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Paraliaceae

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Les Paraliaceae sont une famille d'algues de l'embranchement des Bacillariophyta (Diatomées), de la classe des Coscinodiscophyceae et de l’ordre des Paraliales.

Certaines espèces de Paralia sont dites « tychopélagiques »[note 1].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de la famille vient du genre type Paralia, dérivé du latin par-, peu, et -alia, assemblé, peut-être en raison de l'assemblage lâche que forment les chaines de cette diatomée ; en effet, selon AlgaeBase (23 juillet 2022)[1] « Contrairement à la plupart des autres genres, la valvocopule (des Paralia) ne chevauche pas l'épivalve et n'est insérée que dans une rainure peu profonde entre les deux manteaux de la cellule. Par conséquent, les copules se détachent facilement ».

Description[modifier | modifier le code]

Le genre type Paralia se présente sous la forme de cellules brièvement cylindriques, liées pour former des chaînes droites. Il y a plusieurs petits plastides discoïdes par cellule. Le genre est communément trouvé dans le plancton marin côtier mais appartient probablement aux sédiments sableux. Ce genre contient au moins deux espèces - le fossile Paralia sulcata[note 2] et l'actuel Paralia marina.

Les valves de ces diatomées s'assemblent en chaînes reliées par des crêtes et des rainures imbriquées bien développées et par des épines marginales ; des valves en camée (relief) et en creux peuvent exister.

Aux extrémités de chaque chaîne se trouvent des valves de séparation, avec des crêtes réduites et sans épines marginales.

Les valves sont composées d'une couche interne épaisse pénétrée par des tubes, qui relient la lumière cellulaire à une série de chambres situées sous une couche externe plus mince ; les chambres s'ouvrent vers l'extérieur par de grands trous positionnés autour du bord de la face de la valve et sur le manteau de la valve (la partie interne de la face de la valve est non poreuse).

Il existe de nombreuses copules (ou ceintures), portant des fentes (Paralia marina) ou sans perforation (Paralia sulcata).

Contrairement à la plupart des autres genres, la valvocopule[note 3] ne chevauche pas l'épivalve et n'est insérée que dans une rainure peu profonde entre les deux manteaux de la cellule. Par conséquent, les copules se détachent facilement[1].

Distribution[modifier | modifier le code]

Les diverses espèces de Paralia peuvent vivre dans les eaux douces, saumâtres ou marines. Par exemple l'espèce Paralia sulcata a été identifiée dans les eaux douces du Brésil[2], et le genre a été récolté dans le Tychoplankton (en) des eaux marines de Corée[3],[4].

Liste des genres[modifier | modifier le code]

Selon AlgaeBase (23 juillet 2022)[1] :

Selon World Register of Marine Species (23 juillet 2022)[5] :

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Paraliaceae R.M.Crawford, 1990[1].

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Tychopélagique : se dit de certains organismes qui sont normalement benthiques, mais qui peuvent être transportés dans la colonne d'eau par des facteurs aléatoires
  2. Paralia sulcata se rencontre aussi bien dans le plancton actuel que fossilisé dans les sédiments, voir : McQuoi & Nordberg. The diatom Paralia sulcata as an environmental indicator species in coastal sediments. Estuarine, Coastal and Shelf Science Vol. 56(2), 2003, Pages 339-354 : lire en ligne
  3. Valvocopule : copule, ou ceinture, en contact direct avec la valve. Voir sur : Diatoms-glossary-Valvocopula

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 23 juillet 2022
  2. Paralia sulcata. EOL : lire en ligne
  3. (en) Suk Min Yun et al.. A new approach for identification of the genus Paralia(Bacillariophyta) in Korea based on morphology and morphometric analyses, 2016 : lire en ligne
  4. (en) Korean Society of Phycology : lire en ligne
  5. World Register of Marine Species, consulté le 23 juillet 2022