Joseph Posenaer
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Maria Elworthy-Posenaer (d) |
Joseph Posenaer (né à Anvers le et mort à Borgerhout le ) est un peintre de genre, de figures et de paysages belge.
Biographie[modifier | modifier le code]
Famille et formation[modifier | modifier le code]
Joseph (Josephus Carolus Franciscus) Posenaer, né à Anvers le , est le fils de Franciscus Stephanus Paulus Posenaer, agent de commerce, et de Maria Theresia Josephina De Bruyn[1].
Joseph Posenaer étudie à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers sous la direction de Jean-Baptiste Michiels et Frans Lauwers. Ensuite, il poursuit ses études à l'Institut supérieur des beaux-arts d'Anvers[2].
Carrière[modifier | modifier le code]
Joseph Posenaer commence sa carrière artistique en 1899 en exposant à Anvers, où il remporte le prix Nicaise De Keyser[3]. En 1901, grâce au tableau Le réconfort des affligés, il remporte le second Prix de Rome belge[4]. Cette récompense est assortie d'une bourse et lui permet de voyager en Italie, en Espagne et en Afrique du Nord, lieux d'où il ramène des œuvres picturales[5],[6].
Joseph Posenaer est nommé professeur de dessin, puis, en 1922, professeur de dessin de torse à l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers et réalise des fresques pour les écoles communales de la ville[1]. Il est également secrétaire d'honneur du cercle artistique Als ik Kan[7].
Joseph Posenaer, époux de Maria Ancion, meurt à Borgerhout le , à l'âge de 68 ans après une longue maladie[7].
Œuvres[modifier | modifier le code]
Expositions[modifier | modifier le code]
- Taquinerie (1891)[1] ;
- Matin de septembre (1913) ;
- Nuit d'été à Capri (1914) ;
- Golgotha, conservé au Musée royal des Beaux-Arts d'Anvers[6].
Enchères[modifier | modifier le code]
Entre 1993 et 2021, plusieurs œuvres de Joseph Posenaer sont vendues aux enchères[8] :
- Marie Madeleine (1887) ;
- Carnaval (1895) ;
- Ronda (1900) ;
- Côte rocheuse à Biarritz (1903) ;
- Guerre et Paix (1904) ;
- Cendrillon (1908) ;
- Les paons (1910) ;
- Tanger (1932) ;
- Fertilité ;
- Paysage aux saules têtards ;
- Musicien et spectatrices ;
- Scène de rue et charrette tirée par un cheval ;
Galerie[modifier | modifier le code]
-
Jardin à Dombourg, vers 1910.
-
Le cours de la rivière, vers 1910.
-
Impression de nuit à Amsterdam, 1918.
-
Filles zélandaises sous les saules, Dombourg, vers 1920.
-
Scène orientaliste avec un danseur, vers 1920.
Honneurs[modifier | modifier le code]
Joseph Posenaer est[7] :
Références[modifier | modifier le code]
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Joseph Posenaer » (voir la liste des auteurs).
- Musée d'Anvers, Maîtres modernes, Anvers, , 242 p. (lire en ligne), p. 171.
- Louise Frederick, « Joseph Posenaer », sur peintres.kikirpa.be, (consulté le ).
- (nl) Rédaction, « De Keyser's prijs », Het Handelsblad, no 163, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- (nl) Rédaction, « Kunsttentoonstelling », Het Handelsblad, no 274, , p. 2 (lire en ligne, consulté le ).
- Christine A. Dupont, Modèles italiens et traditions nationales: les artistes belges en Italie : 1830-1914, vol. 1, Belgisch Historisch Instituut te Rome, , 682 p. (ISBN 9789074461542), p. 464, 550.
- (nl) Rédaction, « Kunstschilder Jozef Posenaer overleden », Gazet van Antwerpen, no 28, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- Rédaction, « Joseph Posenaer », La Métropole, no 31, , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
- (en) « Joseph Posenaer », sur artnet.com, (consulté le ).
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Louise Frederick, « Joseph Posenaer », sur peintres.kikirpa.be, (consulté le ).