Mathias d'Alençon
Député français |
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Militaire, homme politique |
Charles-Mathias, comte d'Alençon, seigneur de Neuville-sur-Ornain et de Braux ([1],[2], Bar-le-Duc - , Paris), est un militaire et homme politique français.
Biographie[modifier | modifier le code]
Capitaine de cavalerie[1], il est élu député suppléant de la noblesse aux États généraux par le bailliage de Toul le .
Président du district de Toul, il est admis à siéger à l'Assemblée constituante le , à la suite de la démission de Joseph Balthazar, comte de Rennel[3].
Sa naissance et son attitude politique ne tardèrent pas à le rendre suspect ; inculpé « d'avoir à l'époque où les Prussiens occupaient le camp de la Lune, pratiqué des manœuvres et entretenu des intelligences avec les ennemis de la République, notamment avec les émigrés, tendant à faciliter les progrès de leurs armes, à leur fournir des soldats, argent, vivres et munitions, etc., » il est condamné par le tribunal criminel révolutionnaire à la peine de mort le 25 germinal an II (), et guillotiné à Paris le lendemain.
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Mathias d'Alençon », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- Dom Ambroise Pelletier, Nobiliaire ou Armorial Géneral de la Lorraine et du Barrois en forme de Dictionnaire, Nancy, Thomas Père & Fils, Imprimeurs-Libraires, , 892 p. (lire en ligne), Les Anoblis, page 6
- « Etat-Civil numérisé (E dépôt 460 (GG 40)) », sur archives.meuse.fr (consulté le ), Vue 89/253 page de gauche
- Fiche Sycomore de Joseph Balthazar de Rennel.