Olivier Martinelli

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Olivier Martinelli
Naissance (57 ans)
Marseille, Drapeau de la France France
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Français
Genres

Œuvres principales

  • La Nuit ne dure pas
  • Quelqu'un à tuer

Olivier Martinelli, né le à Marseille (Bouches-du-Rhône), est un écrivain et nouvelliste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Olivier Martinelli nait en 1967 à Marseille (Bouches-du-Rhône), au sein d'une famille d'enseignants rapatriés marqués par la guerre d'Algérie. Il envisage d'être footballeur professionnel, musicien de rock, devient professeur de mathématiques (Capes obtenu en 1992), enseigne à La Réunion, dans les Yvelines, à Beaucaire, Avignon et Nîmes, puis à partir de 2001 à Sète (où il a déjà vécu), dans le collège et lycée Paul Valéry[1]. Il s'implique dans la vie culturelle et littéraire locale : organisation de festivals (Festival de la Fonderie, mêlant rock et littérature), création d'une maison d'édition associative (Poussière Éditions) et d'une revue (Ce singe monté au ciel).

Parmi ses influences majeures[2], l'Algérie et l'exode de ses parents (il contribue occasionnellement à la revue L'Algérianiste), le rock de sa jeunesse comme celui d'aujourd'hui[3],[4], des écrivains : Louis-Ferdinand Céline, J.D. Salinger, John Fante, Charles Bukowski ou Philippe Djian.

Son quatrième roman lui offre une reconnaissance nationale[5]. La Nuit ne dure pas est publié en 2011. Il recrée les mythologies intimes et collectives d'un groupe bordelais de rock, qui existe réellement (les Kid Bombardos[6], dans lequel évoluent les neveux de l'auteur).

Olivier Martinelli qualifie ses ouvrages d’autofiction. Il confesse la quotidienneté, voire la proximité, de son inspiration : des histoires romancées mais dont les thèmes sont proches et les personnages réels. Il s’agit de roman policier (D’or est leur silence), de roman biographique (Fanzine et La Nuit ne dure pas), ou de roman historique (Quelqu'un à tuer et L'Ombre des années sereines)[7].

Il a publié sept romans, deux novellas, un recueil de nouvelles, douze nouvelles dans douze recueils collectifs, et diverses autres nouvelles en revue.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Romans et novellas[modifier | modifier le code]

  • Comme un creux, roman, Éditauteur, 2005.
  • Fanzine, roman, Poussière, 2006[8].
  • D’or est leur silence, roman, Singulières, 2009.
  • La nuit ne dure pas, roman, Treizième Note, 2011[9],[10],[11].
  • Jonas, novella, e-fractions, 2014 (précédemment parue dans l'anthologie The Cramps, Camion Blanc, 2013).
  • Une Légende, roman, e-fractions, 2014[12].
  • Quelqu'un à tuer, roman, La Manufacture de livres, 2015.
  • L'Ombre des années sereines, novella, Zinc, 2015.
  • L'Homme de miel, roman, Christophe Lucquin éditeur, 2017.
  • Mes nuits apaches, roman, Robert Laffont, 2019.
  • Le Roi des Krols, roman, Leha, 2020.

Recueils de nouvelles[modifier | modifier le code]

  • En face de Préguise, Poussière, 2007.

Nouvelles en recueils collectifs[modifier | modifier le code]

  • Une nouvelle dans Relevé d’empreintes, La Passe du Vent, 2003.
  • Une nouvelle dans Passe-moi le sel, Abribus, 2004.
  • La Presque vie, in Morphéïne, Antidata, 2005.
  • Sous mes paupières, in Short Satori, Antidata, 2007.
  • Une nouvelle dans Demande à… Bukowski, Poussière, 2008.
  • Animal, in Tapage nocturne, Antidata, 2011.
  • Les vétérans du Stade Balarucois, in Temps additionnel, Antidata, 2012.
  • Nuit apache, in Bérurier noir : 30 nouvelles noires, Camion Blanc, 2012.
  • Stay Away, in Nevermind : 13 histoires grunge, Buchet-Chastel, 2013.
  • Une nouvelle dans Stories of Little Bob, Krakoën, 2013.
  • Jonas, in The Cramps : 24 nouvelles noires, Camion Blanc, 2013 - Rééd. e-fractions, 2014.
  • Hearts, in Gun Club : 24 histoires pour Jeffrey Lee Pierce, Camion Blanc, 2015.

Nouvelles en revues[modifier | modifier le code]

  • Une nouvelle dans L’Écho de l’Oranie.
  • Trois nouvelles dans L’Algérianiste :
    • La Mémoire amputée (n°103, ).
    • Le Goût de la guerre (n°114, ).
    • Sauve qui peut (n° 96, ).
  • Une nouvelle dans Paris Match.
  • Trois nouvelles dans Les Inrockuptibles.
  • Cinq nouvelles dans La Nef des Fous.
  • Trois nouvelles dans Colère.
  • Quatre nouvelles dans Ce singe monté au ciel.

Prix littéraires[modifier | modifier le code]

  • 2000 : Caumont-sur-Durance – Planète Lire 2000.
  • 2003 : Fréjus – L nouvelle en mille mots,
  • 2004 : Saint-Étienne – Passe-moi le sel.
  • 2005 : Paris – Atelier Z.
  • 2012 : Prix des lecteurs du Salon du livre de Deauville, pour La Nuit ne dure pas[13].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Olivier Schlama, « Écrivain, féru de rock, Olivier, prof... inclassable », sur Le Midi Libre, (consulté le )
  2. « Olivier Martinelli, l'entretien en roue libre », sur Le Blog du Polar de Velda, (consulté le )
  3. Christophe Basterra, Magic, décembre 2006 / janvier 2007.
  4. « Romans en Jeune et Noir : La Nuit ne dure pas d'Olivier Martinelli », sur Quatre Sans Quatre, (consulté le )
  5. « La Grande Table : Rock et Littérature avec Olivier Martinelli, Jérôme Soligny et Jean-Noël Levavasseur », France Culture,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Kid Martinelli et les Bombardos », sur Sud Ouest, (consulté le )
  7. « Interview d’Olivier Martinelli », Paroles d'auteurs - le site qui interviewe les auteurs,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. La Marseillaise, 6 décembre 2006, p. 13.
  9. Odile Morain, « Olivier Martinelli, le Rock-mancier de "La nuit ne dure pas" », Culturebox France Info,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Cédric Nithard, « Olivier Martinelli L’attrape rock », sur Idem Mag, (consulté le )
  11. « Les enfants du rock : La Nuit ne dure pas », GQ,‎ (lire en ligne, consulté le )
  12. Stéphane Monnot, « Une légende d'Olivier Martinelli », sur Benzine Magazine, (consulté le )
  13. Lorraine Adam, « Les lauréats des prix littéraires du 9e Salon Livres & Musiques de Deauville », ActuaLitté,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]