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Nocardia amamiensis

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Nocardia amamiensis est une espèce de bactéries à gram positif de la famille des Nocardiaceae.

Historique[modifier | modifier le code]

Nocardia amamiensis est décrite en 2007 à partir d'une souche bactérienne isolée du sol d'une plantation de canne à sucre sur l'île Amami au Japon.

Description[modifier | modifier le code]

Les bactéries de cette espèce sont aérobies et gram positives. Elles sont partiellement acid-fast et non mobiles. Elles forment un mycélium blanc aérien qui se fragmente en bacilles[1].

Nocardia amamiensis est capable de croître à aux températures de 15, 28 et 37 °C mais pas à 5, 10 ou 45 °C. Cette croissance est possible à des concentrations de 0 à 3 % de NaCl mais pas à 5 %[1].

N. amamiensis est capable d'hydrolyser l'esculine, de réduire le nitrate et de dégrader l'acide urique[1]. Par contre, cette espèce n'hydrolyse pas l'urée et l'arbutine, et ne dégrade pas l'adénine, la caséine, l'élastine, l'hypoxanthine, la tyrosine ou la xanthine[1].

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Nocardia amamiensis Yamamura et al. 2007[2].

Cette bactérie a été décrite en 2007 par les microbiologistes japonais Hideki Yamamura (d), Tomohiko Tamura (d), Yayoi Sakiyama (d) et Shigeaki Harayama (d)[3]. La souche type de cette espèce est la souche TT 00-78 qui a déposée dans des banques de culture bactériennes sous les numéros NBRC 102102, DSM 45066 et KCTC 19208[3].

Étymologie[modifier | modifier le code]

Son épithète spécifique, ama.mi.en’sis. N.L. masc./fem. adj., composée de amami et du suffixe latin -ensis, « qui vit dans, qui habite », lui a été donnée en référence au lieu de sa découverte, l'île Amami où l'organisme a d'abord été isolé[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Publication originale (en) Hideki Yamamura, Tomohiko Tamura, Yayoi Sakiyama et Shigeaki Harayama, « Nocardia amamiensis sp. nov., isolated from a sugar-cane field in Japan », International Journal of Systematic and Evolutionary Microbiology, Royaume-Uni, vol. 57, no 7,‎ , p. 1599-1602 (ISSN 1466-5026, e-ISSN 1466-5034, lire en ligne, consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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