Regelia

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le genre Regelia, représentant de la famille des Myrtaceae, comprend six espèces d'arbustes et d'arbres endémiques d'Australie. Cinq des six espèces sont endémiques à la région du sud-ouest de l'Australie-Occidentale. La sixième espèce qui a été affectée à ce genre (R. punicea) est endémique au parc national de Kakadu dans le Territoire du Nord et est maintenant considérée comme appartenant à un nouveau genre distinct, Petraeomyrtus.

Les Regelia sont des arbustes à feuillage persistant, à petites feuilles, de 1 à 6 mètres de hauteur[2] produisant des huiles essentielles[2]. En général, les fleurs sont voyantes groupées en inflorescences qui prennent la forme de shères ou d'épis selon les espèces. Les fruits sont ligneux, des capsules à trois valves qui éclatent souvent à maturité.

Étymologie et taxonomie[modifier | modifier le code]

Le genre a été officiellement décrit par JCSchauer en 1843 qui lui a donné le nom de Regelia en l'honneur du jardinier et botaniste allemand Eduard August von Regel.

Le genre Regelia est étroitement lié au genre Melaleuca ; Tous deux ont des étamines qui sont fusionnés en groupes. La principale différence entre les deux genres est que, chez Regelia les anthères sont soudés à la base et chez Melaleuca, ils sont attachés sur le côté[3]. Ces genres sont aussi étroitement liés à Beaufortia, Calothamnus et Eremaea[3].

Espèces[modifier | modifier le code]

Il y a actuellement six espèces reconnues de Regelia. Toutes sont endémiques à de petites régions géographiques dans le sud-ouest ou le nord de l'Australie.

  • Regelia ciliata Schauer est un arbuste à port érigé, de 1,3 m à 1,5 m de haut. Il a de minuscules feuilles pointues et l'écorce des tiges se détache en fines feuilles[4].
  • Regelia cymbifolia (Diels) CAGardner est un arbuste très ramifié d'environ 2 mètres de hauteur et portant de minuscules feuilles pointues. Il fleurit au printemps, produisant des grappes de nombreuses petites boules.
  • Regelia inops (Schauer) Schauer est un arbuste qui peut atteindre 0.75-2.5 m de hauteur et a de minuscules feuilles pointues[5].
  • Regelia megacephala CAGardner est un arbuste de 2 à 5 mètres de hauteur qui a de plus grandes (mais tout de même qui restent petites) feuilles arrondies[6].
  • Regelia velutina (Turcz.) CAGardner (Tarides regelia) est le plus grand membre du genre. C'est un grand arbuste ou un petit arbre, qui peut croître jusqu'à 6 mètres de haut. Il pousse sur des sols très pauvres et secs et a de grandes boules de fleurs[7].
  • Regelia punicea (N. Byrnes) Barlow, ne se trouve que dans le Territoire du Nord. Cette espèce a été mise dans le genre Melaleuca en 1986[8], mais par la suite on lui a proposé un nouveau genre distinct, Petraeomyrtus [9], au sein duquel son nom est Petraeomyrtus punicea (Byrnes) Craven [10].

Références[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  1. IPNI. International Plant Names Index. Published on the Internet http://www.ipni.org, The Royal Botanic Gardens, Kew, Harvard University Herbaria & Libraries and Australian National Botanic Gardens., consulté le 13 juillet 2020
  2. a et b Regelia Florabase: The Western Australian Flora (ID 21844)
  3. a et b Association of Societies for Growing Australian Plants (ASGAP): Regelia cymbifolia « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  4. Regelia ciliata Australians National Botanic Gardens, Australian Governmant.
  5. R. inops FloraBase: The Western Australian Flora.
  6. R. megacephala FloraBase: The Western Australian Flora.
  7. R. velutina FloraBase: The Western Australian Flora.
  8. Regelia punicea (N.Byrnes) Barlow, comb.nov. (Myrtaceae) from the Northern Territory: Phytogeographic implications. Barlow, BA. 1986, in Brunonia 9(1) 89 - 97. Australian Systematic Botany.
  9. Generic position of Melaleuca punicea: Petraeomyrtus, gen. nov. (Myrtaceae), Craven, LA. 1999, in Australian Systematic Botany 12(5) 675 - 678
  10. Recruitment dynamics of the long-lived obligate seeders Callitris intratropica (Cupressaceae) and Petraeomyrtus punicea (Myrtaceae), Russell-Smith, Jeremy. 2006, in Australian Journal of Botany 54(5) 479–485

Liens externes[modifier | modifier le code]