Marie-Pierre Chenié

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Marie-Pierre Chenié

Naissance
Paris, Drapeau du royaume de France Royaume de France
Décès (à 58 ans)
Ancien 12e arrondissement de Paris, Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Activité principale Contrebassiste, compositeur
Style Musique classique
Activités annexes Professeur de contrebasse au Conservatoire, organiste
Lieux d'activité Orchestre de l'Opéra de Paris, Orchestre de la Société des concerts du Conservatoire
Maîtres abbé d'Haudimont
Enseignement Conservatoire de Paris
Élèves Claude-Marie-Mécène Marié, Louis Dietsch

Marie-Pierre Chenié est un contrebassiste, compositeur et pédagogue français né le à Paris, où il est mort le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Marie-Pierre Chenié naît le à Paris[1],[2].

Élève en musique de l'abbé d'Haudimont, il fait donner une messe de sa composition en l'église Saint-Jacques-de-la-Boucherie alors qu'il n'a que seize ans[1],[2].

En 1795, il entre à l'Orchestre de l'Opéra de Paris, où il sera première contrebasse de 1820 à 1830[2].

En 1827, Marie-Pierre Chenié devient le premier professeur de contrebasse de l'histoire du Conservatoire de Paris[3],[4], où il enseigne jusqu'à sa mort en 1832, formant de nombreux musiciens, dont Charles-Armand Durier, Antoine-Bellarmine Guillion, Édouard Hémet, Claude-Marie-Mécène Marié ou Louis Dietsch[5],[1].

Il est soliste de la Société des concerts du Conservatoire depuis sa fondation en 1828. C'est à ce titre qu'il joue notamment en concert le Septuor de Beethoven le [2].

Comme interprète, il est également organiste de la Salpêtrière et membre honoraire de la Chapelle royale[1],[2].

Comme compositeur, Chenié est l'auteur de plusieurs pièces de musique sacrée, des messes, motets, trois Te Deum, un Regina Cœli, un O salutaris, un Domine salvum, de divers morceaux de circonstance, un hymne funèbre Aux mânes de Louis XVI, un Chant à la gloire de Napoléon le Grand, un chant national Sauve le Roi, ainsi que des romances, Les Adieux d'Atala, l'Amour et l'amitié, Le Bouquet de Mathurin, L'Élégante Zélie, l'Hermite hospitalier, L'Heureux asile, Ma doctrine, notamment[1],[2].

Il meurt à Paris le [6],[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. 2, Paris, Firmin-Didot, , 2e éd. (lire en ligne), p. 260
  2. a b c d e et f Greenberg 2000, p. 312.
  3. Greenberg 2000, p. 310.
  4. Constant Pierre, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne)
  5. Greenberg 2000, p. 315-320.
  6. Greenberg 2000, p. 325.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Michael Greenberg, « La classe de contrebasse au Conservatoire de Paris 1826-1832 », Revue de musicologie, vol. 86, no 2,‎ , p. 301-335 (lire en ligne Inscription nécessaire).

Liens externes[modifier | modifier le code]