Péninsule Muñoz Gamero
Pour les articles homonymes, voir Benjamín Muñoz Gamero, Muñoz et Gamero.
| Péninsule Muñoz Gamero Península Muñoz Gamero(es) | ||||
 Vue de l'archipel de Terre de Feu, avec la péninsule Muñoz Gamero à l'extrémité occidentale du détroit de Magellan. | ||||
| Localisation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Pays |  Chili |
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| Région | Région de Magallanes et de l'Antarctique chilien | |||
| Coordonnées | 52° 32′ sud, 73° 13′ ouest | |||
| Océan | Océan Pacifique | |||
| Géographie | ||||
| Longueur | 130 km | |||
| Largeur | 80 km | |||
| Géolocalisation sur la carte : Chili
Géolocalisation sur la carte : région de Magallanes et de l'Antarctique chilien
Géolocalisation sur la carte : Terre de Feu
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La péninsule Muñoz Gamero est une péninsule, située dans le sud du Chili. Elle est administrativement rattachée à la région de Magallanes et de l'Antarctique chilien, en Patagonie chilienne ; elle est limitrophe de la Réserve nationale Alacalufes mais n'en fait pas partie[1].
Géographie[modifier | modifier le code]
Situation et caractéristiques physiques[modifier | modifier le code]
La péninsule Muñoz Gamero est baignée à l'ouest par le canal Smyth ; elle est reliée à la Patagonie continentale par un isthme qui sépare la mer du Skyring du Seno Obstrucción. La péninsule est elle-même composée de plusieurs petites sous-péninsules attachées à sa partie massive centrale.
L'île Riesco appartenait à la péninsule jusqu'en 1904[2]. Le lac qui occupe une partie importante de la péninsule est découvert en 1945[2].
La péninsule abrite le Monte Burney et le Gran Campo Nevado.
Histoire[modifier | modifier le code]
Cette péninsule est nommée en l'honneur de Benjamín Muñoz Gamero (1817-1851), homme politique et explorateur chilien qui a parcouru la partie australe du pays, de la Xe région des Lacs jusqu'à Punta Arenas où il a été fusillé.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (en) « Official Record for Alacalufes », sur protercted planet (consulté le )
- Mateo Martinic, « El fallido intento colonizador en Muñoz Gamero (1969-1971) », Magallania, vol. 34, , p. 119–124 (DOI 10.4067/S0718-22442006000200012, lire en ligne)
