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Carmelo Cernigliari-Melilli

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Carmelo Cernigliari-Melilli
Naissance
Décès
(à 73 ans)
Issoudun
Activités

Carmelo Cernigliari Melilli (1870-1944) est un écrivain, dramaturge, poète et sculpteur italien établi en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carmelo Cernigliari-Melilli est né le à Trapani[1] en Sicile et mort le à l'hôpital d'Issoudun[2]. Il s'était installé en 1930 au château de Villiers-les-Roses à Sainte-Lizaigne[3].

Carmelo Cernigliari Melilli écrivit pour le théâtre, puis, en français, des sonnets acrostiches. L'un de ses premiers textes est publié par la revue L'Œuvre d'art international (1898-1900).

Comme sculpteur, il fit des portraits en buste et des statuettes. Il fut en vogue au début du XXe siècle ; le journal Le Matin du le décrit dans son feuilleton comme « le grand statuaire italien qui était en train de portraiturer tant de célébrités françaises »[4].

Il produisit aussi des étains dans le style Art nouveau.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

  • Il sovrano delle ventiquattr'ore - Drame en trois actes - Palermo - Tip. Lit. A. Brangi, 1892
  • Eroismo : drame en un acte, 1898

Sculpture[modifier | modifier le code]

  • Verdi, buste, 1901, Conservatoire de Musique de Paris[5].
  • Portrait de M. Lefèvre-Pontalis, membre de l'Institut, buste, marbre, Salon de 1903 (no 2631).
  • Menotti Garibaldi, buste, 1904 [6]
  • Sir James Dewar, statuette bronze (356 mm, 1906, National Portrait Gallery, Londres (no 2118)
  • Statuette, musée de Bourges
  • Étains

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de mariage (avec date et lieu de naissance) à Paris 12e, n° 456, vue 10/31. Il est le fils d'André Cernigliari et d'Anna Melilli.
  2. Bulletin municipal 2021 de Sainte-Lizaigne, p. 10-11.
  3. « Bulletin municipal 2011 de Sainte-Lizaigne », sur Saintelizaigne.fr
  4. Journal Le Matin, 27 mars 1907, Feuilleton Le mariage de Fausta, par Jean Rameau lire en ligne
  5. Journal Le Matin, 8 mars 1901
  6. Charles Beauquier, France et Italie, Paris, Giard et E. Brière, (lire en ligne), p. 63

Liens externes[modifier | modifier le code]