Martin Axelrad

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Martin Axelrad
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Biographie
Naissance
Décès
Nationalité

Martin Axelrad, dit Jean-Pierre, ou Nicolas, ou Maki (né le , Vienne, (Autriche) et mort en août 2010 à, Rome (Italie) est un militant communiste[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et Famille[modifier | modifier le code]

D'origine juive autrichienne, réfugié en France avec l'aide de l’Œuvre de secours aux enfants (OSE), présidée un temps par le physicien Albert Einstein; le totem Maki lui est ensuite attribué par les Éclaireurs Israélites parmi lesquels il passe à Moissac la première partie de la guerre, avant d'être hébergé pour quelques mois au Chambon sur Lignon. Il devient ultérieurement maître de conférences de physique à Orsay (Paris XI) et milite de 1960 à 1982 au Parti Communiste International. Ces années ont été évoquées par sa fille dans le roman La Varsovienne (1990). Son dernier combat (mené pour lui par ses enfants) a été d'obtenir le droit à l'euthanasie.

Carrière[modifier | modifier le code]

Il fait partie des auteurs anonymes, en 1960, de l'article Auschwitz ou le grand alibi, également attribué à Amadeo Bordiga. Victime de nombreuses tentatives de récupération, cet article publié dans le journal "Le Prolétaire" n'était en aucun cas négationniste, selon ses partisans. Des lectures plus critiques[2] démontrent au contraire comment le point de vue anti-capitaliste exprimé dans ce texte nie toute spécificité du fascisme comme du nazisme, qu'il dédouane de tout antisémitisme en dépit de l'évidence, jusqu'à nier effectivement l'intention d'extermination des juifs.

Il a également publié en 2006, aux éditions Portaparole, sous le pseudonyme de Max Aplboïm, le roman policier Un jambon beurre pour le rabbin et le livre anti-créationniste, Dieu n’existe pas'

Critiques[modifier | modifier le code]

Valérie Igounet, Christophe Bourseiller et Ras l’Front ont tenté de récupérer Auschwitz ou le grand alibi comme un texte fondateur du négationnisme de gauche, idée contestée par Gilles Dauvé, Serge Quadruppani, Louis Janover et Axelrad pour qui le bordiguisme n'est ni un mouvement « rouge-brun », ni une incarnation de la « perversion négationniste » niant la réalité du génocide juif.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. AXELRAD Martin, dit Jean-Pierre, ou Nicolas, Maitron
  2. Mitchell Abidor, « A propos de "Auschwitz ou le grand alibi" », Ni partie Ni frontières,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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