Nierembergia gracilis
Cet article est une ébauche concernant un taxon de la famille Solanaceae.
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| Règne | Plantae |
|---|---|
| Sous-règne | Tracheobionta |
| Division | Magnoliophyta |
| Classe | Magnoliopsida |
| Sous-classe | Asteridae |
| Ordre | Solanales |
| Famille | Solanaceae |
| Genre | Nierembergia |
| Clade | Angiospermes |
|---|---|
| Clade | Dicotylédones vraies |
| Clade | Astéridées |
| Clade | Lamiidées |
| Ordre | Solanales |
| Famille | Solanaceae |
Nierembergia gracilis est une espèce de plantes de la famille des Solanacées originaire d'Amérique du Sud.
Position taxinomique[modifier | modifier le code]
William Jackson Hooker décrit cette plante en 1831 obtenue à partir de graines originaires des environs de Buenos Aires et envoyées par John Tweedie.
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Deux variétés botaniques sont référencées :
- Nierembergia gracilis var. crozyana Van Houtte (1859) ;
- Nierembergia gracilis var. guaranitica Millán (1941).
Description[modifier | modifier le code]
Il s'agit d'une plante vivace (si les températures restent strictement positives), buissonnante, de moins de cinquante centimètres de haut.
Ses tiges sont grêles et ramifiées et dressées. L'ensemble de la plante est pubescent, ce qui constitue une caractéristique de cette espèce.
Les feuilles sont linéaires, sessiles ou faiblement pédonculées, d'environ trois centimètres de long.
Les fleurs, nombreuses sur les ramifications, opposées au feuilles, et surtout en position terminale, blanches et jaune au cœur, ont de 2,5 à 5 cm de diamètre. Le tube de la corolle est frêle et le calice cylindrique.
Nierembergia gracilis bénéficie d'une longue floraison estivale.
Distribution[modifier | modifier le code]
Nierembergia gracilis est une plante originaire d'Argentine.
Elle s'est maintenant largement répandue comme plante ornementale, surtout dans les régions à climat méditerranéen.
Elle s'implante en sol plutôt sec et ensoleillé. Elle ne supporte pas le gel.
Utilisation[modifier | modifier le code]
Nierembergia gracilis est une plante ornementale maintenant utilisée depuis plus d'un siècle en France, mais moins diffusée cependant que les pétunias et que Nierembergia repens ou Nierembergia scoparia[1].
Quelques établissements horticoles la proposent, surtout sous la forme de son principal cultivar :
- Nierembergia gracilis 'Starry Eyes'.
Références[modifier | modifier le code]
- Louis Van Houtte remarque, dans le volume XIV de Flore des serres et jardins d'Europe, de nombreuses confusions commerciales entre Nierembergia calycina et Nierembergia gracilis, confusions qui aboutirent à la publication d'un homonyme horticole de Nierembergia calycina en 1970 par Elisa de Vilmorin, l'homonyme décrit étant l'espèce Nierembergia gracilis
- Otto Sendtner - Flora Brasiliensis, enumeratio plantarum in Brasilia hactenus detectarum :quas suis aliorumque botanicorum studiis descriptas et methodo naturali digestas partim icone illustratas - Volume 10 - Sous la direction de Carl Friedrich Philipp von Martius - Leipzig, 1846 - p. 199
- William Jackson Hooker - Nierembergia gracilis - Curstis's botanical magazine - Volume 58 - Londres, 1831 - Planche et texte 3108
Liens externes[modifier | modifier le code]
- (en) Référence IPNI : Nierembergia gracilis Hook.
- (en) Référence Tropicos : Nierembergia gracilis (+ liste sous-taxons)
- (en) Référence GRIN : espèce Nierembergia gracilis Hook.
