Discussion:Potlatch (anthropologie)

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première utilisation du mot Potlatch[modifier le code]

Même le plus béotien des amateurs en anthropologie sait que l'Essai sur le don de Marcel Mauss, datant de 1923-1924, utilise le terme potlatch à presque toutes les pages. Il fait d'ailleurs référence à des études plus anciennes, datant de 1911. L'utilisation de cette notion en anthropologie est donc bien plus ancienne qu'indiqué

J'ai hésité à procédé au blanchiment de l'article Potlash et à faire une redirection automatique vers Potlatch (anthropologie). Toutefois, il a peut être quelque chose à récupérer et à intégrer à l'article Potlatch (anthropologie). Ensuite, je pense qu'une redirection serait sans doute opportune car la faute d'orthographe ("sh" au lieu de "tch") semble assez répandue --Trex 5 octobre 2007 à 11:02 (CEST)[répondre]

✔️ Jerome66|me parler 5 octobre 2007 à 11:14 (CEST)[répondre]

J'ai ajouté un lien avec la déformation anglophone potluck qui est une autre orthographe pour la même pratique.--132.207.242.198 (discuter) 21 octobre 2014 à 18:48 (CEST)[répondre]

Manque d'impartialité du texte[modifier le code]

Il y a un ton dans l'article que je n'aime pas, comme le lien vers la Consommation ostentatoire. Ça n'est pas l'essence du potlatch.

Le potlatch est une tradition qu'on trouve encore dans les peuples polynésiens tels que les Maoris. L'économie polynésienne n'était pas basée sur le commerce mais sur les dons. On accueillait un hôte comme un prince (devoir sacré) et à la fin l'hôte remettait (devoir sacré) des présents qui avait une valeur pour la tribu qui l'avait accueilli. Ces dons étaient soit directement utilisés (couvertures, poteries) soit redonnés à une autre tribu visitée. Le principe est la redistribution des richesses. Et celui qui fait le plus de dons est aussi le plus généreux, donc le plus respectable.

Rien à voir donc avec la Consommation ostentatoire ! Émoticône --Silwilhith (d) 1 juin 2009 à 06:54 (CEST)[répondre]

La phrase ci-dessous n'a aucun sens : "C'est pourquoi les premiers colons européens ont pu considérablement spolier les indigènes qui pratiquaient le potlatch, car ils échangeaient de l'or contre de la bimbeloterie ; les Indiens croyant à la valeur « potlatch » de ces échanges pensaient que ces trocs étaient équilibrés."

L'auteur de ces lignes projettent ses propres catégories culturelles dans le raisonnement. L'or n'a pas de valeur en soi, il n'a qu'une valeur de convention, je dirais même de croyance. Lorsque les colons échangeaient de l'or contre de la bimbeloterie, il y avait échange entre les croyances des uns et celles des autres. Et si les deux parties s'avéraient satisfaites, il n'y a pas lieu de parler de spoliation.


Je ne suis pas d'accord avec ces critiques  : notamment celles qui reprochent le lien vers la consommation ostentatoire qui me paraît être, au contraire, tout à fait pertinente quoique difficilement compréhensible au regard du texte dans sa version actuelle. Si le ton de l'article me paraît discutable, c'est pour les raisons inverses de celles présentées ci-dessus. On a en effet tendence à réduire le potlatch à une relation économique, alors qu'elle relève avant tout du lien social, mais surtout, on confond le potlatch avec le troc. Or le potlatch est avant tout une dépense festive et ostentatoire. Si la notion peut être convoquée de façon heuristique pour éclairer l'échange dans nos sociétés contemporaines, ce n'est pas dans le domaine de la vie associative ou son usage me paraît relever du contre-sens mais plutôt dans l'analyse des repas familiaux, des fêtes de Noël ou des apéros géants. Je vous renvoie à la lecture de Marcel Mauss, "l'inventeur" du Potlatch - inventeur au sens ou c'est lui le constitue en concept - notamment la page 200 de l'édition des PUF de 1950 : " La consommation et la destruction y sont réellement sans bornes. Dans certains potlatch on doit dépenser tout ce que l'on a et ne rien garder . C'est à qui sera le plus riche et aussi le plus follement dépensier. Le principe de l'antagonisme et de la rivalité fonde tout".

Il me semble manquer à cet article ce qui apparaît dans la version anglaise : la mention de destructions de biens. J'ai entendu, cela devait être sur France Inter ou France Culture, que dans certains cas des machines à coudre neuves en provenance du Royaume-Uni y étaient brûlées et, encore pire, des esclaves mis à mort. J'aurai aimé trouver la source historique ou un démenti de ces points. Cela validerai le lien avec la consommation ostentatoire. Malheureusement, je trouve peu de références (on en parle à demi mot dans l'Encyclodéie Canadienne et plus clairement dans Curiosités de Titam mais c'est moins sérieux). Une référence plus sérieuse (mais légère : une seule phrase) dans The Nature of Potlatch in American Anthropologist, july-september, 1938, page 352. — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 176.153.66.217 (discuter), le 22 mai 2021 à 16:27 (CEST)[répondre]

Renommer en "Potlatch"[modifier le code]

Bonjour,

Je propose de renommer l'article en "potlatch" tout court, en renommant du même coup la page d'homonymie en Potlatch (homonymie). Qu'en pensez-vous ? Vache-crapaud (discuter) 19 mai 2024 à 10:43 (CEST)[répondre]