Robert Castin
Naissance |
Montluçon |
---|---|
Décès |
(à 60 ans) Lyon 3e |
Nationalité | France |
Pays de résidence | France |
Diplôme |
Pilote de chasse |
Profession |
Officier de l'Armée de l'Air |
Activité principale |
Militaire |
Formation |
école de pilotage d'Istres |
Distinctions |
Chevalier de la Légion d'honneur, Croix de guerre 1939-1945, Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS), Médaille de la Victoire (URSS), Ordre du Drapeau Rouge (URSS). |
Compléments
Un de Normandie-Niemen.
Robert Castin, né le à Montluçon et mort le dans le 3e arrondissement de Lyon[1], est un ancien pilote français de l'escadron Normandie-Niémen de l'armée de l'air française. Il est crédité de 5 victoires aériennes dont 4 en collaboration, une victoire probable et un avion ennemi endommagé[2].
Formation[modifier | modifier le code]
Robert Castin s'engage pour cinq ans en . Il passe par l'école de pilotage d'Istres et obtient un brevet en août 1937. À sa sortie, le sergent Castin est affecté, en décembre 1938, au Groupe Aérien d'Observation 544 à Bourges.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
C'est avec le Groupe Aérien d'Observation 544 de Bourges, qu'un rapport d'inspection du mois de mai 1939 présente comme « déshérité à tous points de vue »[3], qu'il entre en guerre.
Quelques missions à l'automne 1939. Puis, c'est le départ, en , pour le peloton préparatoire des élèves officiers de réserve de Tours.
Nommé aspirant, il se rend à Bordeaux en où il suit les cours de l'école des observateurs. Le , l'école se replie sur Meknès, mais la base est dissoute deux jours plus tard. Le jeune aspirant de réserve Castin est alors invité à se joindre aux effectifs du groupe de bombardement I/23. Il participe aux opérations que mène le gouvernement de Vichy contre les Français Libres et les Britanniques qui essaient de rallier à leur cause l'Afrique-Occidentale française.
En , le sergent-chef Castin est muté au groupe de bombardement I/62 à Bamako. En , il est admis à suivre à Marrakech le stage des élèves officiers d'active. Nommé sous-lieutenant, il se porte volontaire, le , pour le groupe de chasse "Normandie".
Arrivé à Toula le , il doit s'entraîner pour avoir bien en main ce Yak aux qualités reconnues. Affecté dans la 4e escadrille, il noue une solide amitié avec Lemare et Perrin : « Ces garçons loyaux et courageux, ces camarades avec lesquels j'ai très vite fraternisé »[4]. Puis c'est la campagne de 1944.
Le , en patrouille avec le capitaine René Challe, il abat son premier avion allemand, un Fw 190. Six jours plus tard, au début de l'offensive sur la province de Prusse-Orientale, le lieutenant Castin ajoute quatre autres Fw 190 et un Me 109 à son tableau de chasse. Les victoires s'accumulent en cette deuxième quinzaine de , notamment le 14 avec un Fw 190 de plus et le 16 où, au cours de la même journée, deux Fw 190 succombent à ses attaques. Mais le , il est à son tour victime de la Luftwaffe qu'il mettait tant de hargne à descendre. Après avoir détruit un nouveau Fw 190, il est lui-même touché et contraint à un atterrissage forcé. Blessé, le , il est rapatrié et ne peut participer avec ses camarades aux offensives décisives que le "Normandie-Niémen" lance en ce début d'année 1945.
Victoires[modifier | modifier le code]
Carrière militaire[modifier | modifier le code]
Après une convalescence de trois mois, il est affecté comme chef du 3e bureau du groupe de chasse et de défense aérienne 550. Le , il retrouve le « Normandie-Niémen » avant d'être désigné, en , comme adjoint au commandant de la base de Salon.
Quatre ans plus tard, il est placé en position de non-activité pour infirmité temporaire mettant ainsi un terme à sa carrière de pilote.
Promu commandant en 1956, il prolonge jusqu'en ses congés d'instance de réforme et quitte l'Armée de l'air.
Il se consacre alors à la gestion d'une entreprise familiale de roulements à billes et décède le à Lyon.
Décorations[modifier | modifier le code]
- Officier de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1939-1945(6 Palmes)
- Ordre du Drapeau Rouge (URSS)
- Ordre de la Guerre pour le Salut de la Patrie (URSS)
- Médaille de la Victoire de 1re classe (URSS)
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Liste des As français de la Seconde Guerre mondiale
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Archives municipales de Lyon 3e, année 1979, acte de décès no 1570
- Fiche sur « Ciel de Gloire », lire en ligne..
- Archives SHAA, carton G 8848
- Icare, no 65 p. 151.
- Naissance en août 1918
- Naissance à Montluçon
- Décès en juillet 1979
- Décès dans le 3e arrondissement de Lyon
- As de l'aviation français
- Chevalier de la Légion d'honneur (date non précisée)
- Militaire français de la Seconde Guerre mondiale
- Personnalité de la France libre
- Titulaire de la croix de guerre 1939-1945
- Décès à 60 ans