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Willowmere (rose)

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‘Willowmere’
Image illustrative de l’article Willowmere (rose)
Rose ‘Willowmere’ à la roseraie de Baden (Autriche).

Type Hybride de thé
Obtenteur Pernet-Ducher
Pays France
Année 1913

‘Willowmere’ est un cultivar de rose hybride de thé obtenue en 1913[1] par le rosiériste lyonnais Joseph Pernet-Ducher[2].

Description[modifier | modifier le code]

Classée d'abord dans les Pernetianae, cet hybride de thé présente de grosses fleurs (17-25 pétales) roses aux nuances orangées évoluant au fur et à mesure vers le rose saumoné, les pétales extérieurs ayant des reflets rose-carmin. Elles sont légèrement parfumées et sont en forme de coupe. La floraison est remontante[3].

Son buisson dressé et vigoureux est presque inerme, bien ramifié avec un feuillage vert clair et s'élève à 120 cm. Sa zone de rusticité est de 6b à 9b, il résiste donc au froid dans les zones tempérées, mais a besoin d'avoir le pied protégé par grand froid. Il faut le tailler nettement début mars[3].

Ce rosier au coloris raffiné est issu du croisement d'un semis non nommé et du pollen de ‘Lyon Rose’ (Pernet-Ducher, 1913) ; dont il a pris la couleur, mais a un port plus dressé et des pédoncules plus forts ce qui ne fait pas ployer ses grosses fleurs[4]. Cette variété alors non nommée a été fort remarquée à l'exposition de Londres de 1912[2].

Cette variété est présente dans de nombreuses roseraies du monde, mais n'est plus commercialisée. Elle a eu un renom certain dans l'entre-deux-guerres, mais la guerre et les hivers très rigoureux des années 1940 ont définitivement freiné les ventes[5].

Nom[modifier | modifier le code]

La rose ‘Willowmere’ doit son nom à Willowmere, la propriété de Long Island dans l'État de New York de l'amiral Ward et de son épouse, grands amateurs de roses. L'amiral était ami et commanditaire de Pernet-Ducher. Ce dernier avait déjà baptisé une rose en 1907 du nom de son épouse, ‘Mrs Aaron Ward’, et le fera pour une rose dédiée à l'amiral en 1915, appelée ‘Admiral Ward’. Le ménage Ward faisait cultiver beaucoup de variétés de roses dans son parc et l'amiral écrivait pour nombre de revues horticoles.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. François Joyaux, Nouvelle Encyclopédie des roses anciennes, Paris, éd. Ulmer, 2015, p. 251
  2. a et b Journal des roses, n° de septembre 1913. pp. 140-141.
  3. a et b (en) Help Me Find
  4. La Revue horticole, 1920
  5. Les Amis des roses, janvier 1947, 1er trimestre, p. 6

Bibliographie[modifier | modifier le code]