Chemins de fer de Camargue
Les Chemins de fer de Camargue forment un réseau à voie métrique situé dans les départements des Bouches-du-Rhône et du Gard[1]. Ce réseau est construit à partir de 1892 et exploité jusqu'en 1958 par la Compagnie des chemins de fer de Camargue.
Une concession est accordée à Marius Guillot le [2] pour un réseau de deux lignes partant d'Arles-Trinquetaille vers les Salins de Giraud et les Saintes-Maries.
La Compagnie des chemins de fer de Camargue (CC)[3], nouvellement créée, se substitue le à ce dernier. Son siège social est à Paris[4], 27 rue de Richelieu. Un des principaux actionnaires est la Compagnie des produits chimiques d'Alais et de la Camargue, A.R. Pechiney et Compagnie.
Le [5], la compagnie se voit concéder la ligne de Nîmes à Arles-Trinquetaille, majoritairement dans le département du Gard ; puis, le , elle se voit concéder la ligne de Bouillargues à Saint-Gilles, formant embranchement sur la précédente.
Les lignes[modifier | modifier le code]
- Dans le département des Bouches du Rhône :
- Arles (Trinquetaille) - Salin-de-Giraud, (37,9 km), ouverture le , fermeture le ;
- Arles (Trinquetaille) - Les Saintes-Maries-de-la-Mer, (37,3 km), ouverture le , fermeture le .
- Dans le département du Gard :
- Arles (Trinquetaille) - Bouillargues - Nîmes, (32 km), ouverture le , fermeture en 1951 ;
- Bouillargues - Saint-Gilles, (15,2 km), ouverture le (embranchement sur la ligne Arles - Nimes), fermeture le .
Le centre du réseau était situé à Arles, dans le quartier de Trinquetaille où se trouvaient le dépôt et les ateliers de réparation.
L'électrification[modifier | modifier le code]
En 1920, les lignes du Gard sont électrifiées[6]. Celles des Bouches-du-Rhône le seront en 1932. Tous les trains sont alors assurés en traction électrique.
La tension choisie est de 6600 volts en courant monophasé alternatif de 25 périodes.
Matériel roulant[modifier | modifier le code]
Locomotives :
- N° 1 à 5, type 021T, construites par la SACM en 1891 ;
- N° 5 à 8, type 030T, construites par Pinguely en 1898-1900.
Automotrices électriques :
- M 1 à 6, type BB, à bogies, construites par Schneider et Carde en 1920, affectées aux lignes du département du Gard ;
- V 1 à 13, type BB, à bogies, construites par Siemens MTE en 1931-32, affectées aux lignes du département des Bouches-du-Rhône.
Voitures voyageurs à bogies et plateformes ouvertes :
Voitures voyageurs à bogies avec caisse an aluminium :
- B 41 à 44 (1946).
Fourgons à bagages à deux essieux :
- Df 41 à 47[9].
Wagons de marchandises :
- Wagons couverts.
- F 51 à 77 :
- Wagons tombereaux.
- T 101 à 200 :
- Wagons plats.
- P 251 à 350 :
- Wagons plats à traverse mobile.
- Pm 309 à 310.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « FACS | FACS - Patrimoine ferroviaire », sur www.facs-patrimoine-ferroviaire.fr (consulté le ).
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- « Bulletin des lois de la République française », sur Gallica, (consulté le ).
- http://scripophilie.marseil.free.fr/rubrique/chefer/cdf%20de%20la%20camargue.jpg.
- « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
- Paul Génelot, Le Petit Train de Camargue, Éditions Cheminements, , 84 p. (ISBN 978-2-84478-267-0, lire en ligne).
- http://www.accrophil.fr/uplimg/enchere/p17hto4slcv7u2jj1vbcjlg1ooe5.jpg.
- http://www.accrophil.fr/uplimg/enchere/p17hto214k16gct1b1t26154u1gia5.jpg.
- http://www.accrophil.fr/uplimg/enchere/p17htobk08jpgdvo19vs1g6v1ets5.jpg.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Déclaration d'utilité publique (loi du 29 décembre 1897) de la ligne Arles-Nimes
- Image d'un train à vapeur, locomotive Pinguély N°7
- Site sur la ligne des Saintes-Marie de la Mer
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Henri Domengie, Les Petits Trains de jadis - Sud-Est de la France, Éd. du Cabri, Breil-sur-Roya, 1985 (ISBN 2-903310-34-3)
- Paul Génelot, Le Petit Train de la Camargue, Éditions Cheminement, (ISBN 2-84478-267-1) lire en ligne