Loison-sous-Lens
Loison-sous-Lens | |||||
L'hôtel de ville. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Lens | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin | ||||
Maire Mandat |
Daniel Kruszka 2020-2026 |
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Code postal | 62218 | ||||
Code commune | 62523 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
5 255 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 480 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 26′ 20″ nord, 2° 51′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 24 m Max. 48 m |
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Superficie | 3,55 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
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Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Lens | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
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Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | http://www.ville-loison-sous-lens.fr/ | ||||
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Loison-sous-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 268 habitants en 2019.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Loison-sous-Lens est une commune périurbaine du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais jouxtant Lens au nord-est de cette sous-préfecture du Pas-de-Calais.
Elle est desservie par l'ex-RN 17 (actuelle RD 917) et est aisément accessible par l'autoroute A21.
Elle est desservie par la ligne de Lens à Don - Sainghin où se trouve la gare de Loison du réseau TER Hauts-de-France.
Les communes limitrophes sont Annay, Harnes, Lens, Noyelles-sous-Lens, Sallaumines et Vendin-le-Vieil.
Hydrographie[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée par le canal de Lens, d'une longueur de 9,41 km, qui prend sa source dans la commune de Lens et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune de Courrières[1].
Climat[modifier | modifier le code]
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 698 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 17 km à vol d'oiseau[4], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Loison-sous-Lens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[11] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en nombre d'habitants, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[12],[13].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[14],[15].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (73,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (68 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (54,3 %), terres arables (20,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (18,5 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous les formes Loyson (972) ; Oisons (1106) ; Loiso (1210) ; Loysons (1296) ; Loissons (XIIIe siècle) ; Loisons (1406) ; Loison-lez-Harnes (1515)[17].
Loison est à proximité de Lens.
Histoire[modifier | modifier le code]
Le bourg est considéré comme détruit à la fin de la guerre[18] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [19].
Années 1920[modifier | modifier le code]
Loison a accueilli, comme de nombreux autres communes du reste du bassin minier régional, des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise dans le Nord de la France dans les années 1920.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, quand démarre non loin à Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais de mai-juin 1941 a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[20]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[21], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Découpage territorial[modifier | modifier le code]
La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités[modifier | modifier le code]
Loison-sous-Lens fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin créée en 2000 et qui succédait à un district né en 1968.
Circonscriptions administratives[modifier | modifier le code]
La commune faisait partie de 1793 à 1904 du canton de Lens, année où elle intègre le canton de Lens-Est. En 1962, ce canton est scindé et Loison-sous-Lens rattachée au canton de Lens-Nord-Est[22]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattaché au canton de Lens, qui compte 3 communes.
Circonscriptions électorales[modifier | modifier le code]
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]
Élections municipales 2020[modifier | modifier le code]
- Maire sortant : Daniel Kruszka (PS)
- 29 sièges à pourvoir au conseil municipal (population légale 2017 : 5 410 habitants)
- 2 sièges à pourvoir au conseil communautaire (CA de Lens-Liévin)
Tête de liste | Liste | Premier tour | Sièges | |||
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Voix | % | CM | CC | |||
Daniel Kruszka[Note 3] | PS | 1 184 | 75,60 | 26 | 2 | |
David Penetticobra[23] | 382 | 24,39 | 3 | 0 | ||
Votes valides | ||||||
Votes blancs | ||||||
Votes nuls | ||||||
Total | 100 | |||||
Abstention | ||||||
Inscrits / participation |
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
Évolution démographique[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2021, la commune comptait 5 255 habitants[Note 4], en diminution de 1,72 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges[modifier | modifier le code]
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 571 hommes pour 2 808 femmes, soit un taux de 52,20 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- L'église Saint-Vaast, reconstruite après la Première Guerre mondiale.
- Le monument aux morts de la commune.
- L'Eden Ranch était une boîte de nuit où sont passés de grands groupes ou artistes The Kinks, les Aphrodite's Child, Titanic, Deep Purple, Johnny Hallyday, Nicoletta, Jimi Hendrix.
- Le marais communal.
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Louis Bacuez (1820-1892), ecclésiastique, auteur de nombreux ouvrages religieux
- François Bourbotte (1913-1972), footballeur du Lille OSC, champion de France en 1946 et donna son nom au Bâton de Bourbotte, est né à Loison-sous-Lens.
Héraldique[modifier | modifier le code]
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : de gueules aux trois clefs d’or mal ordonnées, mantelé du même, au chef d’azur chargé d’une balance de deux plateaux aussi d’or. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Site de la mairie
- « Dossier complet : Commune Loison-sous-Lens (62523) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 08 NO, Douai [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Liste du maire sortant ou de la maire sortante
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes[modifier | modifier le code]
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Sandre, « Fiche cours d'eau - canal de Lens (E3010750) » (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Loison-sous-Lens et Douai », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Douai » (commune de Douai) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Douai-Lens », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Lens - Liévin », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 228.
- Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
- Journal officiel du 28 septembre 1920, p. 14314.
- Etienne Dejonghe, « Chronique de la grève des mineurs du Nord/Pas-de-Calais (27 mai - 6 juin 1941) », Revue du Nord, t. 69, no 273, , p. 323-345 (ISSN 0035-2624, e-ISSN 2271-7005, DOI 10.3406/rnord.1987.4298).
- « Grève des mineurs du Nord-Pas-de-Calais », Chemins de Mémoire (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Lensois-Héninois : combien de listes ont été déposées dans votre commune ? », sur LA VDN, (consulté le ).
- [1]
- PH. B., « Décès de l'ancien maire, Bernard Barbery : un hommage citoyen lui sera rendu vendredi », Nord Éclair, (lire en ligne).
- Yves Portelli, « Bilan des maires : Pour Daniel Kruszka (Loison-sous-Lens), « il fallait rééquilibrer les offres de services dans les différents quartiers » : Élu maire en 2000, Daniel Kruszka a profité des premières années de mandat pour prendre la mesure des problématiques de sa commune dans laquelle il est élu au sein du conseil depuis 1989. Dès sa réélection en 2008, le Loisonnais avait insisté sur l’importance du travail à faire au sein des « différents » quartiers. Qu’en est-il aujourd’hui ? Bilan », La Voix du Nord, (bilan-des-maires-pour-daniel-kruszka-loison-sous-lens-ia35b54052n1603467, consulté le ).
- « Loison-sous-Lens: un troisième mandat pour Daniel Kruszka », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Pauline Drouet, « Le projet de Daniel Kruszka pour Loison-sous-Lens: « Aller plus loin dans l’interconnexion des quartiers » : Alors qu’il briguait son troisième mandat, Daniel Kruszka avait choisi le slogan et le nom de liste « Loison plus loin ». Un « plus loin » qui se matérialise par davantage de logements et de fluidité entre les quartiers », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Loison-sous-Lens (62523) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).