Discussion:Antonin Artaud

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extrait d'une lettre à Marthe Robert d'Espalion du 29 mars 1946[modifier le code]

« Il y a un mystère dans ma vie, Marthe Robert, dont la base est que je ne suis pas né à Marseille le 4 septembre 1896, mais que j'y suis passé ce jour-là, venant d'ailleurs, parce qu'en réalité, je ne suis jamais né et qu'en vérité, je ne peux pas mourir. Pour des ânes médico-légaux, c'est du délire, pour certains de la poésie, pour moi c'est de la vérité comme un bifteck aux pommes frites ou un coup de blanc au comptoir d'en face. »
Arcane17

Je pense qu'Antonin Artaud a subi pendant son adolescence les effets constants d'un Etat de Conscience Altéré similaire au sentiment océanique ou de l'unité, privé de mémoire de travail ce qui a limité sa construction d'identité, la cohérence précalculée - et confirmée pendant l'exécution - de ses intentions. L'écriture était une nécessité pour faire exister sa pensée en tant qu'entité reconnaissable et stable.
Sa correspondance avec Jacques Rivière et ses poèmes de jeunesse sont édifiants quant à ses difficultés à figer sa pensée et à élaborer dessus: il utilise un langage de liquides, de météores, d'étoiles filantes, de dissolution.
Je me demande si des études médicales ou textuelles confirment cette interprétation personnelle. Pronoein (d) 24 janvier 2010 à 16:22 (CET)[répondre]
Votre remarque est des plus intéressantes. Tout comme il existe, dans l'article, un paragraphe sur le théâtre et le cinéma, il ne serait pas inopportun de faire un paragraphe intitulé « La santé d'Artaud ». Merci de votre attention. Cordialement, --Arcane17 d 26 janvier 2010 à 12:31 (CET)[répondre]
Que dire de plus? Je ne peux que spéculer sur une exagération hors-normes de son [intelligence fluide], peut-être liée à de hauts niveaux de dopamine, par exemple. Il faudrait un spécialiste pour approfondir la question. Pronoein (d) 10 février 2010 à 16:20 (CET)[répondre]
Il suffit par exemple de lire Deleuze, pour cautionner cette interprétation du langage d'Artaud, langage toujours fuyant, dissolution de la pensée. Sans doute Derrida aussi, mais je n'ai pas lu ses textes sur Artaud, ce qui ne saurait tarder puisque je suis en cours de lecture de L'écriture et la différence, dans lequel il y a deux textes sur Artaud (La clôture de la représentation, et La parole soufflée). Il y a aussi le livre de JC Goddard Violence et subjectivité. Bref tout un corpus deleuzo-derridéen qui mêle interprétations littéraire, philosophique et psychanalytique. Windreaver (d) 13 février 2010 à 18:29 (CET)[répondre]

Artaud et les électrochocs[modifier le code]

Référence : Florence de Mèredieu « C'était Antonin Artaud » Fayard, 2006 - Arcane17

J'inclus dans l'article. -- Perky♡ 24 janvier 2007 à 13:20 (CET)[répondre]
Ouf...C'est moins. Mais quand même, heureusement que c'est démodé les électrochocs. ;-)-- Perky ♡ 21 juillet 2007 à 19:46 (CEST)[répondre]
Il y'a des archives de France Culture (entretiens avec le docteur Gaston Ferdière, médecin d'Artaud quand il était à Rodez) qui sont très intéressantes pour étudier cette fameuse question des électrochocs.Je trouve que l'article ici n'est pas très satisfaisant parce qu'il a une vision courte et tronquée de la vie d'Artaud à Rodez(notamment sa relation avec son médecin).Il faudrait multiplier vos sources d'information.
Les entretiens accordés par Gaston Ferdière à Matthieu Bénézet (45 minutes) sont disponibles depuis avril 2007 sous forme d'un compact-disc inséré à l'édition des « Nouveaux Cahiers de Rodez » d'Antonin Artaud, dans la collection "L'Imaginaire" chez Gallimard. Figure également sur le cd, le début du discours (5 minutes) que prononça André Breton à l'occasion de la soirée organisée pour le retour d'Artaud à Paris en 1947.
La conclusion troublante que l'on peut tirer de ces entretiens et des lettres d'Artaud est que G. Ferdière n'aurait pratiquement jamais administré les électrochocs lui-même pas plus qu'il n'était présent à ces séances. Sinon, pourquoi Artaud écrit régulièrement à Ferdière de faire cesser les électrochocs ?
À l'écoute des entretiens et à la lecture des lettres, il ressort que Ferdière n'était pas le docteur malfaisant avec la volonté de détruire Artaud, mais plutôt un empirique certain de son savoir, convaincu de son ouverture d'esprit : "Les électrochocs, c'était nouveau, et on ne savait rien". Arcane17
C'est exact! C'est un livre par ailleurs très intéressant qui nuance ce préjugé du docteur malfaisant et qui nous en apprend beaucoup sur les évolutions de "L'ESPRIT ARTAUD" durant ces années!
"Le 22 février 1939, Artaud est transféré à l'Hôpital de Ville-Évrard. (…) Dans cet établissement, deux médecins italiens, Ugo Cerletti et Lucino Bini, veulent expérimenter un nouveau traitement. Le premier ayant constaté dans les abattoirs de Rome que les chocs électriques ne tuent pas les animaux mais les assomment, il passe de l'expérimentation sur les animaux aux êtres humains, encouragé dans cette entreprise par les nazis qui interdisent l'usage de l'insuline pour les malades mentaux. Artaud jugé trop faible ou considéré comme incurable ne reçoit aucun traitement." (WIKIPEDIA, en date du 14 janvier 2010)
Ugo Cerletti et Lucio (sic) Bini, les deux médecins italiens, qui ont mis au point la technique de l'électrochoc en 1938 et 1939, n'ont JAMAIS officié à Ville-Évrard. Ils ont travaillé en Italie, pas en France.
À Ville-Évrard, le Docteur Rondepierre est un des pionniers des recherches sur l'électrochoc. Il effectue d'abord des expérimentations sur les animaux [de la ferme de l'asile] et passe ensuite à l'application sur les humains. Il n'est pas "encouragé par les nazis", ceux-ci n'ayant eu (comme l'on sait…) aucune visée "thérapeutique" concernant la maladie mentale.
La thèse de médecine du Dr Le Gallais (ce médecin a eu entre ses mains le dossier médical d'Artaud) atteste que c'est à Ville-Évrard, dans le service du Dr Rondepierre qu'Artaud, quoique particulièrement faible (en raison de la malnutrition chronique des internés), a subi son ou ses premiers électrochocs, à l'été ou l'automne 1942.
À Rodez, il subira ensuite 58 électrochocs. Artaud a-t-il eu dans les asiles d'autres traitements convulsivants (cardiazol et insuline) ? On ne sait. Le dossier médical d'Artaud demeure encore secret et recèle sans doute bien d'autres informations.
Alors comment connaissez-vous ce nombre de 58 ? --Arcane17 d 5 mars 2010 à 15:04 (CET)[répondre]
L'interdiction faite par les allemands de l'usage de l'insuline et du cardiaziol pour les malades mentaux n'est que l'un des facteurs déclenchant du développement massif de la technique de l'électrochoc dans la France occupée. Ce ne sont pas les "nazis" qui appliquent cette technique controversée à Antonin Artaud et aux centaines de milliers de personnes dans le monde qui auront alors à connaître ce traitement. La puissance occupante n'est pas intervenue en France, entre 1939 et 1945, pour que ce traitement soit appliqué dans les hôpitaux psychiatriques.
Ce sont les médecins français qui ont alors pratiqué à grande échelle et très largement répandu cette thérapeutique, controversée par nombre de médecins et par ceux-là mêmes qui en firent un grand usage (tels Ugo Cerletti, Jean Delay ou, plus récemment, Peter Breggin). Source à consulter : Florence de Mèredieu ; "Nos amis les psychiatres", in L'Affaire Artaud, Fayard, 2009.
J'ai effectué les rectifications des plus grossières erreurs sur l'article.
Et vous avez bien fait. Sauf que le grossier n'est forcément pas celui qui se trompe. Arcane17 d 5 mars 2010 à 15:04 (CET)[répondre]
Je précise qu'universitaire je travaille sur Artaud depuis trente ans. J'ai fait de longues et précises recherches sur la question, à partir des documents fondamentaux (thèses de médecines, archives de la Bibliothèque nationale, littérature psychiatrique de l'époque, etc. Il faudrait éviter les sources qui se bornent à recopier les livres antérieurs. Ferdière a lui-même livré bien des versions contradictoires. Mais il y a des documents (le dossier médical d'Artaud (qui "demeure encore secret" comme vous l'écrivez plus avant (??)), la thèse du Dr Latrémolière (qui appliquait les électrochocs à Artaud à Rodez, etc.).
Vous n'êtes pas sans savoir que wikipédia n'est pas un repaire d'expert(e)s, de spécialistes et de professionnel(le)s et que chacun(e) contribue dans la limite de ses moyens, et notamment l'accès aux sources (Tout le monde n'a pas accès à la BN). Alors ne soutenez pas vos propos par une "Qualité" que personne, par ailleurs, ne met en doute. Rectifiez ce qui vous paraît erroné ou incomplet, faites-le en indiquant vos sources, dont la pertinence peut-être effectivement "discutée" sur la page prévue à cette effet, et ainsi nous progresserons tous et toutes vers une meilleure connaissance de la vie et de l'oeuvre d'Antonin Artaud, ce qui reste le plus important. Et n'oubliez pas de "signer" vos interventions. Cordialement, Arcane17 d 5 mars 2010 à 15:04 (CET)[répondre]

« La participation du régime de Vichy...[modifier le code]

« La participation du régime de Vichy au non approvisionnement volontaire des asiles étant possible mais non prouvée. »
La phrase me paraît être une "lapalissade". Volonté ou non, une situation de guerre ou d'occupation fournit à tout gouvernement en place le prétexte tout trouvé pour contrôler l'approvisionnement alimentaire de la population qu'elle soit enfermée ou non. Je reste dubitatif quant au choix des amis d'Artaud de vouloir le "préserver" des restrictions en l'enfermant dans un asile. Enfin, la référence de la citation devrait apparaître (avec les majuscules de rigueur pour les noms propres) dans l'article et pas seulement dans le cadre de la modification. Arcane17 10 juillet 2007.

C'est vrai, voir ici : [1] ; "Peu de domaines de l'assistance ont plus souffert que l'assistance psychiatrique durant les années de guerre et d'occupation. Sur 96 H.P., 25 ont été fermés, soit par réquisition, soit par destruction. Les années 1940 à 1943 ont vu un effroyable massacre de nos malades dont des milliers sont morts de froid et de faim". -- Perky ♡ 10 juillet 2007 à 15:14 (CEST)[répondre]
Je viens d'ajouter la référence au sujet de l'approvisionnement des asiles sous Vichy. il y avait une émission à ce sujet sur Radio France. Selon l'historienne, les amis de Artaud l'ont bien mis là-bas pour assurer sa "survie alimentaire". Elle expliquait que la famine dans les asiles avait aussi pour cause l'impossibilité d'accéder au marché noir. En gros l'approvisionnement était insuffisant pour tous, mais les Français en dehors des asiles avaient accès au fameux marché noir. Zizkovak 10 juillet 2007 à 16:40 (CEST)[répondre]

Une IP dit que : Armand Gatti, aurait organisé la soirée du 13 janvier 1947 au Théâtre du Vieux-Colombier. La méfiance d'un vandalisme sournois m'a fait reverté, n'ayant pas trouvé de sources sur cette information. Qu'en pensez vous ? -- Perky ♡ 10 juillet 2007 à 15:23 (CEST)[répondre]

« 1946. Le "Comité des amis d'Antonin Artaud se constitue dès mai-juin sous la présidence de Jean Paulhan avec Arthur Adamov, Balthus, Jean-Louis Barrault, André Gide, Pierre Loeb, Picasso et Henri Thomas. Jean Dubuffet en est le secrétaire. De son côté, Roger Blin s'occupe d'organiser un gala au profit d'Artaud au théâtre Sarah-Bernhardt. » Evelyne Grossman « Chronologie », in « Artaud Œuvres », Gallimard Quarto, 2004, page 1762. Aucune mention d'Armand Gatti.Arcane17 22 juillet 2007 à 11:32 (CEST)[répondre]
Donc, c'était le bon mouvement que de reverter. ;-) -- Perky ♡ 22 juillet 2007 à 13:46 (CEST)[répondre]

Les films dans lesquels A.A est acteur[modifier le code]

Bonjour,
j'ai sous les yeux le film « Faubourg Montmartre » de Raymond Bernard (1931) avec Gaby Morlay et Charles Vanel. Pensez vous qu'il soit opportun de l'inclure dans l'article ? Sachant qu'il y en a une vingtaine. Cordialement. -- Perky ♡ 28 juillet 2007 à 09:03 (CEST)[répondre]

Comme il y a un paragraphe sur Artaud et le théâtre, il devrait y avoir également un paragraphe sur sa longue activité cinématographique et pas seulement sa collabration avec G. Dulac. j'y pense... (et le paragraphe sur son internement à réécrire...) Toutefois, gardons l'info sous le coude. Cordialement,-- Arcane17 28 juillet 2007 à 10:18 (CEST)[répondre]

« L'Enfant roi » de Jean Kemm, 1923 ?
« L'Enfant de ma soeur de Henry Wulschleger, quelle année ?
Dans quel ouvrage la participation d'Artaud est-elle indiquée ? (Aucune mention dans la chronologie d'Evelyne Grossman)
Et pour quel rôle ?
Cordialement, -- Arcane17 d 11 mars 2009 à 07:40 (CET)[répondre]

Pour L'Enfant de ma soeur, c'est 1933 [2] Il y a tout dans cette banque de donnée, IMDB (Internet Movie Data Base). Amicalement. -- Perky ♡ 11 mars 2009 à 09:06 (CET)[répondre]

Voici de côté les refs
Au cours d'un entretien radiophonique avec Mathieu Bénézet, pour France Culture en 1977, le Docteur Gaston Ferdière affirme qu'Antonin Artaud n'aurait reçu pas plus de huit électrochocs. Le nombre de 52 a été donné par Artaud à Arthur Adamov qui l'aurait pris pour vrai et répété à l'envie.

La chronologie d'Evelyne Grossman (in « Artaud Œuvres », Gallimard Quarto, 2004, pages 1756 à 1759) établi la liste des séances d'électrochocs : "Juin 1943 : une première série d'électrochocs, puis une deuxième séance qui provoque une fracture de la neuvième vertèbre dorsale. Octobre-novembre : 12 électrochocs. Entre mai et juin 1944 : 12 électrochocs. Août : 12 électrochocs. Artaud se plaint d'hémorragies intestinales. Décembre : 12 électrochocs." (Note d'Arcane17 : "De la dodécathérapie ?").

Il faudrait creuser plus sur les électrochocs. Il y a une contreverse de neutralité sur l'article. (voir sa page de discussion). @+ je pars travailler dans la vraie vie. :-). -- Perky ♡ 28 juillet 2007 à 14:18 (CEST)[répondre]

Je conserve cette citation ici, pour ne pas quelle soit perdue. Peut être, à mettre dans wikiquote :

«  J’ai appris hier – il faut croire que je m’en tarde – ou peut-être n’est-ce qu’un faux bruit, l’un de ces sales ragots comme il s’en colporte entre éviers et latrines à l’heure de la mise au baquet des repas une fois de plus ingurgités. J’ai appris hier une des pratiques officielles les plus sensationnelles des écoles publiques américaines. Et qui font sans doute que ce pays se croit à la tête du progrès. Il parait que parmi les examens ou épreuves que l’on fait subir à un enfant qui entre pour la première fois dans une école publique, aurait lieu l’épreuve dite de la liqueur séminale ou du sperme, et qui consisterait à demander à cet enfant nouvel entrant un peu de son sperme afin de l’insérer dans un bocal et de le tenir ainsi prêt à toutes les tentatives de fécondations artificielles qui pourraient ensuite être tentées. Car, de plus en plus, les américains trouvent qu’ils manquent de bras et d’enfants. C'est-à-dire non pas d’ouvriers, mais de soldats. Et ils veulent de toute force et par tous les moyens possibles, faire et fabriquer des soldats. Enjeu de toutes les guerres planétaires, qui pourraient ensuite avoir lieu. Et qui seraient destinés à démontrer les vertus écrasantes de la force, la sur-excellence des produits américains et des fruits de la sueur américaine sur tous les champs de l’activité et du dynamisme possible de la force.  »

— Antonin Artaud, Pour en finir avec le jugement de Dieu, 1948

Cordialement. -- Perky ♡ 17 août 2007 à 14:38 (CEST)[répondre]

Artaud et le cinéma[modifier le code]

Le scénario « Dix-huit secondes » a été réédité dans l' « Anthologie du cinéma invisible » de Christian Janicot, en 1995 (co-édition Arte/Jean-Michel Place).--Arcane17 19 août 2007 à 17:51 (CEST)

Artaud et le cinéma, suite[modifier le code]

Si vous pouviez, dans un premier temps nommer la source originale, et non rapportée, de la citation (dans quel ouvrage et quand Artaud l'a écrit), puis l'insérer dans le corps de l'article, se serait bien. Merci de votre attention.

« Dans son ouvrage "Le Temps exposé", Dominique Païni cite en exergue cette phrase d'Artaud : "Faire servir le cinéma à raconter des histoires, une action extérieure, c’est se priver du meilleur de ses ressources, aller à l’encontre de son but profond" ».

je suis un peu surpris par la syntaxe "ampoulée" (pour ne pas dire confuse) de la phrase. Est-elle entière ? --Arcane17 22 octobre 2007 à 16:24 (CEST)

Vos "réticences" me semblent de pure forme.Vous oubliez les parenthèses (le cinéma) dans la citation. Pour moi cette phrase qui figure sur le Net sur un site "sérieux" et dans une critique "sérieuse" du dernier ouvrage de Dominique Païni [3], spécialiste du Cinéma et ex-directeur de la Cinémathèque française, reste trés compréhensible et claire et apporte qq chose d'important en précisant la pensée d'Artaud (et son actualité) à propos du cinéma en complétant les réponses à René Clair. C'est pourquoi je me permets de réverter votre prompt revert, WP etant un travail collectif et étant aussi sensible que vous je l'espère, à l'intérêt bien compris du lecteur.Cordialement.SoCreate
S'il s'agit de compléter les réponses à René Clair, alors la citation devrait être insérée après le paragraphe correspondant. Ce qui serait particulièrement bienvenu serait de savoir quand Artaud a écrit (ou dit) la phrase en question. Ainsi, on pourrait l'inclure en préservant à l'ensemble la plus belle forme possible. Et pourquoi le cinéma est entre paranthèses ? Il parlait d'autre chose ? --Arcane17 25 octobre 2007 à 13:06 (CEST)


Dans La Véritable histoire d'Artaud le mômo de Gérard Mordillat et Jérôme Prieur il est dit que le "séjour" à l'asile de Rodez durât neuf années.

Qui le dit ? dans le film j'entends. Parce que cela devrait être vérifiable. Cordialement. -- Perky ♡ 14 janvier 2009 à 13:58 (CET)[répondre]
Marthe Robert dans un premier temps, et la présentatrice au début du deuxième volet. Il me semble après "revisionnage" qu'elles font dans ce compte l'amalgame du temps total passé en hôpital psychiatrique.

L'écran d'introduction du film nous dit :

En 1937, à la suite d'un incident inexpliqué sur le bateau qui le ramène d'Irlande, Antonin Artaud est interné d'office dans plusieurs hôpitaux psychiatriques.

En 1943, il est transféré à l'asile de Rodez...

En 1946, ses amis parviennent à le faire rentrer à Paris. Samuel Contré (d) 14 janvier 2009 à 19:45 (CET)[répondre]

Merci d'avoir vérifié, donc c'est bel et bien neuf ans d'asiles tout confondu. -- Perky ♡ 14 janvier 2009 à 19:52 (CET)[répondre]
23 septembre 1937 : À Dublin, Artaud est arrêté pour vagabondage et incarcéré en attendant son expulsion.
29 septembre : remis aux autorités françaises, Artaud est enfermé d'office à l'hôpital psychiatrique de Sotteville-lès-Rouen. Il y restera deux mois.
23 janvier 1943 : Artaud est transféré à l'hôpital psychiatrique de Rodez que dirige le docteur Gaston Ferdière, après de nombreuses démarches entreprises par Robert Desnos depuis novembre 1942.
26 mai 1946 : Artaud quitte Rodez. Il est installé dans une maison de santé à Ivry-sur-Seine (act. Val-de-Marne).
D'après la chronologie d'Evelyne Grossman établie pour le volume Quarto chez Gallimard, pp. 1752 et suivantes.
Merci de votre attention, -- Arcane17 d 15 janvier 2009 à 12:16 (CET)[répondre]
Bravo, ça c'est encyclopédique ! Merci, mon cher Arcane17, je m'y attendais un peu.;-) -- Perky ♡ 15 janvier 2009 à 12:30 (CET)[répondre]

Citation à référencer[modifier le code]

« Qui suis-je ? / D'où viens-je ? / Je suis Antonin Artaud / Vous verrez mon corps actuel / Voler en éclats / Et se ramasser / Sous dix mille aspects / Notoires / Un corps neuf / Où vous ne pourrez / Plus jamais / M'oublier. » Arcane17 d 30 août 2009 à 13:34 (CEST)[répondre]

À propos de l'infobox[modifier le code]

1° ) Indiquer dans l'infobox qu'Artaud a été surréaliste avant de s'en éloigner n'est pas tout à fait exact. S'il a quitté le groupe surréaliste parisien en 1926, c'est parce que Breton, Aragon et Éluard (entre autres) voulait adhérer au parti communiste français. Artaud n'a jamais "renier" le surréalisme en tant que tel, il a souvent déploré les orientation politiques prises par le mouvement. Les conférences faites à Mexico, et reprises dans « Messages révolutionnaires » peuvent témoigner.
2° ) Mentionner le "Théâtre de la Cruauté" comme un mouvement est, peut-être, un peu forcer le trait. Qui ( des noms ! ), après Artaud, a mis en oeuvre, sinon en scène, c'est-à-dire, au-delà des déclarations strictement verbales, la moindre des conceptions qu'Artaud lui-même n'a guère eu la possibilité de développer ? Si Artaud a donné naissance à une idée, les continuateurs me paraissent trop peu nombreux pour en faire un mouvement.
Merci de votre attention. Cordialement, Arcane17 d 18 février 2010 à 12:24 (CET)[répondre]

Je me suis fait les mêmes réflexions (bien que ce soit moi moi qui ait renseigné la case mouvement, sauf si ma mémoire me joue des tours, en tout cas je l'ai pensé très fort à l'époque). Mais Artaud s'oppose frontalement au surréalisme dans "A la grande nuit ou le bluff surréaliste" (je l'ai évoqué dans la section Esthétique et pensée). Par ailleurs, peut-on négliger l'importance de l'engagement politique au sein du surréalisme ? Les textes de Breton, Aragon, Eluard tendent à faire de l'engagement communiste un élément plus qu'essentiel du surréalisme. Ensuite, il faut peut-être aussi envisager que le surréalisme lui-même a rejeté Artaud, en la personne de Breton et d'autres, notamment à cause de la représentation de la pièce de Strindberg au Théâtre Jarry.
Reste que si vous voulez mettre une mention plus précise, allez-y. Mais il me paraît inapproprié de mettre uniquement "surréalisme", vu comment Artaud s'en éloigne franchement, à l'instar de Georges Bataille. C'est peut-être pour nuancer que j'avais justement ajouté théâtre de la cruauté, à moins que ce soit quelqu'un d'autre que moi, je ne me souviens plus. Pour cette dernière étiquette, qui en effet ne renvoie qu'à Artaud, il faudrait peut-être la supprimer en effet. Cordialement Windreaver (d) 18 février 2010 à 12:29 (CET)[répondre]
PS: oui je viens de vérifier, c'est moi qui avait mis Théâtre de la cruauté (avant il y avait marqué Cruauté, c'est pour cela que j'ai développé).

Breton et le platonisme[modifier le code]

Je me suis permis de supprimer le rapprochement entre Breton et Platon dans le passage suivant :

Pour Jean-Pierre Le Goff, la démarche surréaliste est essentiellement ambivalente, « marquée à ses deux pôles par les figures d'André Breton et Antonin Artaud » ( cf.Jean-Pierre Le Goff, Mai 68, l'héritage impossible, La Découverte, 2006, p. 347. ). Ces deux visions du surréalisme sont comme opposées et complémentaires à la fois. Breton cherchait essentiellement la beauté et l'émerveillement dans la vie (renouvelant en cela d'une certaine manière l'idéal platonicien du Banquet), il souhaitait dompter au moyen de l'art « l'altérité inquiétante » de l'inconscient, centrant sa pensée sur la « dynamique positive de l'Eros » aboutissant à la révolution.

En effet, il n'y a pas de source indiquée, et ce n'est pas un rapprochement classique : il serait ennuyeux qu'un lecteur mal informé de cet article s'imagine que Breton fait un genre de néo platonisme. (En dehors du fait que, personnellement, je trouve ce rapprochement assez monstrueux...) --GLange2011 (d) 8 avril 2012 à 15:04 (CEST)[répondre]

Photo de la chapelle Paraire[modifier le code]

Le fichier de la chapelle Paraire a été proposé à la suppression pour cause de violation de copyright. --Bertolt Brecht (discuter) 23 juin 2014 à 03:43 (CEST)[répondre]

Des jugements personnels dans la section "Dernières années"[modifier le code]

A la lecture de cette section, j'ai trouvé très discutable, à la fin de celle-ci, le membre de phrase "Hypnotisé par sa propre misère" ainsi que l'intégralité de la phrase faisant suite une ligne plus bas "Il a voulu incarner ce mal, en vivre la totale passion, pour trouver, au coeur du néant, l'extase.", ce d'autant plus qu'il s'agit des mots de conclusion de la partie bio-bibliographique de l'article, responsables de LA DERNIERE IMPRESSION qui sera faite sur l'internaute en prenant connaissance, à plus forte raison s'il s'agit pour elle / lui de sa toute première approche de l'écrivain ... Ce sur quoi j'attire votre attention est le fait, patent, qu'il s'agit d'intrusions subjectives sous forme de jugement personnel sur Artaud se trouvant présenté comme la proie de ses maux qui l'auraient ainsi assujetti, jugulé (mis sous le joug ...) jusqu'à l'"hypnose" (quel traitement fait à sa lucidité ! Ne serait-ce pas aussi réducteur que la prétention des psychiatres à ménager le délire dont, selon eux, aurait dépendu une part non négligeable de sa puissance créatrice ?) ... Et je ne m'attarde pas sur la phrase entière que j'incrimine dont le seul vocabulaire ("mal", "passion", "néant", "extase") requiert à lui seul une clarification, à tout le moins. Des ressources doivent être produites à l'appui de telles allégations. Dans le cas contraire je suggère qu'elles soient retirées ou réécrites. MERCI par avance pour votre attention.--90.16.82.197 (discuter) 18 novembre 2014 à 02:51 (CET)[répondre]

Merci de vos critiques qui concernent l'exigence de « neutralité » de l'article ou bien un style trop littéraire plutôt qu'encyclopédique du paragraphe. N'hésitez pas à éditer l'article, pour corriger les tournures voire supprimer les passages incriminés, avec un commentaire explicatif du genre « suppression jugement personnel ». -- Irønie (discuter) 19 novembre 2014 à 00:15 (CET)[répondre]

suppression d'un passage mis ici en attendant[modifier le code]

Ce passage est soupçonné de TI depuis longtemps et personne n'a trouvé de référence. Je le dépose ici en attendant: Hypnotisé par sa propre misère, où il a vu celle de l'humanité entière, Artaud a rejeté avec violence les refuges de la foi et de l'art. Il a voulu incarner ce mal, en vivre la totale passion, pour trouver, au cœur du néant, l'extase. Cri de la chair souffrante et de l'esprit aliéné en un homme qui se veut tel, voilà le témoignage de ce précurseur du théâtre de l'absurde (Eugène Ionesco et Samuel Beckett) et de la cérémonie (Michel de Ghelderode, Jean Genet).--Lepetitlord [Fauntleroy] 9 mai 2015 à 13:18 (CEST)[répondre]

Bibliographie des "Écrits d'Artaud" à revoir[modifier le code]

Bonjour, Un "INTRUS" s'est glissé dans la liste des "écrits d'Artaud" !!! Il serait des plus opportun d'ôter la ligne suivante : [Dessins et portraits, texte de Jacques Derrida et Paule Thévenin, Paris, Gallimard, 1986] Artaud n'est l'auteur ni du texte de Jacques Derrida, ni du texte de Paule Thévenin. Ce livre doit figurer dans les écrits et la bibliographie sur ARTAUD mais EN AUCUN CAS DANS SES Écrits ! Le ARTAUD WIKIPEDIA est décidément bien tortueux. Qui relit ? Qui est censé corriger ? Un vrai bazar.

SINON : ouvrez un chapitre consacré aux dessins avec une bibliographie, qui sera alors à remplir. En tenant compte - de manière chronologique - des divers ouvrages consacrés aux dessins d'Artaud.


Bonjour,

Très difficile de référencer un article avec une bibliographie immense, sans que les titres soient tous utilisés. il faudrait remettre au format harsp ceux qui servent vraiment pour les sources en deux catégorie : utilisé pour les sourcesDocument utilisé pour la rédaction de l’article, et autres documents. Il me semble qu'il y a plus de poseurs de bandeaux que de rédacteurs réels...--Lepetitlord [Fauntleroy] 9 mai 2015 à 14:18 (CEST)[répondre]

Notification Francis Vergne :

Tes modifications sont bienvenues si tu apportes des références. Pour le mement on n'en est pas à la reformulation, mais au sourçage. merci de participer. La reformulation viendra ensuite--Lepetitlord [Fauntleroy] 9 mai 2015 à 15:25 (CEST)[répondre]

Notification Lepetitlord :

Comme tu peux le voir mes interventions sont le plus souvent formelles car je n'ai pas le temps de me plonger dans la documentation (chacun son truc!).

Donc, si tu pouvais remettre ce que j'ai fait sur la partie "Hommages", ça serait mucho sympa...!!!

Bon travail et bien à toi, --FV (discuter) 9 mai 2015 à 15:52 (CEST)[répondre]

Je le fais, je n'avais pas vu. À +--Lepetitlord [Fauntleroy] 9 mai 2015 à 16:25 (CEST)[répondre]

plan difficile à suivre[modifier le code]

Au lieu de procéder chronologiquement, il y a des sections qui se recoupent parce qu'on a procédé par activité (poésie, théâtre, cinéma, internement etc..). Il vaudrait mieux tout reprendre de A à Z. Mais là, je fatigue.Le dessin n'est même pas abordé.Désolé. J'arrête.--Lepetitlord [Fauntleroy] 9 mai 2015 à 21:35 (CEST)[répondre]

Hommage : c'est bien mais c'est un peu le bazar[modifier le code]

Bon, Francis, je le mets là ton hommage, parce qu'il n'y a que de la chanson pour l'instant et qu'on gardera ça pour plus tard quand on en trouvera d'autres avec de la littérature, peinture etc:--Lepetitlord [Fauntleroy] 10 mai 2015 à 21:01 (CEST)[répondre]

J'veux parler d'Antonin Artaud
« Çui-là pour l'égaler faut s'lever tôt
Ouais le génie ça démarre tôt
J'veux parler d'Antonin Artaud
Mais y a des fois ça rend marteau Ouais le génie ça démarre tôt

  • Une chanson du triple album Messina de Damien Saez lui rend hommage en 2012. Intitulée "Les Fils D'Artaud", la chanson évoque l'auteur au fil d'un vers

Mais y a des fois ça rend marteau. » À ces océans sans rivage

  • Une chanson du triple album Messina de Damien Saez lui rend hommage en 2012. Intitulée Les Fils D'Artaud, la chanson évoque l'auteur

Voir sur parolesmania.com. : Aux enfants de Truffaut « À ces océans sans rivage
A nous les fils d'Artaud Aux enfants de Truffaut
Aux amours sans chapelle À nous les fils d'Artaud
Aux nuits à bouffer ton fiel[4] Aux amours sans chapelle
Aux nuits à bouffer ton fiel. »

Remaniement[modifier le code]

Je reconnais que c'est le bazar pour le moment. Je me propose de remanier entièrement l'article en mode chronologique, ce qui évite les redites et les doublons je crois. Ne pas tenir compte du plan actuel qui sera encore chamboulé par la suite. Merci.--Lepetitlord [Fauntleroy] 5 septembre 2015 à 16:17 (CEST)[répondre]

Chère Madame,

Je viens de trouver votre protestation à propos de l'école du Sacré-Cœur de Marseille où vous mettez en cause l'article de wikipedia à juste titre. Je viens de supprimer la mention des pères maristes, que je n'avais pas remarquée, et qui a été introduite par on ne sait qui dans l'article, depuis 2006 ici. Il aurait été plus rapide de souligner cette erreur sur la présente page, plutôt que sur celle-ci ici que j'ai trouvée par hasard. En tout cas, merci pour vos ouvrages très utiles sur Antonin Artaud. N'hésitez pas à souligner d'autres erreurs. Merci d'avance.

Avec mes respects --Lepetitlord [Fauntleroy] 16 août 2017 à 00:26 (CEST)[répondre]

Monsieur,

J'ai toujours été dans une immense "discrétion" pour ce qui concerne l'article sur Antonin Artaud de Wikipedia. Le processus de "libre intervention" est sans doute "positif" mais il a pour conséquences des effets de flou considérables.

Permettez-moi de noter ici 3 points : - 1° L'absence de références dans les notes à l'ouvrage de Thomas Maeder et à sa biographie - qui fut la première et se voit ensuite reprise. - Peut-être faudrait-il "rendre à César ce qui est à César". - 2° La question des dessins. - Le premier ouvrage à avoir été publié sur les dessins d'Artaud fut celui que je publiais en 1984 (Antonin Artaud, Portraits et gris-gris, Paris, Blusson, 1984), réédité augmenté en 2008, de deux articles  : Artaud / Balthus, publié en 1983, dans les Cahiers du Musée d'Art moderne, du Centre Georges Pompidou, et en 1985, dans le n°10, de la revue Tribu : "Artaud / Graffiti". Il a été récemment enrichi de 22 hors-textes couleur (2019). Le manuscrit de cet ouvrage, avait été remis par moi à Paule Thévenin, en octobre 1981. En même temps que je lui exposai mon projet de publication. A parution en 1984,il fut envoyé à Jacques Derrida. - Aujourd'hui encore, cet ouvrage (Antonin Artaud, Portraits et gris-gris) continue à faire l'objet d'un silence étrange et de "mises à l'écart", pour ne pas dire d'actes de "censure". Il demeure pourtant bel et bien le premier ouvrage sur la question. Les dates et la chronologie sont "sans appel". Ne pas le citer, ne pas s'y référer et faire comme s'il n'existait pas, cela ne change rien à la question de son existence effective et de son antériorité. - La citation de ce livre dans la Bibliographie de Wikipedia serait donc de l'ordre d'une évidence. - 3° Un souci (similaire ?) concerne le livre que je publie au printemps 1996 sur la question de l'électrochoc (Sur l'électrochoc, le Cas Antonin Artaud, Blusson, Printemps 1996). Cet ouvrage, précisément référencé et qui se base sur une étude directe et approfondie de la littérature psychiatrique de l'entre-deux guerres (1914-1918 et 1939-1945) contient la première histoire de l'électrochoc en France et une analyse du "Cas Antonin Artaud" (documents également à l'appui).- Evoquer donc l'électrochoc ici sans se référer à cet ouvrage (et sans même le citer) est une légèreté et un non-sens. Bien entendu ces remarques je les assume en mon nom (et non de manière anonyme), en tant que Florence de Mèredieu, écrivain, universitaire et chercheur, auteur de 9 ouvrages - et bientôt 10 - couvrant les différents champs de l'œuvre et de la vie d'Antonin Artaud. Ce qui est en question est : l'œuvre d'Artaud, son analyse et sa mise en lumière. ET NON la (stupide) question de mon "ego".

Formulation[modifier le code]

" il met en pratique les théories d'Artaud"

C'est bizarre, "il" / "Artaud", on dirait qu'il ets un autre que lui-même - c'est exprès ? Ou à reformuler...Magnon86 (discuter) 29 septembre 2018 à 11:35 (CEST)magnon86[répondre]

Evelyn Grossman[modifier le code]

Qui est Evelyne Grossman ? Puisque l'article s'ouvre sur une forme de jugement définitif de l'homme et de l'œuvre par cette personne, on a presque envie que la moitié de l'article sur Artaud soit consacré a Grossman. Quel est cet esprit qui pose un jugement si prompt, si définitif, si totalitaire ? Encore plus totalitaire qu'Artaud sur lui même !

Je meurt d'envie de connaitre l'oeuvre de Grossman now.