Léo Kaneman

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Léo Kaneman
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Léo Kaneman est un réalisateur et scénariste franco-suisse, né en 1939 à Saint-Amand-Montrond, en France.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il est né en 1939, d'un père militant communiste, juif polonais, arrêté à Paris par la police française, avant d'être livré aux Allemands puis déporté à Auschwitz d'où il ne revint pas. Devenu décorateur, Léo Kaneman s'installe à Genève. Mais les événements de mai 1968 l'amènent à remettre en cause son parcours. Proche de la mouvance autonome, il participe à ces événements entre Paris et Genève, puis vit en communauté[1].

Parallèlement à des études de cinéma de 1975 à 1979 à l'université de Paris VIII, il prépare un DEA d’écologie humaine à l’Université de Genève et il est journaliste au mensuel Tout Va Bien. Il collabore ensuite au Centre d’Animation Cinématographique de Genève en tant que programmateur et il enseigne durant 7 ans la photo et la vidéo ainsi que la « pratique et théorie du cinéma » à l’École d’Architecture de l’Université de Genève. Il tourne un premier film documentaire en 1979, De la ville à l'asile, puis, en 1983, un court-métrage de fiction La nuit de Fuseki[1].

En 1984, il prend la responsabilité de Fonction : Cinéma, l’association genevoise pour le cinéma indépendant[1],[2][source insuffisante]. Une année plus tard, il est mandaté par la Télévision Suisse Romande pour organiser le « Rock Film Festival ».

En 1995, après plusieurs collaborations avec le Festival du Film de Genève, Léo Kaneman fonde le Festival international « Cinéma Tous Ecrans » et en assure la direction artistique jusqu'à la fin 2009[3],[4].

En 2003, il fonde et codirige avec Yaël Reinharz Hazan le Festival du film et forum international sur les droits humains de Genève[5],[1],[6], dont il devient le directeur général en 2011.

Filmographie[modifier | modifier le code]

Courts métrages
  • 1979 : De la ville à l’asile (documentaire)
  • 1983 : La nuit de Fuseki, avec Richard Bohringer
  • 1984 : Eté 84
  • 1986 : Le Temps d’une cigarette
Long métrage

Distinction[modifier | modifier le code]

  • 2015 : Chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres[7],[8]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Catherine Humblot, « Léo Kaneman, l'engagement par l'image », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. Christiane Kolla, Historique de Fonction:Cinéma.
  3. Pascal Gavillet, Tous Ecrans à 15 ans, Léo Kaneman s'en va, les Quotidiennes, 2 novembre 2009.
  4. Thérèse-Marie Deffontaines, « Cinéma tout écran, un festival de films », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  5. Catherine Humblot, « Des documentaires pour combattre », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. Agathe Duparc, « A Genève, le Festival du film sur les droits humains nargue l'ONU », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. « Leo Kaneman devient chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  8. Pascal Gavillet, « Léo Kaneman adoubé par la France », sur tdg.ch, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Léo Kaneman, « Vivre ici... Et pas ailleurs », dans Il faut manger pour vivre... : Controverses sur les besoins fondamentaux et le développement, Paris, PUF, coll. « Cahiers de l'IUED », (BNF 34676187, lire en ligne), p. 293-319.

Liens externes[modifier | modifier le code]