fut significative et dont les œuvres firent des émules.
Biographie[modifier | modifier le code]
Née dans une famille païenne, elle appartenait à l'aristocratie romaine[1]. Elle s'était convertie à la religion chrétienne à l'âge adulte[1]. Proba était la petite-fille de Pompeius Probus, consul en 310, la fille de Petronius Probianus, consul en 322, l'épouse de Claudius Celcinus Adalphius[1], préfet de Rome en 351 et la mère de C. Clodius Hermogenianus Olybrius, consul en 379, et de Faltonius Alypius.
On a d'elle un centon, avec des vers extraits de l'Énéide de Virgile, qui forme une Histoire de l'ancien et du Nouveau Testament[1],[2]. Ecrire un centon consistait à réutiliser des vers d'un texte d'un auteur précédent, en les réagençant de manière à constituer un nouveau texte. Ce centon a eu une certaine influence et a fait des émules dans le monde latin[3].
Il a été imprimé pour la première fois à Venise, 1472, avec Ausone, et par Kromayer, Magdebourg, 1719, et par Wolf, 1724.
Références[modifier | modifier le code]
- Marella Nappi, « Proba, Faltonia Betitia [v. 322 - v. 370 après J.-C.] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 3543
- (it) « Pròba Petrònia », sur Teccani
- « Du poème de Proba au centon polémique », sur Encyclopædia Universalis
Liens externes[modifier | modifier le code]
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